samedi 16 mars 2024

Défi a t il encore...

 

...sa place en tant que parti politique ?


Défi ? C'est le type à gauche de la photo




En squattent une grande salle à l'ULB pour élaborer sa liste régionale, Défi a violé la scro - sainte indépendance de ce temple du savoir bruxellois.

Rien à l'avenir ne s'oppose dès lors, à ce que cette institution prête ses locaux à des structures musulmanes, catholiques ou boudhistes pour y effectuer leurs prières


Né au milieu des années 1960, dans la foulée des marches flamingantes sur Bruxelles et des vociférations "Walen buiten" émanant des étudiants de l'université de Leuven parmi lesquels on pouvait rencontrer Ludo Martens le fondateur d'Amada -PTB, le Front démocratique des Francophones FDF, n'a aujourd'hui, aucune raison ni justification pour exister encore.


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Quand Ludo Martens, fondateur d'Amada et du PTB criait "Walen Buiten" avant de crier "Bourgeois buiten'

https://www.revuepolitique.be/ludo-martens-le-dernier-communiste/


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Tout le capital sympathie du FDF acquis durant les années septante et quatre vingt, lorsque Bruxelles se les gelait au fond d'un congélateur et qu'elle faisait l'objet d'appétits flamands à travers les diverses réformes de l'état belge dont la capitale était  convoitée par les partis flamands, ne fait plus partie de nos réalités d'aujourd'hui et constitue de l'histoire ancienne

En effet, en 1989, la Région bruxelloise est coulée dans le béton de notre constitution et le FDF s'y plie nonobstant quelques reproches qu'il avait émis à cette époque et adressé par la suite aux partis dominants (socialistes, libéraux et chrétiens) quant à l'aboutissement du processus fédéral auquel il s'était plié, le nez dans le caca!

Depuis cette époque, le FDF, devenu Défi, privé des envolées lyriques de la lutte contre les prétentions flamandes, n'a eu de cesse de se battre et se débattre pour tenter de subsister. 

Sauf que son fonds de commerce "bruxellois et francophone" avait fait place à la réalité économique et sociale et surtout à la transformation démographique et ethnique nouvelle que Bruxelles n'a cessé d'enregistrer.

Certains leaders - excusez l'usage de l'anglais -, comme Gosuin ont bien essayé l'importation de France de la dimension écologique en faisant une confiance aveugle à son ami François Roelants du Vivier, qui lui même ne jurait que par Brice Lalonde, fondateur hexagonal de Génération écologie.

Mais sans troupes vertes ni associations du "milieu environnemental" sur le terrain, cette tentative cala.

C'est que sur la place belge, Ecolo avait occupé politiquement cet espace.

Appuyé par Bernard Clerfayt, le même Gosuin essaiera l'introduction au sein du FDF, de la formule sociale et économique, mais c'était sans compter avec la mainmise du PS sur l'électorat des "Sans - dents" - de la capitale.

Depuis, orphelin du combat initial francophone, et n'ayant trouvé aucun angle d'attaque susceptible de séduire l'électeur bruxellois, Défi végète et se bat pour s'accrocher.  Il se cherche.

La malheureuse expérience de la coupole FDF - MR, voulue par Maingain et détricotée par lui, a fait long feu.

Spaak, Payfa, Nols, Defosset et Clerfayt père ne sont plus là. 

Le FDF dont aucune section, hormis celles de Schaerbeek et d'Auderghem, et un petit chouya à Woluwe Saint Lambert, ne fonctionne plus. C'est est un parti voué à court terme à disparaître. 

A l'occasion des gesticulations Maingainiennes auxquelles nous venons d'assister ces dernières semaines dans le cadre de l'élaboration de sa liste régionale, Défi a montré qu'il a atteint le fond du fond et qu'il continue à creuser.

Maingain vit mal ses échecs dont celui d'avoir voulu en vain créer des sections Défi chez Magnette.

Il n'admet pas avoir perdu la main au sein de "son" parti et accepte mal que François De Smet qu'il considère comme sa chose et sa créature, veuille échapper à son emprise.

La liste est faite autour des vieilles "gloires" du FDF ou plutôt de leur progéniture et autres ayants droits.

Je gage qu' incessamment sous peu, nous assisterons à l'une ou l'autre dissidence ou même scission dans ce parti, occupé à rendre l'âme 



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