...dans sa conception du terrorisme
La proposition de loi que compte présenter au parlement belge, le député fédéral MR, Denis Ducarme, concerne la sanction de l'apologie du terrorisme
Fort bien, sauf que pour Denis Ducarme, l'apologie du terrorisme concerne uniquement le terrorisme du pauvre, des jihadistes islamistes d'Al Qaeda et de l'Etat islamique.
Mais quid de l'apologie du terrorisme sioniste chez nous, qui justifie le droit d'Isreal à se défendre contre le "terrorisme" du Hamas ?
Quid de ces jeunes belges qui partent en Israel pour combattre dans les rangs de l'armée israelienne et qui de ce fait, commettent des actes terroristes à l'encontre de civils palestiniens, femmes et enfants compris.
Sans oublier les membres de leurs familles qui souvent les encouragent à rejoindre les rangs de cette armée criminelle.
N'est ce pas là, une incitation et une apologie du terrorisme d'état.
Quid de ces Belges disposant de la nationalité israelienne qui partent coloniser des terres palestiniennes (1) et recourent à la terrorisation des populations palestiniennes et à la spoliation de leurs terres par la violence ?
Oui, j'applaudis à votre initiative visant à combattre l'apologie du terrorisme, mais pas une condamnation sélective qui viserait les seuls groupes terroristes se proclamant de l'islam.
Ce qui est valable pour la lutte contre l'apologie du terrorisme doit aussi l'être pour le retrait de la nationalité belge, qui doit aussi concerner les terroristes sionistes qui partent en Israel, pour semer la terreur parmi la population civile palestinienne.
Quid également de tous ces cd rom pour Playstation qui font l'apologie de la violence terroriste et formatent les esprits de nos enfants pour la banalisation du terrorisme ?
Il ne faut pas que votre projet de loi nous conduise vers une vision manichéenne de ce que représente le terrorisme aux yeux du néo - libéral de droite que vous êtes, et passe sous silence le terrorisme et son apologie lorsqu'ils proviennent de vos amis.
------------------------------------
(1) (Source Suffrage Universel)
Dans
le quotidien Le Soir daté du 6 janvier 2001, le
correspondant
de ce journal en Israël, Serge Dumont (Maurice Serfatti), a
publié
un article intitulé "Ces Juifs belges qui
colonisent la
Cisjordanie..." (texte reproduit ci-dessous).
.
Cet article est
consacré
à des ressortissants israéliens d'origine belge
dont certains
auraient conservé la nationalité belge en
contradiction formelle
avec l' Art. 22. §1er du Code de la Nationalité
belge (Loi du
28 juin 1984), "Perdent la qualité de Belge:
1° celui qui,
ayant atteint l'âge de dix-huit ans, acquiert volontairement
une
nationalité étrangère".
.
Il faut toutefois rappeler
que cette loi n'est d'application, sans effet rétroactif,
que depuis
le 1er janvier 1985 ("Loi Gol").
.
Pour les plus
âgés des binationaux en
question, l'article 23 §1er pourrait être
d'application: "§ 1er.
.
Les
Belges qui ne tiennent pas leur nationalité d'un auteur
belge au jour
de leur naissance et les Belges qui ne se sont pas vu attribuer leur
nationalité en vertu de l'article 11, peuvent, s'ils
manquent gravement
à leurs devoirs, de citoyen belge, être
déchus de la nationalité
belge.", en particuiler si l'on songe à l'attitude du
gouvernement
israélien et de certains médias envers la
Belgique depuis qu'il a été
question de juger le criminel de guerre Sharon.
.
Les
personnes mentionnées dans cet article sont Nadia
Matar-Pinkovitch, Judith Friedman, Shimon Wach, Shmouel Bar Shalom et
Menachem
Gourary.
.
Monsieur Serfatti précise dans son article que "les
autorités belges ferment les yeux sur le fait que des Belges
acquièrent la nationalité israélienne
à la condition
que ces personnes n'effectuent pas de "démarches actives"
mais qu'elles
se contentent de recevoir le passeport de l'Etat hébreu sans
l'avoir
officiellement demandé".
. Le Ministère belge des affaires étrangères considère dans une liste non limitative comme "acte volontaire entraînant l’acquisition d’une nationalité étrangère " "introduire une demande, signer un document par lequel l’attribution d’une nationalité étrangère est acceptée, prêter serment, faire ou signer une déclaration".
.
L'attribution de la nationalité israélienne n'est aucunement automatique, elle résulte indubitablement d'un acte volontaire, une déclaration d'origine juive sans laquelle un résident étranger en Israël ne peut pas acquérir la nationalité israélienne sans passer par une procédure de naturalisation.
.
Il paraît également logique que des Belges qui ont acquis une autre nationalité et qui exercent ou ont exercé des responsabilités politiques dans un autre pays, ont effectué un service actif au sein d'une armée étrangère, ce qui est le cas de tous les ressortissants israëliens (à l'exceptions de certains Juifs religieux et des citoyens arabes israëliens), voire ont travaillé pour un service de renseignements étranger, ne peuvent légitimement plus justifier d'attaches avec la Belgique, ce d'autant plus quand certains militent dans des organisations radicales qui, en Belgique, tomberaient sous le coup de la législation visant à réprimer la propagation du racisme.
.
Ce qui est notamment le cas des cinq personnes nommément citées dans l'article de Monsieur Dumont
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire