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...c'est la rupture et la fin probable de l'EMB
En déclarant ne plus vouloir de subsides venant de l'état belge, justifiant sa décision par le refus de l'ingérence du gouvernement de notre pays dans les affaires des Musulmans, Mehmet Ustun annonce la rupture des relations de l'organe chef du culte avec nos institutions démocratiques.
https://www.yabiladi.com/articles/details/118507/l-executif-musulmans-belgique-veut-plus.html
Au sein de l'EMB, c'est la stratégie turque de la rupture qui l'emporte. Brûlés au 3ème degré, les Marocains n'ont qu'à suivre.
Cette ligne turque a toujours fait fi tant de la reconnaissance par nos autorités, du temporel du culte islamique que des aides financières qui en découlent.
Ce sont les Dyanet, bras armé du puissant ministère turc des Affaires religieuses qui pourvoient pour l'essentiel aux defraiements des imams turcs officiant dans la centaine de mosquées fréquentées par la communauté turque établie dans notre pays.
Et ce sont aussi les Dyanet, en bonne entente avec les associations et fédérations religieuses turques de Belgique qui assurent la maintenance des lieux de culte
En conséquence, les Turcs de Belgique n'ont jamais eu réellement besoin de se faire représenter au sein d'un exécutif qui gène leur autonomie d'action, encore moins de dialoguer avec les pouvoirs publics de notre pays.
Leur défiance va même plus loin à l'encontre des autorités belges puisque nombre d'imams venus de Turquie sous la tutelle de Dyanet pour séjourner chez nous durant 4 années avant de devoir retourner dans leur pays d'origine, ont pu obtenir la régularisation de leur séjour définitif dans le cadre des reconnaissances des mosquées.
Cet avantage obtenu par ces imams dérange très fort les Dyanet qui les font venir de Turquie, puisque la régularisation du séjour de ces imams les extraie de la tutelle et du contrôle de l'état turc.
Quant aux Marocains, Echallaoui en tête, ils en sont arrivés à la conclusion que la stratégie turque serait la bonne.
La déclaration du président extrémiste de l'EMB, le sieur Ustun, a, selon mes informations off the record, fait l'objet d'intenses discussions entre Echallaoui et l'imam de la mosquée de Heusden.
En conséquence, quitte à jeter le bébé avec l'eau du bain, les Marocains et les Turcs ont opté pour l'épreuve de force avec les autorités belges.
Quant aux 4 secrétaires de l'EMB rémunérés par le ministre Van Quickenborne, Echallaoui et Ustun ainsi que leurs troupes, pourront s'en passer aisément ou les reprendre à leur charge dans une future structure
Les 500 000 € de subsides annuels provenant des caisses de l'état belge constituent pour les actuels responsables de l'EMB, une goutte dans un océan
Les montants octroyés par le Maroc au Rassemblement des Musulmans de Belgique et au Conseil européen des ulemas Marocains, dépassent de très loin la somme allouée par le Fédéral et les Régions.
Ajoutons à ces montants, ceux octroyés aux Dyanet de Belgique par la Turquie et nous sommes à des années lumière du décalage entre les misérables 500.000 € délivrés par la Belgique et la manne composée de millions d'euros provenant de la Turquie et du Maroc
Ce que les autorités belges ne sont pas arrivées à intégrer réside dans le fait que tant la Turquie que le Maroc ont toujours ambitionné de placer sous leur tutelle totale les Musulmans de notre pays.
C'est un combat de nature idéologique que livrent ces deux états à notre pays.
Un combat qui exclut l'avènement d'un islam de Belgique.
Pendant ce temps et loin de saisir la profondeur de ces enjeux, le ministre de la justice s'apprête à désigner un médiateur dont le rôle serait d'aider les Musulmans à se retrouver dans cet imbroglio qui se compliqué de jour en jour.
Le médiateur choisi par le ministre est un imam de Gand.
Président d'une plate-forme fantôme des imams, Monsieur Khalid Benhaddou, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est un ami intime d'Echallaoui avec qui il a fondé L'ASBL AFOR, chargée de la gestion de la Grande mosquée de Bruxelles.
De plus, Khalid Benhaddou entretient de très bonnes relations avec l'ambassadeur du Maroc en poste à Bruxelles.
En le nommant comme médiateur, le ministre VVQ introduit un loup de l'ingérence étrangère dans la bergerie de l'islam en Belgique.
Suite aux attentats islamistes ayant endeuillé notre pays, Khalid Benhaddou avait monté une association visant à déradicaliser les détenus par l'apport des imams.
https://www.mawtininews.com/archives/65188
Cette structure avait été dénoncée par la ministre flamande de la justice Demir Zuhal, suite à des détournements de fonds octroyés par la communauté flamande et du népotisme dans le recrutement d'agents "déradicalisateurs"
En 2020, A l'aéroport de Zaventem, le médiateur pressenti par le ministre s'était vu refuser l'embarquement pour le Mexique ?????, suite à un signalement des autorités américaines délivré aux autorités belges
A la "sparation de l'Eglise et de l'état", devrait suivre "la séparation de l'Etat et des pays musulmans "dont sont originaire les émigrés de B
RépondreSupprimerelgique !