dimanche 1 mars 2015

Méthodes fascistes à l'assemblée générale des Musulmans de Belgique

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D'étranges agents de surveillance pour contrôler 
l'entrée des membres de l'Exécutif des Musulmans de Belgique dans leurs locaux


Avant d'entrer dans le vif des "débats" qui se sont déroulés au sein des locaux de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), il est important de signaler que "quelqu'un" au sein de cette instance, a fait appel à des "vigiles" (certains parlent de gros bras recrutés par Echallaoui et consorts. Nous reviendrons sur l'identité de ces "vigiles" et de leurs commanditaires), afin de contrôler les accès aux locaux de l'organe chef du culte islamique

Cette présence dont personne, hormis Echallaoui et son homme de paille le président de l'EMB, n'était au courant, a crée d'emblée une tension supplémentaire qui s'est ajoutée à celles qui régnaient dans la salle de réunion, avant l'entame des débats.

"Très" bien encadrée par Salah Echallaoui et ses sbires, la présidente de l'AG a eu beaucoup de peine à initier les travaux de cette instance, tant les oppositions  à la dictature du président de l'EMB étaient perceptibles.

Sans évoquer quoi que ce soit en relation avec les problèmes et les dysfonctionnements graves que rencontre cet organe depuis un an ( l'élection de l'EMB a eu lieu le 8 mars 2014), cette présidente tenta de noyer le poisson en appelant à l'unité et à la réconciliation entre tous et en plaidant pour le retrait de la plainte des membres de l'EMB, plainte relative à l'imposition par l'ex ministre de la justice, du bureau de l'AG, comme partenaire de l'organe chef du culte des musulmans de Belgique.

Ceux qui s'attendaient à l'évocation par cette présidente des vrais problèmes dans lesquels se débat l'EMB,  sont restés sur leur faim.

Ces problèmes se rapportent à l'absence de démocratie et de transparence au sein de cet organe et à la mainmise d'une clique illégale sur ses rouages de fonctionnement, en dehors de toute participation des élus de l'EMB

A telle enseigne que ne tenant plus, de nombreux membres de l'EMB ont exigé d'avoir la parole pour exprimer leur malaise et leur mécontentement face à l'exclusion dont ils sont l'objet, de la part d'Echallaoui et de sa bande.

Mais la présidente préféra donner la parole à ceux qui partageaient ses options et refusa de l'accorder aux opposants.

Ce comportement dictatorial déclencha la colère de l'assistance et de nombreux membres de l'EMB firent le forcing pour s'exprimer nonobstant l'opposition de la présidente.

L'un après l'autre, les légalistes applaudis, dénoncèrent devant la quarantaine de membres de l'AG présents, la volonté d'Echallaoui et consorts de leur imposer un règlement d'ordre intérieur dont ils n'ont jamais débattu le contenu, la mise en place dans une totale illégalité de l'ASBL de gestion des finances de l'EMB, le recours au conseil d'état introduit par les membres légalistes de l'EMB, ainsi les sorties publiques dangereuses du président de cette instance.  

L'un après l'autre, les membres de l'EMB hostiles à la mainmise d'Echallaoui sur l'organe chef du culte, s'adressèrent à l'AG pour sortir le trop plein de colère et de révolte enfermée en eux depuis un an.

Un intervenant reprocha au président sa fameuse insulte aux musulmans sur l'antenne de RTL, lorsque Noureddine Smaili, déclara que les Musulmans n'avaient qu'à accepter les lois de ce pays ou partir chez eux.

"C'est vous qui devez dégager", assigna un membre en direction du président  

Un autre lui reprocha d'être un incompétent et un homme aux ordres. Un homme qui roule pour les intérêts autres que ceux des Musulmans de notre pays.

Malgré les appels de la présidente, à un retour au calme, les membres de l'EMB, outrés par leur exclusion de tout débat, se succédèrent pour charger les putschistes et réclamer le rétablissement de la légalité au sein des instances de la gestion du temporel du culte islamique.

Les éclats de voix parvenaient même jusqu'à l'extérieur de la salle de la réunion.

Poussé à apporter des réponses satisfaisantes aux griefs manifestés par les membres de l'EMB, le président de cette instance, pratiqua la fuite en avant en s'écriant.

"Ici, c'est moi qui décide"

Pour éviter que la situation ne dégénère, Ecahalloui et ses gros bras, préférèrent quitter la salle vers 23 heures sans avoir été en mesure d'apporter les éclaircissements aux revendications des légalistes de l'organe chef du culte.

 Jouant le pompier - pyromane -, le salafiste Nordin Taouil, qui officie sur la nullité médiatique d'Erroukhou, tenta d'intervenir pour plaider la réconciliation entre les uns et les autres.

Il fut remis à sa place par les membres restés dans la salle et invité à s'occuper de ce qui le regarde

Commentaire de Bruxellois surement 

Plus que par le passé, cet organe, censé gérer le temporel du culte islamique, se retrouve ultra divisé et incapable de fonctionner.

Ceux qui en son sein, roulent pour le Maroc et la Turquie, savent aujourd'hui, et après avoir manoeuvré grossièrement pour en prendre la direction, que l'EMB est en train de leur filer entre les doigts.

La patience des membres de cet organe aura été très longue, depuis que cet exécutif fut élu, il  y a exactement un an, le 8 mars 2014.

Ironie de l'histoire, le 8 mars qui commémore chaque année la Journée internationale de la femme, n'a pas inspiré les membres de l'Ag des musulmans de Belgique, pour désigner une personne de sexe féminin pour siéger au sein de cet organe

Les opposants au coup d'état d'Echallaoui auront tout tenté pour rétablir la légalité des urnes et rendre à César ce qui est à César et l'EMB aux membres qui furent démocratiquement élus en son sein, pour gérer les affaires des Musulmans.

Leurs dizaines de courriers envoyés au président pour réunir cet organe, furent traités par une fin de non recevoir systématique, pendant que cette gestion était illégalement usurpée par des personnes n'ayant rien à voir avec le mandat confié à l'EMB.

Le président de cet exécutif s'est cru assez fort pour édicter des fatwas par médias interposés, sans aval de l'organe chef du culte islamique et d'adhérer à des structures suspectes et intégristes, candidates à la collaboration avec la police pour la déradicalisation des jeunes musulmans, comme celle de Convergences musulmanes de Belgique, qui constitue un refuge pour des prédicateurs salafistes, hostiles à toute ouverture.

Il n'est pas à exclure que voyant l'opposition à leurs desseins prendre le dessus, les actuels putschistes au sein de l'organe chef du culte islamique, ne pratiquent la politique de la terre brûlée, si chère jadis, à Nixon et à Johnson au Vietnam.  

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