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...s'entassent dans des cellules insalubres
Une image qui n'a pas besoin d'être commentée
L'ex détenu belgo - marocain Ali Aaras raconte son calvaire dans les prisons marocaines. Âmes sensibles s'abstenir
Depuis le début septembre 2025, lors des dernières manifestations organisées par les jeunes de la "Géneration Z" dans la plupart les villes marocaines, les violences policières ont été d'une férocité sans précédent.
Cette répression policière s'est accompagnée de milliers d'arrestations de jeunes filles et de jeunes garçons descendus dans les rues pour protester contre la détérioration des secteurs de la santé et de l'enseignement publics mais aussi contre la généralisation de la corruption au sein de toutes les institutions marocaines.
Des morts sont tombés à Agadir par balles réelles tirées par la police sous le prétexte de détériorations de biens publics et privés, contredit par de nombreux témoins mais surtout par une enquête de terrain, effectuée par l'Association marocaine des Droits de l'homme
Si des milliers de jeunes arrêtés à cette occasion ont été relaxés, des milliers d'autres ont été condamnés lors de procès expéditifs, souvent sans être assistés d'avocats.
Des peines très lourdes de prison ont été prononcées à l'encontre de ce jeune public.
En solidarité avec ces jeunes réprimés, de nombreuses marches et autres manifestations ont eu lieu en Europe, notamment à Paris et à Bruxelles.
Au Maroc, loin d'être intimidés par cette répression non justifiée, les jeunes continuent d'investir les rues et les places, répétant les mêmes revendications
Des prisons déjà vétustes et générant des maladies graves
De nombreuses organisations de défense des Droits de l'homme n'ont eu de cesse depuis des années de dénoncer les conditions inhumaines de détention prévalant dans ces geôles d'un autre âge.
De son temps de règne, le défunt roi Hassan II Hassan II avait nié l'existence même de la prison mouroir de Tazmamart où, coupés du monde extérieur, des prisonniers politiques, dont des mineurs, croupissaient dans des cavernes obscurs et sans aucune assistance de quelque nature que ce fut.
Longtemps nié par Hassan II, le bagne mouroir de Tazmamart fut finalement fermé par le défunt roi
Aujourd'hui, les milliers de jeunes et même d'adolescents de la mouvance Gen Z, viennent s'ajouter aux dizaines de milliers de prisonniers souvent condamnés dans des affaires de droit commun
Les partis dits de l'administration détournent le regard
Devant leur propre existence et les priviléges qui leur sont consentis par le bon vouloir du monarque marocain de "droit divin", tous les partis politiques, de droite comme de gauche, représentés au parlement de Rabat, évitent de soulever la lancinante question des atteintes aux droits humains au Maroc.
Le Conseil royal des droits de l'homme présidé par une ex gauchiste, récupérée par le Palais se tait en Amazigh, en Arabe et en Français face à ces graves atteintes aux droits élémentaires de l'Homme marocain.
Avant elle á la tête de cette structure royale, un autre gauchiste du nom de Driss El Yazami, militant jadis d'une structure française droitdel'hommiste, avait entrepris un véritable périple international, payé par les deniers publics pour donner du Maroc l'image idyllique d'un état où les droits de l'homme étaient pour ainsi dire, sacrés.
Or, tout un chacun au Maroc sait, sans pouvoir l'exprimer, que tant les organes policiers que ceux émargeant à la Justice, fonctionnent à partitr des instructions dictées par le roi Mohammed II.
Demandes éparses et timides de libération des détenus politiques
Face à ces situations insolubles, les élites progressistes se taisent. Car, les militants jadis engagés dans la défense des droits humains, ont eux mêmes été victimes de toutes sortes de rétorsions, (empoisonnements, intimidations, campagnes de diffamations etc)
Seuls quelques cadres osent encore réclamer la libération des milliers de détenus politiques, parmi lesquels figure l'octogénaire Mohammed Zian, jadis ministre des droits de l'homme sous le défunt Hassan II.
Âgé de 83 ans, l'avocat et ex bâtonnier de Rabat est détenu aujourd'hui, pour avoir demandé la restitution des richesses détournées par le roi et son entourage
Tout au plus, les rares voix qui osent demander la libération des détenus politiques, le font en quémandant la grâce royale en faveur de détenus qui eux, refusent cette grâce, estimant qu'ils sont innocents des délits que la police et la justice marocaines leur ont collé à la peau.


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