Les écuries d'Augias ...

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...de l'ère Cudell, à Saint Josse (série)

Guy Cudell, le maieur qui adorait la belle gente féminine 

Jean Sauwen, le plus fidèle ami du bourgmestre Guy Cudell.

Jean Sauwen était échevin de l'instruction publique (entre autres) et fonctionnaire au ministère des finances. Et plus tard directeur de département à la Communauté française.

A Saint Josse, dans les années 1980, il avait pris la présidence de la section ten noodoise de la Mutualité socialiste (Chaussée de Louvain). 

   

Sauwen avait monté un comité local de cette section mutualiste qu'il présidait. Ce comité était essentiellement composé de membres de la section PS appelée Ligue ouvrière. 

Ce groupe se réunissait une fois par mois pour planifier des activités pour ses membres et sympathisants. 

Feue Anne Sylvie Mouzon, Luc Fremal, Viorica Iliescu, Josée Vandebemden, Jules Sporen du SPA local, Luce Hautier, Smahi Abdeslam et votre serviteur ainsi que d'autres membres du PS local faisaient parti de l'assemblée générale de la section Mutualiste ten Noodoise.

Jean Demannez y venait de temps à autre jeter un œil à nos réunions qui se tenaient à l'arrière salle de la Mutualité. 

Cela s'était passé en 1989. La section mutualiste s'était proposée d'organiser un dîner ouvert aux ten noodois.

Jean Sauwen en tant que président avait confié une quantité de tickets de réservation à ce repas à tous les membres du comité de la mutuelle, afin de les écouler au prix de 20 francs belges le ticket.

Une semaine avant la tenue de ce dîner qui devait avoir lieu au centre culturel neerlandophone De Doejse, Sauwen convoqua une réunion des membres de la section mutualiste pour faire le point sur le nombre de tickets vendus et procéder à la répartition des tâches lors de la soirée. 

Tous les membres présents remirent à Jean Sauwen les montants provenant des tickets vendus de même que les billets invendus.

Tous? Non. Luc Fremal et Jules  Spoorenn, deux leveurs de coudes comme Saint Josse n'en avait jamais connus, tournèrent autour du pot durant toute la réunion pour ne pas remettre l'argent récolté.  Il s'agissait, si mes souvenirs sont bons, d'un montant de 1700 francs belges.

Devant l'insistance du président Sauwen, Jules Spooren qui ne déssoulait qu'occasionnellement, finit par reconnaître que tant Luc Fremal que lui même avaient dilapidé le fric provenant de la vente des tickets en verres de bière durant une très longue nuit de beuverie.

Quelle ne fut grave la colère de Jean Sauwen qui prit Luc fremal par la gorge jusqu'à l'étranger, exigeant de lui la remise dans les 24 heures du montant collecté par lui même et son compagnon de soulardise Jules Spooren.

N'était ce l'intervention de la très corpulente Viorica Iliescu qui vola au secours de son amant Fremal, l'actuel président du CPAS, qui harcelait toutes les femmes de la Ligue ouvrière, aurait pu laisser sa peau.

Prochain recit: qu'est devenue la belle maison de feu Guy Cudell, sise rue de la Pacification?