lundi 1 novembre 2010

Pour un retour à la petite naturalisation

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Un sénateur MRE
( Marocain résidant à l'étranger ) :
Hassan Boucetta
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Intervenant en fin de séance lors de la conférence organisée à l'université de Liège par le Centre culturel arabe, vendredi passé (http://bruxellois-surement.blogspot.com/2010/10/ahmed-benani-le-degonfle.html ), le sénateur PS Hassan Boussetta interroge Abou Bakr Jamai de l'ex Journal Hebdo au sujet du peu d'intérêt qu'accorde la presse marocaine aux MRE.

Dans son intervention, Hassan Boussetta insiste sur l'apport des MRE dans l'évolution positive du Maroc notamment au niveau économique.


A plusieurs reprises, Boussetta parle des Belgo marocains en usant et abusant du terme MRE .


S'agissant des Belges d'origine marocaine, l'usage de ce genre de "définition" dans la bouche du sénateur Boussetta n'est pas innocent.

Il dénote l'arrière pensée de quasi tous les élus issus de la communauté marocaine qui considèrent les Belges issus du Maroc comme DES RESIDENTS PROVISOIRES EN BELGIQUE, ATTENDANT, LE CUL ENTRE DEUX CHAISES, LE MOMENT OPPOPRTUN POUR REJOIDRE LEUR VRAI PAYS.


Ces élus considèrent eux mêmes, leur accès à la nationalité belge et leur présence sur les sièges des institutions démocratiques élues comme un moyen de sécuriser leur séjour en Belgique et d'empocher le pactole découlant de leur élection...
En attendant un retour dans leur "vrai pays".


Il n'est donc pas étonnant d'entendre dans la bouche d'un sénateur MAROCAIN, de seconde génération, le Sieur Boussetta en l'occurence, de tels propos assimilant les Belges issus du Maroc, toutes générations confondues, comme des nomades ayant planté leur tente en Belgique, le temps de ramasser de l'argent pour le faire fructifier DANS LEUR VRAI PAYS, LE MAROC.


Rares sont les élus qui se manifestent pour s'associer à des célébrations nationales ou régionales en Belgique comme la Fête nationale du 21 juillet, la commémoration de l'Armistice du 11 novembre ou les fêtes des communautés française et flamande.

Je parie mon dentier que si l'on devait passer un test de connaissance élémentaire relatif à l'histoire de la Belgique, très rares seront les députés, échevins, conseillers communaux ou gratteurs de jetons de présence qui auront 2/10 dans ce genre d'exercice tant ils sont obnubilés par leur seule présence à la fête du trône marocain ou les commémorations à caractère religieux islamique comme la fête du mouton.


Comme les autres élus, Boussetta est un SRME ( Sénateur résidant marocain à l'étranger ). Fatiha Saidi, également sénatrice SMRE, ne jure que par sa région d'Al Hoceima vers laquelle elle est accourue des semaines durant lors du dernier tremblement de terre dans cette région
Il ne fut pas étonnant que lors de l'affaire du renouvellement de l'Eexécutif des Musulmans de Belgique en 2005, le PS au pouvoir ait fait appel à Boussetta pour organiser sur base strictement ethnique ( turcs, marocains, albanais, convertis....) cette opération hautement désintégratrice.
L'échec fut au rendez vous comme le furent les politiques dites d'intégration dans notre pays.

Si quelqu'un a vu un jour Fatiha Saidi portant secours à ses " compatriotes " Belges lors d' innondations, sinistres ou autres accidents graves ayant eu lieu dans diverses régions de notre pays, qu'il lève le doigt.


Le drame dans tout cela réside dans le fait que l'électorat d'origine marocaine conforte à chaque scrutin, la tendance "marocaine" qui marque le comportement de ces élus.


Comme pour lui renvoyer l'ascenseur ethnique, ces élus ne lésinent sur aucun moyen pour conforter à leur tour, cet électorat dans ce qu'il a de non citoyen en Belgique et insistent sur le caractère provisoire, aléatoire, précaire et toujours révocable de la présence de cette communauté en Belgique.


Les partis politiques de la place francophone ne sont pas pressés d'exiger de leurs élus MAROCAINS un comportement plus volontariste et davantage citoyen.
Ce sont les dirigeants de ces partis qui sont contaminés par ce repli ethnique marocain, à l'instar de Moureaux qui s'est récemment, et quoi qu'il en dise, marié à une Marocaine et embrassé l'islam

L'intérêt premier chez les dirigeants de ces partis réside dans l'apport en voix Rifo-arabo-musulmano-turco-marocain.


Les prochaines communales de 2012 vont encore voir fleurir les consignes de vote régionalistes et religieux provenant de l'autre coté de la Méditerranée.



Vivement un retour à la Petite naturalisation





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