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...qui a fait déborder le vase de la patience
En 2022, 13 personnes ont été abattues par la police française, souvent dans des zones délaissées des grandes villes hexagonales.
Avant l'année précédente, d'autres "bavures" policières qui ont tendance à devenir banales, ont été enregistrées sans qu'aucune enquête sérieuse n'ait été réellement diligentée.
Souvent et en l'absence d'enregistrements vidéos, les versions des policiers coupables ou témoins de ces dépassements, sont les seules à être prises en compte.
Ce sont ces situations qui poussent aujourd'hui les jeunes des quartiers défavorisés d'une France embourbée dans un climat sécuritaire plus que tendu, qui peuvent expliquer, sans les justifier, les réactions violentes dont on ne sait jusqu'où elles peuvent conduire.
La circulation virale de la vidéo du drame intervenu à Nanterre montre clairement - et nonobstant les explications et les justifications de syndicats policiers proches de l'extrême droite - que le meurtre est on peut plus flagrant.
Les jeunes qui manifestent présentement par milliers dans différentes régions de France ne veulent plus que la complaisance des autorités politiques envers les bavures policières couvrent le meurtre de l'adolescent Nahel.
Ils sont révoltés par ailleurs du traitement médiatique de ce drame qui permet à des policiers de présenter sur les plateaux des televisions, la victime comme un délinquant notoire disposant d'un casier judiciaire chargé.
Ce qui est aux antipodes de la réalité.
Nous venons d'apprendre à l'instant que le procureur de la république vient de déclarer que le meurtre de Nahel par le policier est qualifié d'homicide volontaire.
Cette qualification pourrait avoir pour résultat de faire baisser la tension de la Marche blanche à laquelle a appelé la mère de Nahel
Ces traitements policiers violents dont sont victimes des jeunes des "quartiers", ne sont pas l'apanage des autorités policières et judiciaires françaises.
L'on se souvient de l'affaire liée à la mort de ce jeune anderlechtois du nom de Adil qui fut victime d'un tamponnement effectué par un véhicule policier contre sa moto. Il succomba suite à ses blessures.
Le procès de cette affaire est fixé au mois de septembre de cette année.
Mais le "Non lieu" demandé par le parquet de Bruxelles fait craindre à la famille de la victime un enterrement de première classe après l'enterrement de leur enfant de 19 ans.
Ceci alors qu'un nouvel élément a été relevé dans le comportement du policier auteur du tamponnement de la moto du jeune défunt, que des collègues du commissariat décrivent comme raciste
Sorour est le prénom de la bruxelloise de 46 ans, ayant été découverte morte, janvier passé, dans sa cellule au commissariat de la rue royale à Bruxelles.
La version du suicide avancée par la police ne convainc personne puisque des précédents semblables à la mort de Sorour avaient été relevés par le passé au sein de ce commissariat.
Si la police constitue un corps ayant pour mission de défendre tant les citoyens que la démocratie et l'état de droit, les dérives sécuritaires conduisant au bafouement des droits des citoyens à l'atteine à leur sécurité et surtout à leur vie, ne peuvent être admises.
👍👍👍
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