Juste un Sans papier "paumé" ? On voudrait s'en assurer

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Enquête très bizarre....après l'attentat anti chiite, du 13 mars, à Bruxelles

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L'opinion publique a suivi, quasi minute par minute, l'opération ayant mené à l'élimination de l'assassin de Toulouse.

On a même su les noms de sa mère, de ses soeurs et de son frère. Son parcours depuis son enfance " malheureuse" nous a été servi et resservi.

Bien qu'il soit né en France dans la belle ville de Toulouse, nous avons pu savoir qu'il était Algérien d'origine.

Ses fréquentations, les prisons où il avait séjourné, ses goûts pour le cinéma d'action et ses hobbies nous ont été détaillés.

A la fin, quasi tous les télespectateurs français et étrangers allaient devenir des intimes du tueur, tellement Mohamed Merah était décortiqué, jusqu'à plus soif par la police et par les médias.

S'agissant de notre "petit" attentat contre la mosquée chiite.

Rien, nada, walou, nichts et niks van niks...

10 jours se sont écoulés depuis cette attentat criminel, sans que l'on sache:

-Qui est le "sans papiers" qui a bouté le feu à la mosquée Ridha?.
-Quel est son prénom ?,
-Sa date et son lieu de naissance?
-Son àge ?
-Son parcours de vie?
-A t il agi seul ou pour le compte de groupes terroristes ?
-Avait il des liens avec des milieux terroristes étrangers ?
-A t il subi un endoctrinement et de la part de qui ? Lui a t on commandité l'attentat ?

Des dizaines de questions que les médias traditionnels auraient dû exiger des milieux menant l'enquête, comme ce fut le cas à Toulouse.

Que nos hommes politiques, prompts à nous parler de transparence et de clarté, n'ont pas, de leur coté, cru utile de poser aux milieux de l'enquête

Des questions que nos limiers de la presse, habitués à la p(a)resse et à travailler derrière leur clavier, n'ont pas cru utile de poser

Ces zones d'ombres et ces mystérieux silences au sujet de ce "pyromane" ne peuvent qu'alimenter des suspicions et susciter des interrogations quant au mystérieux black out qui entoure cette affaire..

On a envoyé l'imam dans sa dernière demeure au Maroc, on a marché en blanc, on a fait la prière de l'absent....

Et puis : circulez, il n y a rien à voir...

Que devient l'auteur de l'attentat?
Où est il ?
Qu'a t il déclaré aux enquêteurs ?

En d'autres termes : Cherche t on à nous cacher certaines choses...susceptibles d'être compromettantes pour d'éventuels commanditaires ou bourreurs de crânes ?

Quelles mosquées fréquentait le "clandestin" et qui sont les gourrous lui ayant lessivé le cerveau et insufflé la haine des chiites ?

Des questions qui, si elles restent à ce jour sans réponses, peuvent susciter de l'inquiétude chez l'opinion publique....

Car, si le bouteur de feu faisait partie d'un réseau dont les membres sont en stand by pour d'autres opérations du même genre ou d'une autre forme, il est légitime pour nous, citoyens de cette ville, de réclamer que l'on nous dise la vérité...

Le sacro saint secret de l'instruction et les fameux besoins de l'enquête ne doivent pas dispenser les milieux policiers, chargés de cette affaire, de nous communiquer les informations destinées à nous tranquiliser.

Les milieux de l'antiterrorisme de notre pays nous ont habitués à ces poubelles fermées dans le métro, à ces opérations mystérieuses et répétées d'alertes antiterroristes, sans que rien ne filtre sur le coût de ces campagnes ou sue leurs motivations.

Cette fois, il nous faut savoir....pour nous tranquiliser...avant qu'une nouvelle attaque ne vienne nous signaler que ....finalement, l'incendiaire n'était pas si isolé que cela.

Ceci est d'autant plus pertinent, car, l'enquête autour des assassinats de Toulouse vient de nous révéler, que les terroristes ont adopté un nouveau modus opérandi : celui de l'auto radicalisation et de l'auto organisation des attentats.

Pourquoi en serait il autrement de notre "Sans papiers"?

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