mardi 16 novembre 2010

Les amitiés dangereuses et suspectes d'un sénateur belge

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Pierre Galand ne soutient pas que le Polisario et ses protecteurs algériens....
Il ne parle pas des viols de femmes congolaises...Et pour causes...
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Extraits d'un article publié sur le site MAI-MAI
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(...) Le pouvoir de Joseph Kabila repose maintenant sur trois faisceaux de cercles nationaux, africains et occidentaux.
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Dans le faisceau de ses appuis nationaux, on retrouve les trois cercles suivants :
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Un premier cercle formé des frères katangais Au niveau national, ce cercle est celui qui détient l’essentiel du pouvoir. Il est composé des 4 principales personnalités ci-après :
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- le professeur Samba Kaputo, conseiller en matière de sécurité, qui est en fait le vrai patron des services de renseignement au pays et le principal conseiller politique du président Kabila;
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- Katumbwe Mwanke, ambassadeur itinérant, c’est l’homme des missions secrètes et délicates et un autre principal conseiller politique de Joseph Kabila ;
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- Le pasteur Ngoy Mulunda, ce tout puissant conseiller agit dans l’ombre et est également un homme qui est souvent chargé de missions secrètes.
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C’est l’homme qui, se référant à des passages bibliques, a su bien rouler ses interlocuteurs "frères en Christ" du RCD-Goma, lors du long processus du dialogue inter congolais.
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- Le général John Numbi, chef d’état-major des forces aériennes congolaises, mais surtout le véritable patron de la très efficace administration parallèle au sein de l’armée congolaise.
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Sur le plan politique national, les trois premiers sont les véritables décideurs et Joseph Kabila n’est que le signataire officiel.
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Un deuxième cercle formé des oncles "Kambelembele"(originaires du Maniema).
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Comme on le sait, ou comme on aime à le répéter dans certains milieux kinois, la mère de Joseph est originaire de la province du Maniema dont les habitants sont connus sous le sobriquet de "Kambalembele".
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C’est ainsi qu’une place de choix est accordée à quelques personnes que nous qualifions ici « d’oncles maternels ».
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Actuellement, trois personnalités ont eu cette chance :
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- Kudura Kasongo, porte-parole du président et ancien Mobutiste au verbe proche de l’idéologie extrémiste de l’est du Congo ;
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- Le général Denis Kalume, conseiller militaire, un ex-FAZ qui avait eu des ennuis avec le régime Mobutu dans les années 70 ;
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- Pierre Lumbi, l’adjoint de Samba Kaputo à la sécurité, un ancien de la "société si vile" du Kivu qui est à la têt d’un parti politique alimentaire du PPRD mais déguisé en ASBL, le Mouvement social.
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Un troisième cercle formé de deux catégories d’individus : les "agents électoraux" du Sud-Kivu et les membres du M17 Les "agents électoraux" proviennent essentiellement du Sud-Kivu (province sur laquelle Joseph Kabila fonde de grands espoirs pour le renouvellement officiel de son mandat présidentiel) où le gros des troupes est fourni par la fameuse société civile (dite aussi "si vile") qui est une branche politique de l’Église catholique de Bukavu et qui est peu visible dans les structures des institutions de la transition.
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Les têtes d’affiche des "agents électoraux" sont :
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- Vital Kamerhe, secrétaire général du PPRD et l’un des idéologues de la haine ethnique, qui a été imposé à ce poste par le trio décideur du premier cercle cité ci-haut, et ce contre le gré de Joseph ;
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- Kuye wa Mulemera, président de la Commission Vérité et Réconciliation, une structure qui ne fonctionne pas du tout, au point où, au vu de l’incompétence de son président, la MONUC a décidé depuis février 2004 de bloquer ses activités jusqu’à la fin de la transition, quand d’autres dirigeants plus sérieux seront nommés.
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Mr. Kuye est en fait téléguidé par les services de renseignement et rend compte de ses « activités» à Samba Kaputo ou à Pierre Lumbi.
Il faut souligner ici que tous les membres de la "société si vile" qui occupent des postes au sein des institutions de la transition ont été nommés par ces mêmes services de renseignement de Kabila en récompense des activités menées contre le RCD-Goma avant et pendant le dialogue inter congolais ;
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- Gervais Chira, sénateur, et l’un des ténors de l’idéologie de la haine ethnique au Sud-Kivu, actuel vice-président de la "société si vile" du Sud-Kivu ;
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- Marcelin Cishambo, conseiller politique de Joseph, mais qui sert d’étiquette car ses fonctions sont en fait remplies par Samba et Mwanke.
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La preuve en est que pour rencontrer Samba Kaputo, Cishambo doit demander audience comme toute personne extérieure au pouvoir.
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On peut imaginer qu’il ne rencontre que rarement son patron, Joseph Kabila ;

- Aurelie Bitondo Mulungula, ancienne députée et récemment nommée vice-gouverneur du Sud-Kivu en charge des questions administratives et politiques.
Une autre extrémiste pure et dure que l’équipe de l’Obsac a croisé en 2004 à Paris lors d'une mission "parlementaire" en France ;
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- Rigobert Minani, jésuite basé à Kinshasa et qui est le véritable patron de la "société si vile" du Sud-Kivu, via le truchement de l’Église catholique de Bukavu, et aussi le principal théoricien de la haine ethnique ; on dit d’ailleurs de lui que c’est un Hutu rwandais qui se fait passer pour un Mushi, comme Vital Kamerhe…et tant d’autres.
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- Le M17, quant à lui, est formé des anciens proches de Mzee écartés du pouvoir lors de l’arrivée de Joseph.
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Les principaux représentants de ce groupe sont Kakudji, Mwenze Kongolo, Mpoyo Célestin Lwangi. On peut même y ajouter Yerodia qui lui, conserve toujours une certaine place au soleil du pouvoir.
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Au plan Africain, le pouvoir de Joseph demeure toujours placé sous le parapluie de son voisin pétrolier angolais et du Zimbabwe du très controversé Robert Mugabe, qui jouit pourtant encore du respect de ses pairs du continent, souvent dictateurs comme lui.
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Dans le monde occidental, deux cercles se dessinent :
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- Le premier est occupé par la Françafrique (ou la Chiracquie) qui assure un soutient militaire à Kabila contre ses voisins rwandais et ougandais ainsi que le renforcement des capacités sur le terrain des Interahamwe (FDLR), sans compter le soutient politique que la France accorde à la RDC au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU et au sein de l’Union Européenne.
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- Le deuxième cercles est celui des "Nokos" (les gentils oncles) belges représentés notamment par :

Louis Michel, nouveau Léopold II du 21 siècle, qui, après son renvoi du gouvernement par les électeurs wallons, opère maintenant sous la couverture humanitaire de l’Union Européenne ; le gouvernement fédéral au sein duquel les ministres wallons (André Flahaut et Armand De Decker) affichent un activisme politique débordant.
Disons que les Flamands (Guy Verhofstadt et Karel De Gucht) laissent la main à leurs « nègres wallons » de service... ; le sénat belge, notamment la commission des affaires étrangères présidée par la Flamande Sabine De Bethume, au sein de laquelle on trouve des appuis importants : le plus actif politiquement est le sénateur coopté (Parti socialiste, Wallon) Pierre Galand, grand défenseur et ami personnel de Joseph Kabila.
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Ce sénateur est aussi l’un des parrains des dirigeants civils des FDLR et autres opposants au régime de Paul Kagame, qui ont presque tous élu domicile dans les bureaux de cette chambre du parlement belge.
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Une boutade circule dans les milieux rwandais en Belgique, selon laquelle si tu veux rencontrer les dirigeants des FDLR, il faut juste te rendre dans les locaux du sénat à Bruxelles ;

Ludo Martens : ce dernier s’est presque installé à Kinshasa où il a même ouvert un "deuxième bureau" (au sens congolais du terme!). M. Martens travaille officiellement pour la Fondation Mzee qui n’est autre chose, comme tout le monde le sait, qu’une des planques des services de renseignement congolais, comme l’avait si bien souligné (ou dénoncé) dans le passé l’ancien ministre des transports, Joseph Olengankoy ; des ONG, notamment celle connue sous le nom un peu bizarre de "11 11".
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Cette ONG belge agit comme pourvoyeuse de fonds pour des opérations politiques clandestines menées au profit de la mouvance présidentielle; des Médias belges, avec en tête Le Soir de Bruxelles qui est en passe de devenir (pour sa rubrique Afrique) l’équivalent du quotidien L’Avenir à Kinshasa et du site web Digitalcongo.net, les deux principales caisses de résonance journalistique du régime Kabila.
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En guise de conclusion, il serait utile, au vu de ce qui précède, de signaler l'ordre d’importance relatif des différents cercles constituant le pouvoir de Joseph Kabila.
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Le premier, bien que Le deuxième, quant à lui, est en perte de « vitesse » depuis la mise en place des institutions de la transition et surtout depuis la mise sous tutelle onusienne de la RDC, signalée par l'arrivée en grande pompe des force de la MONUC.
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C’est donc sur le troisième cercle que repose actuellement l’essentiel du pouvoir du jeune président congolais, car il dispose d'une ascendance politique sur les deux premiers et sur la mission onusienne déployée au Congo.
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Ce qui, en termes clairs, revient à dire que la RDC est dirigée à partir de Paris et Bruxelles, et non pas à partir de Kinshasa la poubelle, comme beaucoup de Congolais s’imaginent.

Source: l'OBSAC.
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1 commentaire:

  1. En fin de compte, c'est toujours la France-Afrique et l'International démocrate Chrétien (IDC) c'est-à-dire l'Eglise catholique qui sont toujours aux commandes. Pour défendre les intérêts des ex-puissances coloniales, l'Eglise catholique s'est d'abord farouchement opposée aux indépendances. Résignée de la marche de l'histoire, ces indépendances acquises, il fallait les contrôler, les paralyser. Elle commença donc à cultiver et propager la haine ethnique avec les succès que l'on sait.
    Les malheurs du Congo, du Rwanda et du Burundi viènnent de là et l'on n'en est pas encore sorti. D'après le rapport du conseil de sécurité, parmi les soutients les plus engagés aux FDLR ex-Interahamwe(les violeurs du Kivu), l'Eglise catholique est citée à plusieures reprises. Ces soutients sont politiques, financières et logistiques. C'est encore eux que l'on retrouve, évidemment, dans les instances européennes .
    PS:A la tête de toutes ces personnalités politiques et cléricales de la "Société Civile du Kivu" dont on pense qu'ils sont d'origine Hutu, se trouve également l'archevêque de Bukavu Mgr Maroy.

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Vous avez dit M.R.E ?