dimanche 13 mars 2022

Pourquoi Jean Luc Melanchon risque - il ...

 .

...de créer la surprise.


Le petit tangerois Jean Luc, sur le dos de l'âne de son père 

Parce que tout d'abord, il fut mon voisin à Tanger durant la décennie 1950. 


Non, blague à part, ce n'est pas pour cette raison que JLM est en mesure de passer le doigt dans le nez, le premier tour des présidentielles françaises.


Il est vrai aussi que le petit Jean Luc est né en 1951 au quartier tangerois de Souani où son père était responsable de la plus grande centrale télégraphique de la ville portuaire.


A proximité du Télégraphe (un immense pylône haut de près de 100 mètres), nous, enfants de ce quartier verdoyant, nous retrouvions quasi chaque soir pour jouer au foot sur le terrain d'El Merja (lac ou flaque), voisin de la maison de la famille de monsieur Melancho'.


JLM ne fréquentait pas les enfants du quartier; son père ne le voulait pas, mais il n'était pas rare de le rencontrer à la grande boulangerie de Souani, où, avec sa mère, il venait chercher ses baguettes. Surtout le week end. 


Bref, le propos ici n'est pas de conter la vie tangeroise des Mélanchon, mais d'apprécier objectivement les chances de Jean Luc pour ce qui se rapporte au scrutin du 10 avril prochain.


Premier atout et pas des moindres, alors que tous les candidats en lice aujourd'hui ont promu des thématiques qui se révèlent présentement, si pas caduques, du moins dépassées par les événements imposées par Vladimir Poutine, JLM est le seul candidat qui, depuis des mois, s'est accroché aux questions sociales et économiques qui intéressent les gens.


Lepen, Zemmour et Pecresse ressemblent à ces étudiants qui, durant le second semestre ont préparé l'examen de fin d'année en tablant sur les thèmes de l'islam, de l'immigration et du grand remplacement, pour que le jour de l'examen, ils se retrouvent avec plein de questions se rapportant à Poutine et surtout aux préoccupations sociales des françaises et des Français.


 Questions auxquelles, ils n'ont préparé aucune réponse.


Jean Luc Melanchon possède plusieurs longueurs d'avance sur ses adversaires - Macron y compris - sur cet important chantier 


Le deuxième point qui avantage JLM sur ses concurrents de droite, est celui qui se caractérise par le vide sidéral à gauche de l'échiquier politique et le peu de charisme dont jouissaent les candidats Ecolo et Communiste.


Montebourg et  Taubira ont jeté l'éponge dans une totale discretion. Tandis que Hidalgo et Poutou qui n'ont rien compris à l'importance de ce scrutin, broient du noir en sachant que le ridicule les attend en bout de piste.


Rusé comme un sioux,  Melachon accorda son parrainage à Poutou, sachant qu'au second tour, l'anarchiste ne pourra que lui renvoyer l'ascenseur.


Troisième point de force: l'électorat musulman.


Là,  il n'y a pas photo. Cette manne électorale tournera le dos aux droites extrêmes et à Macron et votera en très grand nombre pour JLM.


Quatrième atout Melanchonien: Les réservoirs de l'électorat basiste de la gauche traditionnelle, surtout au second tour.


 Puisque la -Haine- qu'affectionne les bases des partis de gauche à Macron, profitera à n'en pas douter à JLM.


Cinquième point: le refus de Macron de débattre avec les autres candidats dénote non seulement du mépris dans l'attitude du banquier des Rotchild, mais une certaine crainte de se voir descendre lors de rencontres télévisuelles qu'affectionne le fort en gouaille JLM


Macron, et c'est ce qu'espère JLM, ne pourra pas se débiner lors du classique débat d'entre les deux tours. Et là,  sans surprise aucune, Melanchon, s'il passe le premier tour, le démolira haut et court.


Enfin, il n'existe aucun candidat en lice dont les troupes remplies de convictions, écument nuit et jour les régions de la France en cela compris, celle de l'hexagone profond.


Je parie mon œil en verre que Jean Luc arrivera deuxième à l'issue du premier tour de cette présidentielle

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