jeudi 23 février 2012

Et les parents dans tout cela, Fatiha ?



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Témoignage: « Je me suis battue contre ma famille et


ma communauté »


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Fatiha Saïdi, sénatrice socialiste et échevine de l’Egalité des chances à Evere, combat tous les jours les mariages forcés et arrangés.


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Cette problématique la touche particulièrement car elle-même en fut victime.


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Arrivée en Belgique en 1966 à l’âge de 5 ans, elle passe une enfance heureuse et prévoit de suivre de longues études.


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Seulement, à 18 ans, ses parents décident de la marier. « J’ai subi un réel chantage de la part de ma famille.


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J’avais le choix entre me marier et continuer mes études ou ne pas accepter l’homme qu’on m’avait désigné et arrêter l’école. Entre la peste et le choléra, j’ai choisi le choléra.


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Toutes les femmes de mon entourage venaient me dire qu’elles non plus n’avaient pas choisi leur époux mais qu’elles étaient heureuses. Nous n’avions certainement pas la même définition du bonheur. »




Peu de temps après son mariage, elle est quand même obligée d’arrêter ses études. Elle devient mère, doit rester à la maison, est privée de sa liberté.


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« J’ai accepté puis un jour, je me suis rebellée. J’avais appris et lu beaucoup. Je me disais que je pouvais faire autre chose de ma vie.


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Comme je ne pouvais ni travailler ni conduire, j’ai rompu avec mon réseau familial et conjugal pour vivre une autrement ».


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A présent Fatiha Saïdi crée des espaces de paroles en dehors de la famille pour ces femmes. « Les mentalités ont changé mais pas assez. Les filles doivent apprendre à dire non ! »


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Commentaire de Bruxellois, sûrement




Tout être humain, normalement constitué, ne peut rester insensible face à un témoignage aussi émouvant et poignant que celui livré ci dessus, par Fatiha Saidi " victime d'un mariage forcé", de la part de ses parents, il y a de cela .....32 ans...




Ce témoignage est paru dans le journal bruxellois "Le Soir" du 14 / 11 2011,








Connaissant quelque peu le parcours de la sénatrice PS, ancienne députée régionale Ecolo, "Bruxellois, sûrement" a cherché à en savoir davantage au sujet des affirmations avancées par l'échevine d'Evere.




Manifestement, la journaliste du Soir, ayant pris pour argent comptant, les graves accusations proférées par Fatiha Saidi, à l'encontre de ses parents, vieux et fatigués , sans même chercher à confronter ces affirmations avec la version des géniteurs de l'ex de Radio Wafa.




D'autant que ces parents n'habitent pas sur Mars, mais à un jet de pierre du Journal Le Soir.




C'est une faute déontologique grave.




Si la journaliste avait écouté la version des parents et des membres de la famille de Fatiha Saidi, ses affirmations et son fait et cause en faveur d'une seule version, auraient été sérieusement nuancés.




C'est ce que "Bruxellois, surement" a fait.




Selon des membres de sa famille, interrogés par les soins de "Bruxellois, surement", il n'aurait jamais été question d'un mariage forcé dont aurait été victime la sénatrice à l'âge de 18 ans.




L'accusatrice, du haut de sa position politique, lui permettant d'avoir beaucoup plus facilement accès aux médias, que des vieux parents, souhaitant être épargnés par les accusations, lancées à leur encontre, par leur propre fille, a manifestement abusé de cette position.




Même dans le cas d'un procès qu'elle aurait intenté à ses parents, par l'échevine Everoise, aucun doute qu'un non lieu pour cause de prescription, aurait été prononcé, vu le temps écoulé ( 32 ans ).




La journaliste n'a rapporté aucun témoignage de proximité ou émanant de proches ou de voisins, susceptibles d'accréditer des "faits" vieux de plus de 3 décennies.




L'"enquête" a été menée à charge...




Alors, à quoi bon, remuer des "faits" vieux de plus de 3 décennies, que nul ne pourra corroborer?




A quoi bon causer la douleur de ces vieilles personnes, fatiguées et n'aspirant qu'à la paix et la quiétude, après une très longue vie de labeur et de sacrifices?


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A moins que la valorisation d'une carrière politique, soit plus importante que le "mal" causé aux parents


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Il va sans dire, mais mieux vaut en le disant que la pratique des mariages forcés, doit être condamnée avec la plus grande vigueur




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