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de sécurité de l'ONU
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Le grand gagnant du vote intervenu aujourd'hui au Conseil de sécurité de l'ONU au sujet du Sahara occidental, n'est autre que l'état sioniste.
De fait, parvenir à une solution juste et durable qui satisferait les aspirations du peuple sahraoui, aurait mis à mal la stratégie israélienne visant à provoquer un conflit armé entre le Maroc et son voisin l'Algérie.
Israël n'est pas venu dans la région du Maghreb pour œuvrer en faveur de la paix entre les peuples de cette région, mais bien pour déstabiliser au maximum les pays maghrébins.
La monarchie marocaine qui a cédé aux très fortes pressions américaines et accueilli les sionistes sur le territoire marocain, commet une grave erreur stratégique qui conduira sans doute à sa perte.
Car Israël qui vise à briser la résistance des Algériens contre ses plans diaboliques, sait pertinemment qu'un conflit armé ouvert entre l'armée algérienne et celle du roi du Maroc, conduirait irrémédiablement au démantèlement des deux pays, voire à leur dislocation, si ce n'est à leur disparition de la carte du Maghreb
Une année supplémentaire de statut quo, décidée par le conseil de sécurité est largement suffisante à Israël pour mettre à exécution ses projets destructeurs.
Pour cela, il mise sur une réaction violente de l'Algérie qui n'est pas satisfaite de la résolution 2654 votée aujourd'hui par l'ONU, à l'initiative des Américains.
Il est un fait certain que l'état algérien qui a refusé depuis toujours de reconnaître une quelconque implication dans le conflit opposant le F.Polisario au Maroc, rejettera cette nouvelle résolution qui l'invite à prendre part à des tables rondes auxquelles la Mauritanie et le Maroc sont également invités.
L'Algérie qui est consciente du piège dans lequel chercheront à l'entraîner tant Israël que le Maroc, celui d'une confrontation armée, fera tout pour éviter de tomber dans ce traquenard.
Mais rester les bras croisés face au complot marocco - sioniste qui tend à l'entraîner dans un grand conflit armé régional, l'Algérie qui se trouve engagée dans des mega - projets de développement économico - industriel grâce aux recettes gazières qui vont crescendo, réfléchira à deux reprises avant d'engager son armée dans une guerre avec le Maroc.
Plusieurs options s'offrent à elle:
L'une d'elles serait de "lâcher les mains" du Polisario et le doter d'armements susceptibles de faire plus mal aux troupes marocaines retranchées derrière le mur du sable érigé par le Maroc au Sahara.
L'utilisation de drones kamikazes iraniens pourrait constituer un aspect de ce renforcement des moyens militaires du Polisario.
Une seconde option pourrait être de couvrir des incursions et des attaques du Polisario en terres marocaines. Les faucons du mouvement indépendantiste brûlent de passer à une cadence militaire supérieure que les dirigeants algeriens ont toujours empêchée.
Après la réunion de la Ligue Arabe qui se tiendra à Alger les 1er et 2 novembre 2022, il est plus que probable que l'Algérie, impatiente d'en découdre avec l'armée marocaine, engagera des hostilités, certes limitées, mais qui pourraient rapidement se transformer en une vaste confrontation militaire.
Israël boit du petit lait
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