jeudi 1 août 2013

Marocains du monde (MDM) : En attendant Godot


Le ministre de la communauté marocaine à l'étranger, Maazouz promet la lune aux MDM....en 2030!
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Le plus sérieusement du monde, le ministre istiqlalien, - démissionnaire ?- Abdellatif Maazouz vient de lancer une de ces conneries, à laquelle, seuls les Cherchira, Saret et autres Mraizka, éternels quémandeurs d'une place au soleil du plus beau pays du monde, croient encore: Un plan visant à régler les problèmes auxquels sont confrontés les MDM, à l'horizon ....2030.

Un ministre délégué, qui ne parvient même pas à résoudre le problème de quelques centaines de familles marocaines, victimes en Hollande, du rabotage de leurs allocations familiales, peut il prétendre élaborer un plan, présenté comme intégré et global, visant, ni plus ni moins, que la résolution des problèmes d'intégration dans les pays d'accueil et ceux qui se posent aux millions de MDM, invités à investir au Maroc.

Un ministre qui assiste, impuissant, au coulage en eaux profondes, du centre culturel maroco - flamnd Daarkom et oublie au passage les engagements pris pour l'ouverture de 4 autres centres culturels en Europe, sensés aider à la convivialité et au maintien des liens culturels entre les MDM et leur pays d'origine.

Mettons d'abord les choses à leur place et appelons les choses par leurs terminologies.

1- Tout d'abord, il faut cesser de considérer les Marocains " dits " du Monde comme un tout homogène, semblable et évoluant au même rythme. 

De fait, comparer la situation des MDM d'Espagne, d'Italie ou de Grèce, qui après avoir perdu leur travail et le droit aux allocations de chômage doivent se cacher pour ne pas faire l'objet de ratonnades, de rafles et d'expulsions vers le Maroc, à ceux de Belgique, de Grande Bretagne ou de France, qui ont atteint malgré les difficultés d'insertion et la montée des méfiances à leur égard, un degré d'intégration citoyenne, très avancé, c'est se tromper sur les remèdes à apporter à chacune des situations, très particulières, prévalant dans chacun de ces pays.

2 - Il faut cesser de se bercer d'illusions en pensant que les MDM vont un jour songer à un retour définitif à leur pays d'origine. 

Dans certains pays, ceux que l'on s'entête à appeler Marocains du monde, n'ont de Marocain que le nom, puisque, dans ces pays d'Europe, ce public en est à la quatrième, voire cinquième génération.

Ces jeunes générations, qui n'ont connu le Maroc que lors des périodes estivales, lorsque, enfants ou jeunes adolescents, ils accompagnaient leurs parents lors des descentes à Tanger ou Nador, sont des citoyens à part entière des pays de leur naissance. 

Ils ont quasi tous acquis la nationalité belge, britannique, hollandaise, allemande ou française. 

Ils participent à la vie sociale, culturelle ou politique de leurs pays de naissance et ne sont nullement intéressés par le cirque politique marocain, animé par des charlatans incultes que sont les Chabat, Benkirane- "Fhamtini ouella la", et autres Hadj Nabil Benabdallah.

Ces rigolos ne les amusent même pas. Encore moins les élucubrations du sieur Maazouz, qui n'amusent, chez nous en Belgique, qu'un microcosme d'une quarantaine de mandails, menés par un comptable douteux, un caméraman obscur et un Karrouti, parlant difficilement le français. 

Un nombre de plus en plus croissant de ces jeunes de troisième et de quatrième génération, préfèrent aujourd'hui, dépenser leur argent  ailleurs qu'au Maroc, pour passer leur vacances: Cuba, Saint Domingue, La turquie, l'Egypte et même Israel constituent leurs lieux préférés de vacances.

3 - Ceux que les autorités marocaines appellent à investir au Maroc, sont les MDM résidant dans des pays à fort apport financier. 

Ce ne sont surtout pas les MDM d'Espagne, d'Italie ou de Grèce, qui tirent le diable par la queue, qui sont concernés par ces appels du pieds marocains à l'investissement au Maroc.

 Ces commerçants à qui l'état marocain miroite des retours financiers appétissants, pour les pousser à investir au Maroc savent, aussi bien en amont - difficultés administratives et tracasseries en tous genres - qu'en aval, persécution des auxiliaires du Makhzen, encore très actifs aujourd'hui, malgré les réformes sur le papier, que l'aventure comporte d'énormes risques.

Ils n'ignorent pas que la place régulièrement occupée par le Maroc, sur les listes de classement des pays où sévit la corruption,  atteste d'année en année, d'une stagnation inquiétante dans ce domaine.

En 2030...Incha Allah, Maazouz aura résolu tous ces problèmes...
     

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