lundi 26 août 2024

Le PSC de Saint Josse...

 .

...gloire et décadence


André Saint Rémy, dernier bourgmestre PSC de la commune de Saint Josse, auquel succéda le socialiste Guy Cudell en 1953

Tous les observateurs politiques qui se sont intéressés ou s'intéressent encore à l'évolution politique de la plus petite commune de Belgique, vous diront que cette municipalité n'a existé qu'avec l'arrivée à sa tête du socialiste feu Guy Cudell

D'une certaine manière ils n'auront pas tort si l'on devrait tenir compte de la longévité du règne de ce dinosaure de la politique bruxellois. 

Avant l'arrivée à sa tête, Guy Cudell qui succéda au PSC André Saint Rémy, cette entité fut gérée politiquement depuis des lustres par des hommes politiques émargeant au courant catholique belge. 

Saint Remy quitta en 1953 le maiorat qui sera occupé par Guy Cudell, mais n'abandonnera pas pour autant la politique locale puisqu'il resta comme conseiller communal aux côtés du maieur socialiste jusqu'en 1968.

Guy Cudell savait pertinemment que le PSC tenait au niveau national de solides leviers que la commune de Saint Josse pourrait actionner au profit des ten noodois. 

Le nouveau maieur socialiste était si conscient de la force du PSC au niveau local qu'il fit tout, pendant des décennies pour associer le parti catholique à la majorité qu'il chapeautait


Marchant côte à côte, PSC et PS ten Noodois

A tel point que les observateurs politiques qui s'intéressaient à la politique ten noodoise arrivaient difficilement à identifier comme PSC, la très catholique Pascalette Wigny, le fleuriste de la rue des 2 Eglises Pierre Lammerant également PSC ou Hubert Dradin, le chef de file du même parti social chrétien.


Pascalette Wigny 

Un coup de maître qui prit du temps à produire ses fruits: Cudell lança en 1982 sa liste du bourgmestre dans laquelle, il noya les figures connues du PSC.

Dradin devint premier échevin pendant plusieurs legislatures et ne quittait Guy Cudell que lorsqu'il devait retrouver son lit 

Les deux hommes etaient de toutes les inaugurations, de toutes les braderies, brocantes et autres distributions de bulletins scolaires aux élèves et lycéens de la commune.

On peut même dire qu'une grande amitié avait fini par unir les deux hommes. 

A telle enseigne que lorsque Guy Cudell inaugura la méthode Freinet en lançant la Nouvelle école de la place Saint - Josse, ce fut le fils Dradin qui occupa le poste de prof de gym au sein de cette entité.

Hélas, sous Dradin, la section du PSC de Saint Josse ne promut aucun renouvellement de ces vieux cadres.


Feu Hubert Dradin

Et ce fut l'arrivée au PSC (Cdh) du jeune Jassin venu d'Ecolo qui décida Dradin à passer progressivement le témoin.

Ainsi Eric Jassin, en homme pressé, ambitieux  sans talents fédérateurs et outrageusement manipulateur qui va provoquer la chute rapide du Cdh à Saint Josse.

Refusant systématiquement l'écoute des membres de sa section, Jassin n'en fera qu'à sa tête : promouvant les Béni oui -oui, dégoûtant les faiseurs de voix et chassant ceux qu'il identifiait comme rivaux à sa personne, il finira par faire un vide sidéral autour de lui.

Nul en art de communiquer et de fédérer, mais "brillant" dans celui de remonter les uns contre les autres les membres de sa section, d'acheter les silences ou de caser les embêtants, il n'aura pas eu plus de deux legislatures pour plonger la section Cdh de Saint Josse dans une crise dont elle ne se relèvera pas.

Sa propension à se considérer comme l'incontournable boss à qui revient naturellement le droit d'occuper la fonction d'échevin, nonobstant ses scores négligeables en termes de voix de préférence, Jassin fera partir des rangs de la section cdh l'essentiel des militants bosseurs et engagés.

Faisant dans la démagogie bassement electoraliste, il se souviendra qu'il avait un père marocain portant le nom de Ramdani. Nom qu'il scotcha, le temps d'une campagne- celle de 2012 -: à son propre nom de toujours: celui de Jassin.

Aujourd'hui, disparu des radars en laissant derrière lui un champ de ruines semblable à celui de Gaza en 2024 ou de Dresde rasée par les alliés en 1945 , il est désavoué par les instances bruxelloises des Engagés qui lui refusent, de même qu'à son frère Ilyas, le droit de figurer sur la liste lors du scrutin du 13 octobre prochain.

Et c'est un inconnu au bataillon, un proche d'Emir Kir, qui surgit d'on ne sait où pour s'autoproclamer aujourd'hui leader des Engagés à Saint Josse après avoir essuyé un revers aux Régionales du 9 juin passé sous la vareuse de ce parti (les Engagés)

Said Benhammou a la stature de Bud Spencer et n'a d'autre programme que celui de la nécessité de ramener la sécurité à Saint Josse.


Said Benhammou, à droite de la photo

Il est descendu bien bas le PSC - Cdh - Engagés à Bruxelles et à Saint Josse en particulier.




2 commentaires:

  1. Le fils Dradin est devenu directeur de la Nouvelle Ecole.

    Le nom "Ramdani" a été ajouté sur ses affiches lors de la campagne régionale 2014 pas 2012. Il ne le refera pas en 2018. En 2019, pas candidat, non repris par le cdh, c'est Ilias Ramdani qui était candidat. Donc l'expérience de rajouter ce patronyme ne fut en effet que celle d'une seule campagne.

    Dur dur de remplir une liste à Saint-Josse et lui trouver un leader capable de ramener assez de voix.

    Dommage que vous n'avez pas parlé de la raclée monumentale que la liste de Jassin s'est prise en octobre 2018.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement, le fils Dradin est devenu plus tard diront de la NE.

      Supprimer