...ses ennemis, il s'en charge
Indéniablement, comme pour l'affaire du pédophile hispano - irakien, Galvan, qui avait bénéficié en Août 2013, de la grâce royale, l'affaire du compte bancaire du souverain marocain en Suisse, laissera des traces sur l'image de la monarchie marocaine.
Il ne se trouve quasi aucun journal ou magazine occidental qui n'ait pas reproduit la photo du souverain marocain, dans le cadre de ce que cette presse qualifie d'évasion fiscale ou de fraude fiscale.
Le roi Mohamed VI figure sur la plupart des diaporama, publiés par ces journaux
Personnellement, je vois mal le roi Mohamed VI se présenter au guichet de la filiale suisse de la banque britannique HBSC, pour confier au préposé de cette banque, un montant, somme toute peu important, eu égard à la fortune du monarque.
Il est plus que probable que cette opération ait été effectuée par ceux qui sont chargés de la gestion de la fortune du roi du Maroc.
Les deux noms figurant sur ce compte suisse - indiquent que cette opération bancaire, a été effectué par quelqu'un d'autre que le souverain.
Quelqu'un qui manifestement n'a pas vécu dans l'opulence et l'aisance financière
Mais le mal est fait.
Ceux qui ont à coeur de faire le procès de Mohamed VI n'ont pas manqué cette occasion, pour l'accuser de tous les pêchés d'Israel, en recourant souvent à des arguments plus que démagogiques.
Que représentent 7,1 d'Euros cités comme montant du compte royal en suisse, en rapport aux dizaines de milliards que le roi Mohamed VI décroche auprès de ses amis de par le monde et qui sont investis dans des projets et des chantiers énormes, pourvoyeurs de centaines de milliers d'emplois pour les jeunes marocains ?
Que représente cette somme face à des investissements étrangers au Maroc - Tanger Med, Renault, etc- dans lesquels le roi a joué un rôle de premier plan ?
Cette affaire comme les ennuis immobiliers du conseiller royal, Yassir Znagui, sont très malvenus pour le roi et dénotent certains mauvais choix effectués par Mohamed VI, quant à son entourage immédiat.
Les réactions de la presse marocaine, qui botte en touche, en accusant à tort et travers, l'Algérie, le prince Hicham, les opposants marocains et des journalistes marocains établis à l'étranger d'être derrière ces fuites, ne rendent pas service au roi Mohamed VI.
Ce faisant, ces journalistes de la presse marocaine croient que leur attitude va leur attirer les bénédictions royales et accessoirement des moyens financiers sous forme d'annonces publicitaires, émanant des entreprises royales.
Je n'ai pas de conseil à donner à Mohamed VI, mais je pense modestement que le souverain serait bien inspiré, de sortir totalement des affaires financières et économiques d'une part et de l'autre, mieux choisir ses proches conseillers et autres collaborateurs.
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