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...totalement fermé jusqu'au 31 janvier, un avion spécial atterrit à Tanger avec à son bord le cercueil contenant la dépouille de l'imam Mustapha Nouhi.
Arrivée à Zaventem de l'ambulance transportant le cercueil contenant la dépouille du defunt Mustapha Nouhi
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Ouvrez le lien pour visionner l'arrivée à Tanger de l'avion contenant transportant le cercueil de feu l'imam Nouhi
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Début de cette semaine, nous avions annoncé sur le blog "Bruxellois, sûrement", le décès de l'imam bruxellois Mustapha Nouhi
Notre contact avec la société d'inhumation bruxelloise s'occupant des transferts des dépouilles vers le Maroc nous avait appris que le défunt allait être inhumé au carré islamique réservé à Bruxelles aux Musulmans de la capitale
Or, nous venons d'apprendre à l'instant, images à l'appui, qu'un avion spécial avait été affrété par le Maroc pour effectuer un aller simple, avec à son bord, le cercueil portant la dépouille du religieux bruxellois.
Notre étonnement est d'autant grand que depuis mai 2020, les autorités marocaines avaient décidé de refuser l'arrivée sur le sol marocain, de cercueils de défunts marocains résidant à l'étranger décédés du Covid.
Cet étonnement s'accentue aujourd'hui lorsque chacun sait que ces mêmes autorités ont décidé en novembre 2021, de fermer hermétiquement l'espace aérien du Maroc et d'empêcher l'accueil de cercueils venant de l'étranger et contenant des dépouilles de Marocains du monde.
Or, pour qu'une exception ait pu avoir lieu concernant l'arrivée à Tanger, venant de Belgique, de l'avion spécial transportant le corps sans vie de l'imam, il est indispensable que la compagnie aérienne obtienne pour ce faire, l'aval de l'ambassade marocaine à Bruxelles et remplisse les formalités d'usage auprès du service social du consulat marocain de Bruxelles.
Ce qui signifie en d'autres termes que ces deux antennes marocaines à Bruxelles ne pouvaient ne pas être au courant de cette dérogation qui s'est réalisée en un temps record.
La question qui se pose en conséquence est la suivante: que représentait de son vivant l'imam Nouhi pour le Maroc pour que pareille exception ait pu être accordée au transfert de sa dépouille vers le Maroc.
Cette affaire nous replonge en plein dans l'actualité liée aux affaires d'espionnage en faveur du Maroc relevées par les autorités belges dans le chef de Salah Echallaoui, ex président de l'exécutif des Musulmans de Belgique et de l'imam Mohamed Toujghani ayant fait récemment l'objet d'un OQP (Ordre de quitter le territoire).
Sans aller jusqu'à affirmer que le défunt imam roulait pour les services marocains, les démarches exceptionnelles exécutées par l'état marocain en faveur du transfert de sa dépouille posent la question de son statut dans les dispositifs de ces services.
L'imam Nouhi avait accueilli en 1983, le chanteur vedette marocain Abdelhadi Belkhayat qui avait été dirigé vers Mustapha, l'ex guide touristique tangérois, par un autre chanteur vedette marocain Said Ziani, lequel Said avait abandonné la chanson pour se consacrer au Maroc, à la promotion de la doctrine de Tabligh.
Said Ziani lors de son repentir et son arrivée sur le "droit chemin"
Ce fut ce Ziani qui procéda au recrutement de Belkhayat avant de le confier aux bons soins de Mustapha Nouhi.
A Bruxelles, Belkhayat s'était lié d'amitié avec le conseiller communal socialiste ten noodois Abdeslam Smahi, lequel Smahi avait introduit Belkhayat dans le bureau de feu le bourgmestre Guy Cudell.
Aussi bien Smahi qu'Abdelhadi Belkhayat avaient durant le séjour belge du chanteur, effectué sous la supervision de feu Mustapha Nouhi, une Omra (petit pèlerinage vers la Mecque) et fait un crochet par le Pakistan afin de perfectionner leur connaissance de la doctrine Tablighi.
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