mercredi 3 avril 2024

Les candidats marocains...

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...n'ont jamais été un plus pour le MR

 




Le blog Bruxellois, sûrement décortiquera le passage au PRL, devenu MR, de trois "cadres" marocains (Mostafa Ouezekhti, Mohammed Tijjini et Latifa Ait Baalla) ayant séduit les dirigeants de ce parti, avant de chuter lamentablement.

Comme on le découvrira dans ces présentations, ces trois personnes ont de commun, leur allégeance inconditionnelle à la monarchie marocaine

Malgré ses échecs essuyés à travers ces "ouvertures" vers des candidats belgo - marocains à Bruxelles, le MR continue de s'entêter.  

Là où les précédents leaders chefs blancs du MR bruxellois se sont plantés, Georges Louis Bouchez, plus malin que lui tu meurs, pense pouvoir transformer l'essai Handichi en une démonstration destinée à démentir les bourdes de Louis Michel, Simonet, Ducarme père et autre Hasquin

 

Aujourd"hui, Mostafa Ouezekhti 

 

Le banquier président du FC  Atlas 


Au début des années 1980, le Maroc qui disposait déjà en Belgique d'une antenne de la Banque Chaabi, décide d'inaugurer une seconde entité bancaire à Bruxelles: il s'agit de la Tijari -Wafabank.

Un jeune cadre, du nom de Mohammed Figuigui, est nommé  directeur de cette antenne bancaire marocaine à Bruxelles.

Guère plus tard, le poste sera occupé par le jeune président du Club de football molenbeekois Atlas, Mostafa Ouezekhti.

 

L'Iris de l'Intégration 

 

L'association des Nouveaux Belges Démocratie Plus qui venait de voir le jour et dont j'assurais le secrétariat général, réunit dix journalistes bruxellois pour former un jury ayant pour mission de désigner à Bruxelles, la personnalité issue de l'immigration susceptible de recevoir l'IRIS DE L'INTEGRATION.

Après trois mois de débats au sein de ce jury, le choix des femmes et des hommes des médias se porte sur le Club Atlas de Molenbeek, présidé alors par le jeune banquier Mostafa Ouezekhti

Ce fut en présence de Charles Picqué, alors ministre président de la Région de Bruxelles Capitale, que le prix Iris de l'intégration fut remis au centre culturel Jacques Franck de Saint Gilles, par le président de Démocratie Plus Adil Fakih et le grand Charles, patron de la Région bruxelloise

L'actuel échevin bruxellois, Ahmed El Ktibi avait joué un rôle de premier plan pour la réussite de cette initiative 

Jean Claude Vantroyen, journaliste au SOIR et membre du jury de l'IRIS, écrira en juin 1992:

"LA REGION SE PREOCCUPE DES DETENTEURS DE L'IRIS DE L'INTEGRATION: TROUVER UN STADE POUR LE FC ATLAS"

Comme cela devait se dérouler: différents partis bruxellois s'intéressèrent à Mostafa Ouezekhti qui finit, après avoir fait son marché, comme il le dira plus tard, par opter pour Ecolo.

Le choix par Ouzekhti de cette formation n'était pas dû au hasard. Voilà un jeune parti qui perce et qui qui monte, au sein duquel des places de premier choix étaient à prendre. Va donc pour Ecolo!

La difficulté de se positionner pour quelqu'un qui vient de nulle part, politiquement s'entend, et sans avoir été membre du mouvement, résidait à cette époque dans la sacro sainte Ecolo du nécessaire passage sous les fourches caudines du vote des militants

Mostafa Ouezekti fera fondre la glace des Drouart, Durant et autre Huytebroek avec son sourire charmeur semblable à celui de Brad Pitt dans Thelma et Louise, et par convaincre les dirigeants du parti vert de passer outre cet obstacle

 

Avouez !!!!

 Révolte au sein d'Ecolo

 

Et ce sera autour d'un dîner somptueux offert par le jeune cadre banquier dynamique à ces dirigeants Ecolo dans un restaurant  coté en périphérie bruxelloise que la décision fut prise de placer Mostafa Ouezekhti en place éligible sur la liste régionale bruxelloise.

Le lendemain de cette décision, Ecolo fera face à une série de démissions de militants issus de l'immigration ayant été mêlés à la création du mouvement. 

Aziz Ben Othmane, alors conseiller provincial Ecolo et Abdellah Dougna, cadre à la FGTB annoncent leur départ

A Saint Josse et dans d'autres communes, nombre de militants des sections Ecolo emboîteront le pas à Ben Othmane et Dougna

 

PRL

 

 En 1998, le banquier décide de passer au Parti réformateur libéral (PRL) avec armes et bagages. Louis Michel lui réservera un accueil triomphal (Une affaire Handichi avant l'heure)

Il déclarera qu'il s'était trompé en optant pour Ecolo et que son destin en tant que banquier, lui indiquait le chemin de la formation bleue.

Aux élections qui ont suivi et vêtu de la vareuse bleue, le député sortant Ouzekhti dut puiser dans le pot commun de la liste pour "parvenir" à être élu au parlement régional bruxellois.

Son électorat ne suivra pas

Il se présentera plus tard au fédéral, sans succès, malgré son intronisation par Daniel Ducarme comme vice -  président  du MR.

Entre-temps, quasi tous les dirigeants du PRL (Ducarme, Schepmans ...) visitèrent le Maroc sous la guidance de Mostafa.

 

Charles Michel sauve le soldat Mostafa 

 

Après ses déboires électoraux et la perte de son aura au MR, le soldat Mostafa fut sauvé par le fils Michel, alors ministre de la Coopération au développement, qui le nomma comme fonctionnaire belge au sein d'une banque situé au Rwanda "La COGEBANK" et dont la vocation est de venir en aide aux paysans de ce pays.


Expulsion manu militari de Kigali

 

En 2015 alors qu'il était PDG de la COGEBANK, il fut expulsé de ce pays par les autorités rwandaises qui l'accusaient " "d'activités contraires à celles qui étaient inscrites sur son permis de résidence"

 Le site médiatique rwandais IGIHE précisant qu'il était "soupçonné d’activités politiques ténébreuses", accusé par des membres du personnel "d’avoir chassé de leurs fonctions 9 chefs de département dans des circonstances obscures

Source: Site rwandais IGIHE
Le 13 septembre 2015 à 06:00
 

En Belgique, et à ma connaissance, aucun média belge n'en a parlé. 

Informations prises au Maroc, Mostafa Ouezekhti aurait été pris en flagrant délit d'activités en faveur du royaume de Mohammed VI

Ainsi se termine la carrière d'un personnage haut en couleurs, en qui le MR avait placé beaucoup d'espoirs, mais qui n'apporta aucune plus value à ce parti.

GLB et Leistert devraient étudier cette expérience, car Handichi qui a trahi ses camarades du PTB après une longue vie en commun, pourrait trahir ses nouveaux protecteurs


 
 
Vendredi 5 avril : le cas Tijjini

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