mardi 4 février 2014

Les petits soldats de plomb du désert des Tartares

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L'espoir fait vivre... Mais la connerie, elle peut tuer

L'histoire se déroule dans un désert se situant très loin de toute civilisation ou urbanité. 

Un fort rempli de soldats attend dans ce désert une attaque des Tartares. 

Une attaque qui ne viendra jamais....Puisque de Tartares, il n y a nulle trace. 

En attendant cette attaque, la vie et l'ennui continuent dans le fort. 

De temps à autre, comme pour chasser cet ennui, des soldats se réveillent en pleine nuit et sonnent l'alerte, croyant que la tempête de sable qui traverse le désert, cache une attaque des tartares.

Un jeune officier arrive de la ville au fort, pour remplacer un vieil officier. Ce dernier a passé toute sa vie de jeune officier dans le fort attendant une victoire à remporter sur les Tartares. 

Il refuse de quitter le fort pour céder sa place au jeune officier....et rater sa victoire sur les tartares.

En fin de compte, face à l'entêtement du jeune officier à occuper la place, le vieux rentre dans sa chambre et se suicide

Le jeune officier qui ne croyait pas, lors de son arrivée, à l'attaque des Tartares, commence à prendre goût et à y croire. 

35 ans plus tard, il se suicide à son tour à l'arrivée d'un autre jeune officier venu le relever.

L'histoire de ces officiers et de ces soldats du désert des tartares est en tous points identique à celle des Mahou, Cherchira, Saret, Rayane et les dizaines d'autres courtisns qui espèrent qu'un jour ils seront parlementaires à Rabat, ou pour le moins, porteurs de valises de l'un ou de l'autre ministre marocain ou encore membres d'un conseil consultatif s'occupant de quelque chose au Maroc.

Leur désert ressemble à celui du jeune officier Drogo du fort du désert des Tartares. Ils s'accrochent à la moindre promesse d'un officiel marocain qui passe et disparait sans revenir les revoir.

Demandez leur: ils connaissent sur le bout des doigts les noms de tous les ambassadeurs qui se sont succèdés depuis 1964 (50 ans de quoi encore?), les noms de tous les ministres des marocains de l'étranger, qui sont passés par là depuis la fin des années quatre vingts. 

Les noms de tous les consuls, des vice- consuls et des attachés militaires, des attachés  DGED, de ceux du CCME, de telles fondations. etc...

Leur désert des tartares qu'ils n'ont pas cessé de traverser depuis des décennies, d'espoir en espoir et de valise en valise portée,  a rencontré une tempête lorsque le roi M6 a prononcé en 2006 un discours promettant toutes affaires cessantes, le vote des Marocains du monde aux législatives marocaines.

Puis une autre tempête (tartare) lorsqu'il y a près de trois ans une nouvelle constitution a été adoptée promettant également cette participation au vote marocain.

Puis plus rien, nada, nichts, walou comme vient de chanter El 7aqed. Ils mourront en attendant l'attaque du Tartare Bekirane ou du futur du futur du futur premier ministre et essaieront d'inculquer à leurs enfants, le syndrome du désert des Tartares.

De nouvelles têtes sont apparues récemment pour prendre la relève des vieux officiers MDM, qui n'attendent plus rien du désert des Tartares. 

Des têtes qui mettent leur espoir dans la parole d'un vénérable vieillard communiste, mis au rancart par son parti le PPS et soudain réssucité par un miracle islamiste pour devenir dialogueur de la société civile. 

Un très affable vieillard bien surveillé par un repris de justice islamiste

Ces nouvelles têtes sont tous des "Oustad" (prof) comme on l'a entendu dimanche passé à Bruxelles. Cela rappelle l'armée mexicaine de Zapata où il y avait plus d'officiers que de soldats.

MOURREZ DANS VOTRE DESERT, SI VOUS LE VOULEZ MAIS ARRETEZ DE NOUS CASSER LES OREILLES   

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Le Maroc ne fut jamais autant isolé...