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Afarit (Jinns ou diables), Tamassih (crocodiles) chiens, loups et autres ânes tiennent leur premier congrès au Maroc
En début de cette année, incapable de désigner par leurs noms, les corrompus et les pourris au Maroc, le premier ministre islamiste qui avait promis, la main sur le coeur de débusquer les voleurs des richesses publiques, s'est fendu d'un discours à ce sujet, en parlant des Afarit (Djinns) et Tamassih (crocodiles), pour qualifier les responsables de la pourriture politique et financière au Maroc.
En réaction à cette attaque en règle contre les Jinns, les Crocodiles et autres animaux, taxés d'être à l'origine de la gabegie qui règne au Maroc, les animaux du Plus beau pays du monde, viennent d'achever leur premier congrès.
Le chien qui présidait cette importante réunion, jamais organisée ailleurs qu'au Maroc, a commencé par appeler à la tribune, un invité de marque qui n'est autre que le porte parole des Afarit marocains.
Avec une éloquence digne d'un Chaytane (Satan), le représentant des forces occultes, dénonce avec vigueur la comparaison osée par Benkirane entre les Jinns et les corrompus du royaume.
Il annonce solennellement apporter son soutien plein et entier aux "congressistes" et s'engage avec ses pairs à participer à la grande manifestation que les animaux entendent organiser au terme de leur congrès.
Il annonce solennellement apporter son soutien plein et entier aux "congressistes" et s'engage avec ses pairs à participer à la grande manifestation que les animaux entendent organiser au terme de leur congrès.
Le représentant des crocodiles (Tamassih) ne fut pas en reste et dénonça de son coté, l'attaque pernicieuse du premier ministre à l'encontre des crocodiles, qui dit il, ont du verser beaucoup de larmes, suite aux accusations dont ils furent l'objet de la part de Benkirane.
Notre correspondant présent à cet important congrès a réalisé pour vous, la vidéo que voici:
https://www.youtube.com/watch?v=8bsech-uPEg
Nécessaire vulgarisation
Nécessaire vulgarisation
Les ‘Afârit (pluriel du mot arabe
«‘Ifrit») sont des créatures surnaturelles.
De substance ignée, tout comme
«Ibliss» (Satan), elles sont susceptibles d’être soumises aux volontés de ce
dernier et, au même titre que les Djinns dont ils font partie, les
croyances religieuses au Maroc (terre d’Islam) les conçoivent en tant qu’Êtres
invisibles et redoutables.
Bien que leur existence n’a jamais été
scientifiquement prouvée dans la réalité empirique, ils sont considérés dans
l’imaginaire populaire comme des créatures à part entière, vivant sur terre,
dans un monde pour ainsi dire parallèle, sans possibilité de contact ni
d’échange, sauf à de rares occasions; lesquelles occasions appartiennent
plutôt à l’univers du conte oral ou à celui des rêves ; c’est-à-dire au récit
rapporté; en aucun cas au témoignage direct et probant.
Souvent, telle victime de troubles
psychiques ou sujette à des hallucinations peut être persuadée d’être possédée
par un Djinn.
Ailleurs, un bonimenteur prétendrait entretenir un occulte
commerce avec ces invisibles suppôts d’Iblis à des fins de guérison de celles
et de ceux qui en sont affectés; un autre Marabout aurait été jusqu’à vendre
son âme à ce dernier contre la promesse de quelque trésor caché.
Dans tous les
cas de figure, le monde parallèle des Djinns et des ‘Afârit ne peut proliférer
que là où règne l’ignorance, l’irrationnel et les superstitions.
Inversement,
l’empire de ces créatures paranormales tend à se rétrécir, comme peau de
chagrin, à mesure qu’évoluent les indices de développement humain, et notamment
le taux d’alphabétisation, jusqu’à disparaître complètement là où triomphe la
raison rationnelle, les conquêtes scientifiques, la démocratie, les
libertés fondamentales et autres valeurs universelles des droits de
l’homme.
Il n’en demeure pas moins vrai que
les Djinns et les ‘Afârit ont été cités à de nombreuses reprises dans le Coran, notamment dans la sourate XXI: Al-Anbiyâ’, où ils sont représentés, à
travers la parole divine, en tant que diables, des Chayâtîn, mis à la
disposition du Prophète et/ou roi Salomon, à qui ils servirent d’ouvriers.
« [81] Et (NOUS avons
soumis) à Salomon le vent impétueux qui, par son ordre, se dirigea vers la
terre, que Nous avions bénie. Et NOUS sommes à même de tout savoir, [82] et
parmi les diables il en était qui plongeaient pour lui et faisaient d'autres
travaux encore, et NOUS les surveillions nous-mêmes. »
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