jeudi 24 juillet 2014

Le PS commet la faute stratégique...

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.... qui le conduira inexorablement à son déclin....

Après avoir foiré son arrivée à Schaerbeek, la Lasnoise Laurette Onkelinkx, chargée par le PS de conduire la stratégie visant à mettre en place les différentes majorités gouvernementales d'après 25 mai 2014, vient de commettre LA FAUTE la plus grave que le PS n'aurait dû jamais entériner.

En se précipitant pour exclure le MR des deux majorités régionales (Bruxelles et Wallonie), le PS, obnubilé par son maintien comme premier parti francophone, a plus que braqué son partenaire libéral au gouvernement fédéral sortant.

La faute commise par le PS a poussé un MR, touché dans son amour propre dans les bras de la NVA.

En réalité, tant le PS que le MR n'ont agi dans cette affaire que par voies de ressentiment et de rejet mutuel et point par calcul stratégique. 

La rapidité avec laquelle le parti d'Onkelinkx a agi pour former les deux gouvernements régionaux, a démontré que la PS a versé dans un amateurisme mortel 

La rupture ainsi entérinée entre les deux grandes familles laïques francophones - la sociale démocrate et la néo libérale - a par ce biais affaibli considérablement le front francophone face à la stratégie flamande visant à avancer de plus en plus vers le séparatisme.

La grande erreur commise par le PS a résidé dans l'exclusion de son partenaire libérale des majorités francophones, tout en reconnaissant au MR sa grande droiture et sa loyauté dans la gestion des affaires au sein du gouvernement fédéral sortant.

Que pouvait dès lors faire le MR pour exister et continuer, par un biais ou un autre, à prendre part aux décisions politiques du pays ?

En embarquant un Cdh lilliputien et particulièrement affaibli à Bruxelles, dans les majorités bruxelloise et wallonne, le PS démontre aujourd'hui que sa stratégie ne vise qu'une chose : rester le seul parti qui décide de l'avenir de Bruxelles et de la Wallonie. 

Quand on sait combien les intérêts régionaux sont dépendants des grandes décisions prises au niveau fédéral, on ne peut qu'acter que l'option prise par le PS risque de compliquer les rapports futurs entre le prochain gouvernement fédéral et les entités régionales.

D'autant que la guerre à mort et les exclusives mutuelles que pratiquent depuis pas mal de temps NVA et PS, sont porteurs de graves complications pour la gestion par le PS des majorités régionales en communauté française.

De là à dire que les partenaires politiques au sein du futur gouvernement fédéral, feront tout pour "saboter" les plans régionaux du PS, il n y a qu'un pas que je franchirais sans hésiter tant la haine opposant ces partenaires au parti de Di Rupo sera le principal animateur de ces rapports.

Le PS porte la grave responsabilité de la cassure profonde qui intervient au sein du front francophone et cela risque d'avoir des conséquences très importantes sur l'avenir du pays tout entier.

Exclu du gouvernement fédéral au profit de la droite flamande et francophone, le PS n'aura aucun impact quant aux options sociales que prendront les partenaires au sein de ce gouvernement.

Ce sera du pain béni pour le Ptb qui peu à peu, et grâce à la fraîcheur de son discours et de son engagement sur le terrain social, va plus que probablement, se substituer au PS comme parti proche des préoccupations citoyennes. 

La mise à l'écart du PS du niveau fédéral va lui causer également, une perte sèche au niveau de la présence de ses clients (collaborateurs, cabinettards, chauffeurs, porteurs de valises, pistonnés de toutes sortes ...etc), tant dans les rouages politiques qu'au sein de certaines administrations fédérales.

Le retour massif des créatures PS vers leurs emplois précaires des différents secteurs publics et le licenciement pur et simple de centaines d'autres, va priver le PS de son armée de propagandistes et de colleurs d'affiches et affaiblir sa force de frappe à venir. 

Et les clients PS qui espéraient parvenir à une fonction de coursier ou d'agents de cabinets en seront pour leurs frais

Notre ami Kir, lui, se voit ainsi pour 5 ans, exclu de toute fonction ministérielle, tant au niveau régional que fédéral. Les ten noodois devront se le farcir jusqu'aux prochaines élections communales de 2018

Le Cdh quant à lui, vient encore une fois de démontrer que son scotchage au PS est une option stratégique. 

L'appendice du PS que constitue désormais le Cdh, disparaîtra comme parti dans un temps pas très lointain.      

 

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