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... les musulmans modernistes ...
Comme je l'avais écrit précédemment, les pistes de décollage destinées à être utilisées le moment venu, par les drones du terrorisme islamiste d'Europe, avaient été asphaltées et balisées depuis le milieu des années septante du siècle écoulé.
Les rubans de l'inauguration de ces pistes avaient été royalement (par les rois Baudouin et Fayçal) coupés avec des ciseaux en or en 1968, lors de la remise par le sommet de l'état belge, des clés du pavillon oriental du Cinquantenaire (Bruxelles) au plus rétrograde et théocratique des systèmes politiques se proclamant de l'islam : celui d'Arabie saoudite.
La cerise sous le gâteau fut à cette époque, la reconnaissance d'un islam de Belgique, prôné par les ambassades des dictateurs arabo musulmans qui placèrent à la tête de leur association extra territoriale, le diplomate en chef de cette même Arabie Saoudite.
Nous, musulmans, avons, à cette occasion, été livrés pieds et poings liés à ce conglomérat non démocratique et vantant les mérites des despotes en tous genres. PREMIERE COUCHE D'ASPHALTE DONC.
LA SECONDE COUCHE survint lors de l'infiltration efficace en Belgique, du courant salafiste et obscurantiste du TABLIGH (La transmission).
Provenant d'Inde et du Pakistan, ce courant qui exigeait des musulmans de notre pays de cloîtrer leurs femmes pour les "extraire" des influences de l'occident dépravé, fit d'énormes dégâts au sein des communautés immigrées musulmanes de notre pays, majoritairement originaires du MAroc.
Sous l'influence de ce courant dévastateur, des milliers d'hommes musulmans décidèrent d'interdire subitement à leurs femmes toute activité liée à un emploi à l'extérieur de la maison.
J'ai dû souvent intervenir à la demande d'un chef de ménage musulman ou de sa femme, pour empêcher que n'éclate un couple soumis à cette pression intenable de la part de ce courant qui exigeait également des Musulmans de chez nous, de se munir de leur besace et d'accompagner les messagers du Tabligh, à travers divers continents, pour propager l'islam tel que le vivaient le prophète et ses compagnons.
C'est à dire d'imiter le messager de l'islam au niveau de l'habillement et des attitudes et comportements ayant prévalu il y a 16 siècles.
Se proclamant apolitique mais éducateur et rédempteur islamique, ce courant parvint à introduire parmi les Musulmans d'Europe, la première ligne de séparation entre ces musulmans et les autres composantes de la société d'accueil
Ce fut ce Tabligh qui incita les hommes et les gamins de chez nous, enrôlés aux coins des rues et dans la proximité des mosquées, à forcer les jeunes filles, psychologiquement et même par le truchement d'une violence insidieuse à accepter un mariage précoce afin de conserver l'honneur de la famille.
Que de vies de jeunes et de très jeunes filles furent brisées sous les pressions des wahabites et des Tablighis qui s'entendaient comme larrons en foire dans leur entreprise de destruction des ménages et des familles musulmans de chez nous
A telle enseigne que lorsque les groupes jihadistes, issus de la guerre d'Afgnanistan ou d'Algérie mettent les pieds en Europe, le tarmac devant servir de piste de décollage à des jeunes musulmans, vivant les exclusions et les discriminations en tous genres, et soumis aux doctrines d'un autre âge, portait déjà les balises idéologiques tracées par les wahabites et devant guider les futurs desperados vers des contrées inconnues où ces candidats au jihad espéraient "enfin" trouver reconnaissance et considération.
L'aveuglement de nos hommes et femmes politiques belges qui trouvaient utile, pour instaurer la paix sociale dans les zones ghettos de leur commune, les conduisit à privilégier le dialogue avec les tenants du Tabligh et à en faire, comme à Saint Josse et à Molenbeek, des proches conseillers et collaborateurs politiques.
NOUS PAYONS TOUT CELA AUJOURD'HUI
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