samedi 24 janvier 2015

Les responsables des organisations religieuses turques...

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...ont passé un sacré savon au président de l'Exécutif des musulmans de Belgique et lui ont interdit de s'exprimer dans les médias

La semaine passée, très fâchés par les sorties médiatiques irresponsables du président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique, les représentants des principales associations religieuses turques de Belgique, ont exigé de l'intéressé de venir les voir à Schaerbeek, pour expliquer ses fameuses déclarations à RTL dont la fameuse injonction aux Musulmans de s'assimiler ou de partir.

L'un de nos interlocuteurs au sein de la communauté turque, Monsieur Bayraktar, nous a dit:

"Nullement convaincant dans ses réponses aux dirigeants de ces organisations, Noureddine Smaili, a prétexté le fait de ne pas avoir bien préparé son interview et jura de "ne plus tomber dans le piège" que lui a tendu le journaliste de RTL".

Ses interlocuteurs, eux, ne sont pas tombés dans le piège du président de l'EMB et lui ont signifié leur refus catégorique de le voir s'adresser aux médias à l'avenir.

Smaili a du accepter ce diktat à contre coeur et dut décliner l'invitation d'un journaliste de Belga, qui insistait pour l'interroger au sujet des opérations anti terroristes de Verviers.

Les responsables turcs réussirent à imposer à noureddine Smaili, leur option de déléguer auprès des médias, Mehmet Saygin qui répondit le jour suivant aux questions de Pascal Vrebos.

Suite à son passage chez Vrebos, Saygin a été mis sous pression par les associations religieuses turques, d'accepter la fonction de porte parole médiatique de l'EMB.

Lorsqu'on sait que l'accord secret, passé en 2013 entre Echallaoui et les Diyanet turques de céder la présidence de l'EMB à Goscun Beyazgul, directeur de l'institution religieuse d'Ankara, on comprend l'influence que les Diyanet et leurs satellites, peuvent exercer sur le président de l'EMB

Cet accord "secret" avait été conclu avant les élections des membres de l'EMB, intervenue en juin 2014. 

A cette époque, Echallaoui qui avait pris cet engagement était persuadé de son élection à la tête de l'organe chef de culte islamique.

Comme les résultats des urnes en ont décidé autrement, il sera difficile à Echallaoui, d'imposer le respect de cet accord à la mi - mandat, aux membres de l'actuel EMB.

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