Guerre d'agendas et de positionnements au sein de l'Exécutif des musulmans de Belgique

L'Exécutif des Musulmans a t il encore un avenir ?

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Depuis 1998, date de sa sortie publique et sa reconnaissance officielle par le gouvernement belge, l'Exécutif des Musulmans de Belgique n'a que très peu fonctionné pour concrétiser les missions qui lui dévolues.

Il a passé le plus clair de son existence en querelles de mosquées ( de chapelles) et surtout à faire passer l'intérêt de ses membres sur celui de la communauté au nom de laquelle il est censé travailler.

De putch en coup de force, en passant par des procès et des inter médiations multiples sans parler du recours à des parties extérieures pour assurer la prépondérance de l'un ou de l'autre groupe, les membres de cet exécutif et de son assemblée générale, se sont totalement discrédités aux yeux de l'opinion publique musulmane et non musulmane.

Aujourd'hui, cet exécutif est divisé en deux branches rivales: ceux qui préfèrent agir de l'extérieur de la structure et qui ont crée une commission pour le renouvèlement de l'EMB (Taouil, Beyazgûl, le négationniste Ugurlu et d'autres) et ceux qui se maintiennent au sein de cette coquille vide que le ministre Stefan Declerck refuse désormais de reconnaître.

Aucun de ces deux groupes ne présente une crédibilité aux yeux des Musulmans de Belgique car tous ont, de près ou de loin, été mêlés par le passée aux diverses tentatives qui ont conduit à l'échec de cet organe.

La logique voudrait que ces individus s'en aillent, reconnaissent leur flagrante responsabilité dans cette débâcle et laissent le soin à d'autres acteurs musulmans, de remettre sur les rails cet EMB agonisant.

Mais les appétits alimentaires et la recherche du positionnement politique de ces individus empêche cette nécessaire et salutaire transformation.

La majeure partie de ceux qui ont agi depuis le début et qui agissent encore à ce jour au sein de cette structure sont liés à des agendas étrangers à l'intérêt de la communauté musulmane de notre pays.

Leur volonté d'inféoder cet organe et à travers lui les musulmans de Belgique à des groupes et gouvernements étrangers n'est pas un secret pour ceux qui disposent des grilles de lecture permettant de décoder les visées de ces individus qui s'accrochent à la tête de l'organe chef de culte musulman.

Les Frères musulmans qui, conscients de la nature strictement gestionnaire et administrative de l'EMB ont tout fait pour créer à ses cotés, un organe chargé d'éditer des fatwas et des directives susceptibles d'orienter les choix des musulmans de notre pays.

Je veux parler du fameux Conseil des théologiens financé et hébergé dans les locaux de l'Emb.

Des membres de l'EBM dont le président de l'exécutif en font partie.

D'autres membres tentent de négocier avec des états étrangers dont est issue la majeure partie des musulmans de Belgique, l'inféodation de l'EMB et sa mise sous tutelle des structures tentaculaires de ces états.

Ceci sans parler des velléités chiites qui s'expriment au sein de cet EMB et qui sont également mues par un agenda à peine caché lié à des états étrangers.

Les batailles qui opposent ceux qui aujourd'hui tentent de s'accaparer la gestion de l'EMB ne concernent en rien les attentes et les aspirations des musulmans de Belgique mais bien des positionnements à caractère carriériste, idéologique et politique.


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