samedi 10 décembre 2022

Coupe du monde de football: pourquoi cet engouement qui ...

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...prend des allures hystériques chez les Marocains


Ancien détenu du bagne mouroir de Tazmamart, Ahmed Merzouki rejoint les Tabbala"


Muni de l'épée à deux pointes d'Ali gendre du prophète, Soufiane Mrabet promet la décapitation aux joueurs espagnols


1 - Parce que rares, très rares furent les occasions qui leur permirent de briller en sport.


Aux dernières rencontres olympiques s'étant deroulées l'été passé et comme Aouita et El Guerrouj avant lui,  un seul coureur de fonds marocain, Soufiane Bakkali, s'est illustré dans plusieurs capitales européennes lors des meetings olympiques qui s'y sont déroulés. 


Le Maroc tout entier a vibré aux exploits de cet athlète durant des semaines et le nom de Bakkali fut sur toutes les lèvres.


A part ce champion, aucun autre marocain ne s'est distingué dans l'une ou l'autre discipline olympique durant la saison écoulée et celles qui l'ont précédées.  


Ni en natation, sachant que le Maroc dispose de 3000 kilomètres de côtes atlantiques et méditerranéennes, ni en équitation alors que les chevaux marocains cloisonnés dans le haras royal et ne sortent que rarement pour parader lors d'exhibitions organisées sous la haut patronage du roi ou de son frère. 


Quelques rares réalisations  dans le domaine des arts martiaux ou de la boxe thaïlandaise (karaté ou Taekwndo notamment) donnent l'occasion à quelques sportifs marocains de sortir quelque peu de l'anonymat.


Hormis ces disciplines,  aucun marocain n'a remporté une médaille olympique dans des sports tels que lancer de disque ou du javelot, saut en hauteur, en longueur, triple saut ou saut à la perche. 


L'escrime est un sport inconnu au Maroc de même que l'héptathlon ou le décathlon ou encore les courses de distances courtes ou moyennes, tels le relais 400m, les 100m ou 100m haies, la marche.


Le vélo n'en parlons même pas. 


Le roi du Maroc, et le ridicule ne tue pas heureusement, sinon Mohammed VI serait déjà six pieds sous terre depuis belle lurette, est surnommé par les médias indigènés "le premier sportif du royaume".


Et les rares fois où des athlètes marocains s'illustrent de ci de là, l'ensemble de ces médias annoncent "un coup de fil royal" donné au champion du jour


Le tennis, le ping pong, le basket, le volley Ball ou le handball n'ont quasi jamais remporté de médailles d'or, d'argent ou de bronze ou même de cuivre ou de zinc au Maroc lors de grands meetings internationaux


Pourtant la Fédération royale (toutes les fédérations sont royales) compte parmi celles qui disposent de plus de finances en Afrique.


Son président à vie, l'indéboulonnable Ahizoun, proche ami du commandeur des croyants, n'a jamais été appelé à fournir des évaluations liées aux rendements plus que médiocres - ridicules - de son travail à la tête de cette fédération


Sa gestion du consortium des téléphones au Maroc Ittissalat Al Maghrib, propriété du holding royal, ne lui laisse guère le temps de le faire.


Le Marocain le plus lambda vous dira que la sélection des athlètes par ce président et sa cour rapprochée obéit davantage à des considérations clientélistes appellées au Maroc "Bak Sa7bi - Ton père est mon ami- qu'à des critères rigoureux et professionnels.


Pour ces raisons et d'autres, les Marocains qui n'ont quasi jamais remporté des médailles et partant manquant d'occasion de fêter des victoires, s'accrochent à la moindre prouesse que réalisent leurs rares athlètes. 


Ce qui donne un éclairage quant à la liesse démesurée qui tourne à l'hystérie aujourd'hui, lorsque la sélection "marocaine venue d'Europe" remporte des victoires contre des équipes européennes. 


2 - La peur de la répression 


Un autre élément explique le grand défoulement actuel qui marque la joie des Marocains, celui du dénuement et de la pauvreté et surtout de la répression implacable qui empêche ce peuple de descendre dans les rues pour réclamer ses droits.


Alors, tant qu'à faire et puisque les cellules des prisons accueillent tout porteur de revendications réclamant plus de droits et de justice, les Marocains se rabattent aujourd'hui sur des manifestations de joie qui ne leur procurent aucune réaction hostile de la part du roi prédateur.


La charge tentionnelle est ainsi évacuée avec la bénédiction de Mohammed VI dont les forces répressives contrôlent jusqu'aux moindres signes de révolte. 


Même les intellectuels de "gôche" tels Boubker Jamai, Fouad Abdelmoumni, Nabila Mounib ou Ahmed El Merzouqi et d'autres,  se sont résignés à s'aligner sur le discours voulu par le palais à cette occasion.


Le désir- à peine caché- du roi 



Le désir à peine dissimulé du roi des pauvres est de remporter la coupe du monde 2022 pour pouvoir rebondir et bénéficier de 4 années de despotisme absolu. 


Car, si ce "miracle" espéré par le roi prédateur devait se réaliser,  la sélection marocaine serait qualifiée d'office pour le mondial 2026, ce qui fera que le seul discours qu'entendront les Marocains, sera celui de l'alignement inconditionnel derrière sa majesté et derrière la sélection formée par les enfants des immigrés marocains


On peut même dire que toute contestation de cette ligne sera réprimée avec vigueur car la sélection marocaine et son entraineur seront  élevés au rang des fondamentaux et des sacralités du royaume, comme l'est le monarque absolu, le Sahara et l'islam.


Le roi voit plus loin puisqu'en cas de victoire en finale, non seulement la sélection marocaine serait qualifiée pour 2026 mais pourrait obtenir auprès des pourris de la Fifa, l'organisation du Mondial 2030 au Maroc.


Les amis du roi au Golfe de même que le lobby sioniste qui prend possession du Maroc feront tout et même davantage pour que cet objectif soit atteint.


Les contestataires et les droidelhommistes au Maroc n'ont qu'à bien se tenir. Certains anciens gauchistes l'ont d'ores et déjà assimilé. 





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