dimanche 14 décembre 2014

Laissons de coté, un instant, les éponges...

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Et intéressons nous au football et aux rivalités Algéro - marocaines


Un club qui est loin de rivaliser avec le Chelsea, le Man U, le Barça, le Bayer ou avec Estudiantes de la Plata, parvient, en s'amusant, à sortir deux "foudres de guerre" footballistiques du Maghreb : le Moghreb de Tetouan (Maroc) et le "terrible" club du Wifaq de Setif (Algérie).

Et pour ne vexer aucun de ces deux clubs "arabes", l'Auckland City australien remporte ses deux matchs par le score de 1 à 0.

A l'issue de la rencontre ayant opposé le Moghreb de Tetouan aux Australiens, les commentateurs algériens, de même que les supporters de Setif, se frottèrent les mains, en riant sous jellaba, de la médiocrité du club marocain. 

L'entraineur Setifois allant jusqu'à annoncer l'écrasement de l'équipe d'Auckland, déclarant que le Wifaq allait donner tout à l'attaque.

La défaite du Tetouan, subie à 24 heures du duel algéro australien plongea les Marocains (tous les Marocains) dans une sorte de stress intenable. 

Comment allaient ils encaisser la victoire sur leur sol et dans la capitale du royaume, d'un club algérien, porte drapeau de leur ennemi juré : l'Algérie ?

Ce fut moins la honte tapée face à Auckland qui occasionna ce stress et empêcha nombre de marocains constipés, d'aller à la toilette, mais bien la peur de l'humiliation qu'ils craignaient en cas d'une victoire algérienne contre le même club d'Auckland.

Quel ne fut dès lors leur soulagement d'enregistrer à l'Issue des 90 minutes de la rencontre Setif - Auckland City, que ce dernier club a fini par sortir les Algériens de la compétition comme il l'avait fait pour les Tetouani, 24 auparavant, au terme du match qui l'avait opposé au club marocain.

Le public algérien, qui attendait de son club Setifois, l'exploit consistant à humilier le club Tetouani, par une victoire contre le tombeur du 11 marocain, en a voulu à mort à ses joueurs et surtout à l'entraineur qui a raté ce rendez vous vengeur.

Et ce fut sous les huées du public marocain, très nombreux dans un stade dont la pelouse fut épongée par des prestataires payés à la journée, que les joueurs de Setif, penauds et la queue entre les jambes, regagnèrent les vestiaires, non sans avoir au passage, envoyé quelques bras d'honneur aux Tifosi de Tetouan.

C'est que parallèlement à la compétition footballistique de Rabat, se jouait un autre match: celui de la "Haine" que se vouent de plus en plus Marocains et Algériens en raison du conflit du Sahara occidental (Sahara marocain), dans lequel l'Algérie joue la carte des indépendantistes du Polisario.

Cette fois, et contrairement à son habitude de venir saluer les sportifs marocains qui gagnent, ou leur téléphoner "à chaud" après la victoire, le roi Mohamed VI, à qui tous les sportifs dédient leur victoire, le qualifiant de premier sportif du royaume, le souverain, qui se trouvait à Dubai, ne se donna pas la peine de s'adresser aux malheureux joueurs du Moghreb de Tetouan, pour les consoler.

Et contrairement à son geste de l'année passée, lorsqu'il donna un appart à chaque joueur du Rajaa, sorti quasi vainqueur du Mundialito 2013, le roi Mohamed VI snoba les perdants qui ne reçurent de sa part, que du vent.  

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Info de dernière minute:

De source agricole, nous apprenons que la Chine vient de proposer au ministère de jeunesses et des sports marocain, l'acquisition du stade Moulay Abdellah, pour y implanter une rizière expérimentale.

L'objectif à moyen terme serait de transformer les vastes étendues inondées du sud marocain, en champs de culture de riz.

Basmati et Uncle Bens ne pourraient pas trouver meilleur riz que celui dont la culture est projetée par les Chinois à Guelmim, Sidi Ifni ou le Haouz.

A ce sujet, le ministre Ouzzine, adepte de la 5 ème colonne et des Chikhate, vient de prendre contact avec son collègue de l'agriculture pour analyser l'offre chinoise.

Le concours du ministre des Habous et des affaires religieuses est hautement recommandée, pour l'organisation de prières de masse pour l'invocation du ciel en vue de "pluies du bien". 

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Rachid Madrane ou ...