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MARCHE DE PARIS: HOLLANDE NE SOUHAITAIT PAS NETANYAHOU
La présence de Benjamin Netanyahu à la marche républicaine de Paris a créé la polémique. Le premier ministre israélien s'y serait imposé contre l'avis du président français.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait
imposé sa présence à la marche républicaine organisée à Paris, malgré
l’opposition de François Hollande.
«Dans un premier temps, Netanyahou avait accepté l'argument
de François Hollande qui expliquait qu'il ne voulait pas que sa venue «pollue»
l'image d'unité autour de la France avec des polémiques autour des RELATIONS
israélo-palestiniennes ou des liens entre les Juifs et les musulmans», rapporte
ainsi le 20minutes.fr.
La présence d’adversaires politiques à cette manifestation a
poussé Netanyahou à s’y rendre malgré tout, ce qui n’aurait pas été pour plaire
au président français qui se serait même mis en colère et aurait alors insisté
pour que Mahmoud Abbas vienne à Paris, précise encore le média.
Commentaires de Bruxellois surement
Pour une fois que l'ensemble des forces vives de la France
voulaient faire d'une manifestation comme celle de dimanche passé, un moment de
communion, de recueillement et d'unité
entre toutes les composantes de la société française, le conflit Israelo palestinien,
par le biais de Netanyahou, a fait une irruption, hautement polluante dans
cette marche républicaine.
Aucune association française d'obédience musulmane ou juive
n'a tenu à rompre ce contrat tacite, acceptée par tous, de laisser au
vestiaire, les oppositions liées à ce conflit.
Il a fallu que Netanyahou impose sa présence pour que la
douleur et la communion soient altérées par d'autres considérations, malvenues
à cette occasion.
Ce qui fut très grave réside dans le fait que Netanyahou
s'est immiscé très gravement dans les affaires intérieures de la France, en
invitant les citoyens français de confession juive, à quitter leur pays, pour
se réfugier en Israel.
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Voici ce que rapporte le journal 20 Minutes, à ce sujet :
Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas marchant ensemble
contre le terrorisme: l’image était belle, mais les coulisses de l’événement
pourraient être moins glorieuses.
Non invité à la marche républicaine pour éviter tout élément
de «division», le Premier ministre israélien s’est finalement forcé une place
dans le cortège, obligeant Paris à convier également le leader palestinien
Mahmoud Abbas.
Si Netanyahou vient, Abbas aussi
D’après la chaîne israélienne Arutz 2, la France préférait
éviter toute mention du conflit israélo-palestinien dans la manifestation
parisienne. Benjamin Netanyahou aurait dans un premier temps accepté de ne pas
participer au rassemblement et aurait officiellement justifié son absence par
des raisons de sécurité.
Mais samedi soir, après l’annonce de la participation du
ministre des Affaires étrangères Avidgor Liberman et du ministre de l’économie
(et dirigeant d’extrême droite) Naftali Bennett, Benjamin Netanyahou a changé
d’avis.
Apprenant sa volonté de se joindre à la marche, l’Elysée a
aussitôt informé Israël que la France convierait également le leader
palestinien Mahmoud Abbas, et qu’une rencontre entre ce dernier et le président
Hollande était prévue samedi soir.
Il en fallait plus pour décourager Benjamin Netanyahou, qui
a maintenu son déplacement et qui aurait un peu forcé la main de François
Hollande pour avoir un carton d’invitation officiel.
Une présence polémique
Ce lundi matin, le ministre des Affaires étrangères israélien
a toutefois indiqué que Paris ne s’était jamais opposée à la présence de
Benjamin Netanyahou: «Il n’y a pas eu de message émanant de l’Elysée disant que
Netanyahou était indésirable», a déclaré Avidgor Liberman.
La polémique n’a toutefois pas pris fin quant à la présence
du Premier ministre israélien: en visite ce lundi sur les lieux de la prise
d’otages de vendredi dernier, Benjamin Netanyahou est accusé de récupérer les
attentats à Paris pour servir la cause israélienne.
Ses déclarations contradictoires sur les juifs de France
font débat: déclarant samedi soir que «tous les juifs qui voudront immigrer en
Israël seront accueillis chaleureusement et à bras ouverts», il a changé de
discours dimanche soir à la Grande synagogue de Paris où il a déclaré: «Vous
avez le droit de vivre en sécurité et en paix dans chaque endroit où vous
choisirez de vivre», ajoutant: «en particulier en France».
Sa visite prévue ce lundi dans l’hypermarché casher où
quatre personnes ont été tuées vendredi devrait encore faire jaser.
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