samedi 6 novembre 2010

Les contributeurs payeurs et électeurs doivent de réveiller

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Les parlementaires écrasent et empochent

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Claude Erdekens (PS), après Yvan Mayeur (PS), vient de déclarer ce que tout un chacun de nous sait: " Les parlementaires n'ont rien à dire, ce sont les ministres et encore plus les présidents des partis qui décident de tout et surtout de tout ce qui engage l'avenir stratégiaque du pays "

Mais pourquoi, sachant cela et le proclamant publiquement, ces députés et d'autres qui se cachent pour l'avouer, persistent ils à rester au parlement et mènent des campagnes soutenues et coûteuses pour se faire élire par les " ignares" que nous sommes ?

Justement parce que "nos" représentants ont une piètre idée de nous et de ce que nous pourrions penser.

Ils savent que quelques tracts, flyers et autres descentes dans des marchés finiront par annihiler toute vélléité critique chez nous.

Ils savent aussi que quelques promesses aussi vagues que non tenues suffiront pour nous décider à 'soutenir " tel ou tel parti ou tel ou tel candidat.

Comme ils savent que de leur part, il suffit d'agiter la peur de la suppression d'une allocation par ci ou d'une " assistance" par là pour dicter notre comportement électoral.

Aujourd'hui, seuls quelques hommes rôdés à la manipulation des esprits sont occupés à engager l'avenir du pays et le nôtre sans se sentir dans l'obligation de nous expliquer le moindre détail de ce qui se trame dans leurs coulisses et qui engage nos sous et notre avenir.

Et sans en référer au parlement que nous avons élu et qui se trouve hors jeu dans ce débat déterminant.

Mais pourquoi le feraient ils puisque nos députés et nos sénateurs se sentent plutôt soulagés et s'abstiennent de s'occuper de ces choses là ?

Pourquoi le feraient ils si aucun citoyen électeur et contributeur ne se sent ni le devoir encore moins le courage de leur dire : " Eh, vous là bas, 'tendez une minute, ce que vous ètes en train de traficoter n'arrange pas mes affaires" ?

Quant aux députés et sénateurs issus de l'immigration, ce n'est plus la peine d'en parler: Ils sont à l'extrême périphérie de ce débat décisif pour l'avenir du pays.

Si certains, par lâcheté se refusent d'intérférer dans un tel débat bien que sachant de quoi il retourne pour ne pas indisposer leur chef de parti et gâcher leurs chances de figurer sur les futures listes électorales, d'autres, n'ont jamais rien compris à l'engagement politique dans son ensemble et se contentent de coller les affiches ou de recruter les Gnaouas lors des campagnes électorales.

Notre démocratie est malade et se trouve l'otage de certains dirigeants qui, le scrutin achevé, considèrent cette démocratie comme leur bien privé, excluant ce bon peuple payeur et électeur de toute immixion dans des affaires qui, somme toute, le regardent.

Dans un autre chapitre, au nom de la vigilance face à la menace terroriste réelle ou supposée - je n'en sais strictement rien puisque personne ne daigne me forunir les grilles de lecture me permettant de m'assurer que ce que les sécuritaires nous racontent est bien la vérité- l'on est occupé à policer nos rues, à arrêter préventivement des manifestants pacifiques venues protester contre les politiques d'austérité en Euerope, à culpabliser toute action légitime de protestation contre les atteintes à nos acquis...

En somme, si nous voulons que notre démocratie ou ce qu'il en reste demeure un acquis arraché de haute lutte, il nous faut nous réveiller et réclamer des comptes à ceux qui, en notre nom, nous confisquent nos droits et nos libertés.

S'abstenir d'aller voter aux prochanes scrutins constitue l'acte le plus à notre portée pour forcer les changements.

La désobéissance civile et pacifique devienra dans un terme non lointain, la seule et unique voie qui nous restera pour sortir de cette dérive de plus en plus autoritaire .


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