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La nouvelle Constitution MarocaineDe la genèse à l'approbation populaire
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Dans cette série d'articles ( 4 au total ), relatifs tant à la genèse qu'à l'approbation de cette constitution, ainsi qu'à l'analyse de son contenu, que vous propose le blog " Bruxellois, sûrement"? un large tour d'horizon de cette question sera soumis à votre appréciation.
1 - Genèse
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Quiconque conserverait un tant soit peu de probité intellectuelle ou d'esprit critique, devra reconnaître une vérité indéniable, liée à cette question: Avant que les jeunes du mouvement du 20 février ne mettent sur la place publique, la nécessité d'une révision profonde de la constitution marocaine, aucun parti politique marocain, de gauche, du centre ou de droite, n'osait émettre une telle revendication, de peur de " froisser" la monarchie Alaouite.
Tous ces partis savaient que leur marge de manoeuvre politique était si, réduite de par les pouvoirs exorbitants et quasi absolus détenus par le souverain marocain, que leur rôle se réduisit à une chambre d'entérinement des grandes décisions et orientations royales.
Mais nul homme politique ou leader idéologique ne se hasardait à remettre en cause cet état de choses.
Chacun se contentant de "gérer" les miettes des compétences subsidiaires que la monarchie voulait bien confier aux partis politiques représentés dans un parlement sans pouvoir.
Ces partis, fabriqués de toutes pièces, dans les officines du pouvoir absolu de feu le roi Hassan II, estimaient devoir leur propre existence au bon vouloir de la monarchie marocaine.
Même le PJD qui se targue d'être le parti d'"opposition le "plus" virulent de la place, fut la résultante de longues tractations entre le défunt roi et le non moins défunt, docteur Al Khatib.
Dès lors que la jeunesse marocaine agissant dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne eut donné le coup d'envoi à sa volonté de changement, le roi Mohammed VI a compris que le moment était venu, d'engager des réformes profondes et de modifier les règles du jeu politique au Maroc.
Le 09 mars, trois semaines après les premières manifestations organisées par le Mouvement du 20 février un peu partout dans le pays, le roi Mohammed VI, annonce sa volonté de procéder à une vaste et profonde révision de la constitution du pays, sans exclure le recours aux transferts de larges compétences détenues par la monarchie, aux institutions démocratiquement élues par le peuple.
Autant les jeunes du 20 février restaient méfiants face à la royale annonce, autant les partis politiques, surpris par une tel engagement pour lequel ils n'étaient nullement préparés, se contentèrent d'applaudir, comme à leur habitude, à la volonté royale.
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Prochain article : déroulement de la campagne référendaire
Tous ces partis savaient que leur marge de manoeuvre politique était si, réduite de par les pouvoirs exorbitants et quasi absolus détenus par le souverain marocain, que leur rôle se réduisit à une chambre d'entérinement des grandes décisions et orientations royales.
Mais nul homme politique ou leader idéologique ne se hasardait à remettre en cause cet état de choses.
Chacun se contentant de "gérer" les miettes des compétences subsidiaires que la monarchie voulait bien confier aux partis politiques représentés dans un parlement sans pouvoir.
Ces partis, fabriqués de toutes pièces, dans les officines du pouvoir absolu de feu le roi Hassan II, estimaient devoir leur propre existence au bon vouloir de la monarchie marocaine.
Même le PJD qui se targue d'être le parti d'"opposition le "plus" virulent de la place, fut la résultante de longues tractations entre le défunt roi et le non moins défunt, docteur Al Khatib.
Dès lors que la jeunesse marocaine agissant dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne eut donné le coup d'envoi à sa volonté de changement, le roi Mohammed VI a compris que le moment était venu, d'engager des réformes profondes et de modifier les règles du jeu politique au Maroc.
Le 09 mars, trois semaines après les premières manifestations organisées par le Mouvement du 20 février un peu partout dans le pays, le roi Mohammed VI, annonce sa volonté de procéder à une vaste et profonde révision de la constitution du pays, sans exclure le recours aux transferts de larges compétences détenues par la monarchie, aux institutions démocratiquement élues par le peuple.
Autant les jeunes du 20 février restaient méfiants face à la royale annonce, autant les partis politiques, surpris par une tel engagement pour lequel ils n'étaient nullement préparés, se contentèrent d'applaudir, comme à leur habitude, à la volonté royale.
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Prochain article : déroulement de la campagne référendaire
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