lundi 19 septembre 2011

L'islam, fonds de commerce de groupuscules en quête d'existence


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Notre société belge n'est pas islamophobe

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Je l'affirme sans ambiguïté: s'il existe de ci de là, des manifestations très marginales d'hostilité à l'encontre de l'islam et des Musulmans, la population non musulmane de Belgique, demeure un ensemble très largement ouvert sur la diversité et la coexistence pacifique entre ses différentes composantes humaines.

Et il n y a que certains milieux, très marginaux au sein des communautés musulmanes de Belgique ou des officines laïcardes tout aussi marginales, pour affirmer le contraire.

Les centaines de milliers de Musulmans de notre pays, eux, vivent leur islam et les pratiques qui en découlent dans une totale liberté.

A ce jour, les Pouvoirs publics, qu'ils soient de Wallonie, de Flandre ou de Bruxelles, s'efforcent de répondre positivement aux attentes des Musulmans de notre pays, que cela soit au niveau de l'ouverture des lieux de culte (des dizaines de mosquées accueillent quotidiennement et en toute liberté des milliers de fidèles), ou que cela concerne l'enseignement de la religion islamique dans les écoles publiques (A ce jour, près d'un millier d'enseignants de cette religion officient dans ces écoles) ou d'autres domaines comme la création de parcelles destinées à l'inhumation des défunts musulmans (8 communes bruxelloises en disposent aujourd'hui), les pouvoirs publics consacrent énormément de temps et de moyens pour rencontrer les attentes.

Sans omettre le fait que les autorités communales bruxelloises se mobilisent à l'occasion de la fête du sacrifice d'Abraham, pour assurer aux Musulmans, les conditions les plus adéquates, leur permettant, tout en respectant les prescrits légaux en matière d'abattage, de pratiquer ce rite.

De plus, il existe à Bruxelles, une école islamique, celle d'Al Ghazali, qui bénéficie, à l'instar de toutes les écoles de ce réseau, des aides octroyées par la Communauté française. Et rien ne s'oppose à ce que les Musulmans qui le désirent, créent d'autres établissements scolaires semblables à celui d'Al Ghazali.

Durant près six mois, et sous la houlette de la ministre chargée au Fédéral, de la compétence de l'Egalité des Chances, se sont tenues des assises de l'interculturalité, qui se sont penchées sur l'essentiel des questions liées au Vivre Ensemble, dans le respect mutuel.

De très nombreux acteurs émargeant aux communautés musulmanes de notre pays se sont associés à ce large forum de réflexion dont les conclusions sont sensées guider les politiques publiques en matière de "Vivre ensemble".

Les services publics bruxellois ( communes, postes, hôpitaux, Cpas, écoles, police, armée... etc ...) comptent au sein de leurs staffs et leurs personnels, de très nombreux jeunes filles et garçons musulmans, et ce, à toutes les échelles et les degrés de responsabilités.

L'Exécutif des Musulmans de Belgique, outre l'action qu'il a menée en collaboration avec les Pouvoirs publics pour la reconnaissance de dizaines de mosquées et le défraiement de leurs imams, encadre (très mal d'ailleurs, vue les divisions qui n'ont cessé de le traverser), de nombreux aumôniers, chargés d'apporter aide et réconfort aux malades musulmans et aux détenus purgeant leur peine dans les prisons de notre pays.


Ces acquis, somme toute, ordinaires dans une démocratie qui se respecte, ne doivent pas occulter des zones d'ombre existant ici et là, au sein de certaines institutions publiques de notre pays.

Il est certain qu'au sein des lieux de détention, qui semblent en partie, échapper au contrôle et la vigilance des pouvoirs publics, des pratiques discriminatoires et indignes de notre société démocratique, sont exercées, à l'encontre de détenus musulmans.

Les incidents de la prison de Forest, relevés il y a un an et qui avaient suscité beaucoup de tensions au sein de la société bruxelloise, ne sont, hélas, pas des faits isolés.

La réalité est en fait plus complexe puisqu'au sein du monde carcéral, les pratiques s'identifiant aux brimades et autres atteintes à la dignité humaine ne touchent pas que les détenus musulmans.

De même qu'au sein de certaines zones de police bruxelloises, de nombreuses pratiques non conformes au respect de la dignité et aux droits des gens, ont été relevées tant par les associations des droits de l'homme que par celles luttant contre le racisme.

La question très médiatisée liée au port du foulard "islamique" par les jeunes filles, au sein des établissements scolaires, constitue le point ayant focalisé l'ensemble du débat au sein de notre société.

Il est clair que les groupes à agendas occultes comme les nervis du groupuscule "Egalité" cherchant une visibilité ou les organisations d'extrême gauche, à bout de souffle, sans oublier certaines associations se présentant comme s'exprimant au nom des Musulmans, ont trouvé, opportunément, dans cette question, une occasion "unique" pour tenter de recruter au sein du public concerné.

Certains candidats politiques et autres Think-thanks, insignifiants et agissant au nom de groupes et mouvements islamistes, extérieurs à notre pays, dont l'AKP turc, le PJD marocain ou encore Al Adl Wal Ihssane du Chieikh marocain Yassine, se sont saisies de cette "aubaine" et en ont fait le point central de leurs activités.

En face, des laïcards, obscurs intellectuellement et politiquement inexistants, se sont incrustés dans ce débat, pour tenter de se donner une existence et une visibilité qu'ils ne parvenaient point à affirmer.

En somme, la question islamique, est devenue, chez nous, un plantureux fonds de commerce, pour groupuscules islamistes n'ayant aucun prolongement au sein des communautés musulmanes de notre société et pseudo intellectuels se proclamant faussement de la laïcité et ne devant leur "notorieté", qu'au fichu islamique.

Ceci au moment où les diverses composantes de notre société, tentent dans les quartiers, les cités, les écoles et les divers lieux de rencontre, de promouvoir l'échange et la diversité.


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