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... ils ont peur de rester à quai ou de demeurer à bord de l'appareil.
Outre le fait que lors de chaque atterrissage, beaucoup de passagers se sentent obligés d'applaudir le pilote, qui a réussi la pose de son appareil, la majorité des passagers n'attendent jamais que l'avion se soit totalement immobilisé ou que le signal "attachez la ceinture" se soit éteint, pour se lever de leur siège et occasionner ainsi un encombrement étouffant du couloir central de l'appareil.
Les hôtesses ont beau s'égosiller pour demander à tout un chacun de rester assis jusqu'à l'extinction du signal "attachez la ceinture" rien n'y fait: la bousculade bat son plein et ceux qui ont déposé leur sac dans des tiroirs situés loin de leur siège n'hésitent pas à écraser les pieds de ceux qui se trouvent sur leur chemin.
Ce qui est désolant réside dans le fait que ce ne sont pas toujours des immigrés de la première génération qui recourent à ces pratiques de sauvages, mais également des jeunes passagers, manifestement nés en Belgique.
Et lorsque pour une raison ou une autre, l'appareil maintient ses portes fermées pour une longue période, après l'aterissage, ceux qui se sont précipités pour encombrer le couloir central, tentent de récupérer leur siège, causant énormément de désagréments aux quelques passagers ayant préféré rester à leur place.
Le respect de la priorité aux femmes et aux personnes âgées c'est pour les autres, car personne ne se soucie une fois qu'il est dans la file du couloir central, de permettre la sortie de ceux qui restent coincés dans leurs sièges, quand bien même, ces personnes sont des femmes accompagnés d'enfants.
Il en va de la même manière lorsque les préposés à l'embarquement arrivent derrière leur comptoir: avant même que le haut parleur n'annonce le début des opérations d'embarquement, les passagers se précipitent pour former une longue file afin d'être les premiers à pénétrer dans l'appareil.
Ceci alors que les sièges sont numérotés et réservés pour chaque passager.
Parfois, dans cette file, l'attente dure très longtemps et pousse nombre de ces imbéciles à chercher à retourner s'asseoir
Et lorsque l'opération embarquement commence, l'encombrement est tel dans la file, que les mamans accompagnées de leurs enfants en bas âge, éprouvent toutes les peines du monde à se frayer un passage pour accéder les premières à l'appareil
Ces comportements d'arriérés touche tous les moyens de locomotion: allez jeter un coup d'oeil du coté des ferries relayant l'Espagne au Maroc, vous y serez édifiés.
Le voyage en autocar (Bruxelles - Tanger ou Nador), connait les mêmes péripéties
Dans les administrations aussi,le Marocain fait preuve d'un égoïsme exécrable: il veut être le premier à passer et à être servi.
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