mardi 16 octobre 2012

Les ralliés de dernière minute

.

Comme lors de la collaboration des années 30 et 40
.
.
De tous temps, il y eut des vrais résistants, loyaux et fidèles à leur cause et des pseudo résistants de dernière minute.

La France fut un des exemples le plus criant à ce niveau. 

Sous Vichy, de nombreux Français avaient montré une très grande "disponibilité" en faveur des visées de l'occupant nazi....

Nombre d'entre ces "collabos" qui avaient fait preuve de cette disponibilité, activement ou en fermant les yeux, s'étaient  présentés comme "grands résistants" après la victoire des alliés.

Loin de moi l'idée de comparer les élus ten noodois aux supplétifs de l'armée allemande.

Mais la nature humaine est ce qu'elle est: elle se manifeste souvent dès lors que l'intérêt matériel dicte la voie à suivre

A Saint Josse, nombre d'élus PS de ce 14 octobre, avaient tenu à marquer une solidarité "non feinte" au combat de Jean Demannez, face aux visées maïorales de Kir. 

Cependant, dès lors que l'évolution des évènements en faveur de Kir s'était précisée, ils se sont empressés de rejoindre le camp de l'adversaire du bourgmestre sortant.

Et pour éviter de se retrouver sur la paille au moment de la formation du collège ou de la distribution des mandats jetonnés, ils se sont découvert de grandes affinités avec le nouveau pouvoir.

Kir sait tout ça, comme il sait que Namli et Medhoune ne l'adorent pas. 

Et plus que probablement, il va en tenir compte de tous ces ralliements de dernière minute.

Certains à Saint Josse parlent même d'une probable chasse à des employés fantômes, dont la tâche était plus dictée par le collage d'affiches que par un rendement utile à la population de Saint Josse.

A Molenbeek, il n'est pas exclu que d'aucuns vont changer de camp pour sauvegarder leurs intérêts khoubzistes.  

Et que les rangs du cdH et du MR molenbeekois, vont se trouver soudainement gonflés par l'adhésion de nouveaux adhérents, "convaincus".

Moureaux est un lâche, puisqu'il a annoncé très bruyamment et publiquement se retirer définitivement de la politique après avoir été drogué par elle. 

C'est un lâche parce qu'il part en laissant ses troupes en déconfiture en rase campagne.

Même le général  sudiste Lee, défait par les nordistes à l'issue de la guerre de sécession n'avait pas emprunté la voie d'une telle lâcheté. 

Le commandant du Titanic a tenu à périr sur son vaisseau sans chercher à le quitter comme un rat, au moment de sa disparition dans les flots.

Monsieur Moureaux, vous n'avez le droit d'abandonner dans la débâcle et les ruines, ceux qui vous ont servi, même s'ils se sont servis par la même occasion.

Cette fuite n'est pas digne d'un général tel que vous vous présentiez. Elle est celle des lâches
.   

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire