dimanche 9 mars 2014

La Momie (4)

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Un drame innommable: 

Bouteflika n'a pas de fils

Oui, il a bien un frère, quasi aussi croulant que lui. Mais Abdelaziz n'a pas eu de fils. Peut être a t il un fils caché, qui se nomme Khaled.  

Alors, les généraux de ce beau et fier pays qui a sacrifié un million et demi de martyrs pour se libérer du colonialisme, ne savent plus à quel dictateur se vouer.

C'est qu'il leur faut un dictateur, de préférence jeune. Un peu comme Bachar Al Assad ou Saif Al Islam Al Khaddafi.

Pour leur malheur mafieux, ils ne l'ont pas ce jeune dictateur.

Et comme il ne suffirait pas de lancer un appel dans un journal pour le recrutement d'un jeune dictateur, c'est l'impasse à Alger.

Pas le choix: A défaut d'un jeune "boucher", petit père du peuple, les généraux algériens ne pourront pas lâcher la Momie. 

Même s'ils sont persuadés que leur créature n'en a plus pour longtemps. Un mois, deux, voire une année. 

C'est toujours ça à gagner. 

Mais pourquoi, pour sortir de cette impasse, ces généraux qui combattent sur le seul front du Tabando et des trafics en tous genres, ne tenteraient ils pas un petit coup d'état tout mignon comme il s'en passe régulièrement au sein du monde arabe et plus particulièrement en Afrique?

C'est qu'ils se tiennent les uns les autres par la barbichette et aucun d'entre eux n'est en mesure de faire confiance aux autres. 

Ils pillent le pays collégialement. Un vrai comité central du pillage des biens du peuple algérien.

Et puis, cela devient un peu risqué en Afrique de passer par un putsch pour s'accaparer du pouvoir. On l'a vu avec le général Sissi, qui malgré ses "30 millions" de fans, n'a pas réussi à convaincre l'UA de reconnaître et de légitimer son coup de force.

"Tant qu'il y aura la Momie" est le titre du film qui envahira les écrans algériens, avec dans le rôle principal, une relique datant du temps de la guerre froide. 

La musique de ce navet de mauvais goût est assurée par celui qui a reçu en cadeaux, la nationalité marocaine et en prime une villa à Saïdia.

ET MOI, JE RECOIS QUOI ?

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