vendredi 3 avril 2015

Le combat contre les semeurs de la haine est une lutte pour la vie et la liberté

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Barrer la route au jihadisme est un devoir humain

Tiens, pour une fois, les groupies de Di Rupo, que sont les Berbères Fadila Laanan, Fatiha Saidi, Jamal Ikazbane, Fouad Hidar et autres Rachid Madrane ne se sont pas manifestés avec cette virulence qu'on leur connait, lorsque Bart de Weber, les a traités de moins que rien.
 
Leur berbérité leur sert uniquement lorsqu'ils sont en campagne électorale et qu'ils postent sur Youtube, des enregistrements de leur visite à Nador, Zaïou ou Al Hoceima.

Mais passons et abordons aujourd'hui le sujet "tarte à la crème" que constitue en Belgique, la lutte contre la radicalisation en milieu islamique.

Pas plus tard qu'hier, Françoise Scepmans, qui soit dit en passant, fut depuis plus de quinze ans, de toutes les majorités Moureauxiennes à Molenbeek, vient de se rendre compte que depuis ....15 ans, elle a été le témoin "passif", de la radicalisation salafiste dans "sa" commune.

Et elle pointe dans un article publié par la DH, la seule responsabilité de Philippe Moureaux dans cette descente de Molenbeek aux enfers salafistes.

C'est facile aujourd'hui, de se dédouaner de toutes les politiques qui ont été menées par le père de Fatima (pas le prophète Muhammad, mais le Mollah Moureaux), en faveur de la propagation de ce salafisme venu d'ailleurs.

El Khannouss, lui, se tait et se taira, car il est également visé par la sortie de Schepmans, puisque ses campagnes électorales, c'est toujours auprès des mosquées molenbeekoises -surtout la plus frériste d'entre elles, le mastodonte obscurantiste Al Khalil-, qu'il récolte le max de voix qui lui permettent de se faire élire à 1080.

Tous les élus spécifiques que sont Youssoufi, le Dj de la Gay Pride Ouriaghli, El Ktibi, Azzouzi, l'aristocrate Fassi Fihri et les autres, ont décidé de la fermer pour ce qui concerne la mainmise du Wahabisme et du Frérisme, sur l'ensemble des quartiers à forte présence musulmane.

Ils n'ont pas le temps de s'occuper de cela, occupés qu'ils sont à comptabiliser les rentrées financières provenant des jetons de présence.

Pire, par lâcheté et pour ne pas se mettre à dos les imams dominés par le salafisme, ils préfèrent se ménager leur amitié et leur soutien pour les futures échéances électorales.

Pendant ce temps, Privot, Haddach, Zibouh et autres Kastit, soutenus financièrement par Ben Yaghlane et le Qatar et "intellectuellement" par Henri Goldman, continuent de distiller le poison extrémiste au sein des communautés musulmanes de notre pays.

En balisant par leur discours rejetant l'ouverture vers l'état de droit et la démocratie et en cultivant chez les jeunes musulmans, la "culture" du repli identitaire et victimaire, les semeurs de la haine et autres dénonciateurs de l'"islamophobie grandissante", visent par ces discours à convaincre ces jeunes à rejeter la société dans laquelle ils vivent pour -bien évidemment- venir se réfugier sous les ailes protectrices de l'islam radical.

Je vous livre à ce sujet, l'extrait d'un entretien qu'avait accordé en 2O12, Michel Privot, au très frériste site Les Cahiers de l'islam (CDI)

Extrait:
 


(CDI) : Pensez-vous que les européens de confession musulmane, en particulier chez les jeunes générations, voient dans ces évènements politiques (ndlr, le Printemps arabe) un parallèle avec certains problèmes avec les sociétés occidentales?

Michaël Privot : J’ai été frappé au contraire par un relatif désengagement de la part des jeunes générations musulmanes européennes vis-à-vis du Printemps arabe en général.

 Je pense qu’il y a plusieurs raisons pour cela. Tout d’abord la composition des diasporas musulmanes en Europe de l’Ouest : généralement les communautés égyptiennes, tunisiennes, libyennes, yéménites et syriennes sont assez minoritaires au sein des communautés musulmanes occidentales.

Dès lors, l’identification à la jeunesse en lutte dans d’autres pays que les pays d’origine des parents n’a pas vraiment fonctionné.
  
Tout au plus, certain(e)s se sont-ils contentés de relayer des informations sur Facebook ou Twitter, rarement plus.
  
Il est intéressant de noter que la mobilisation et l’identification avec la cause palestinienne ont continué à susciter, tout au cours de cette période de changement au sein du monde arabe, un enthousiasme bien plus important.

Les plus mobilisés dans le suivi et le soutien aux différents soulèvements du Printemps arabe ont été – et sont toujours – les opposants politiques de la première génération ayant fui leur pays d’origine pour cause de répression et certains de leurs enfants.

Certains jeunes de la seconde génération sont d’ailleurs retournés en Tunisie, en Egypte ou encore en Lybie pour mettre leurs compétences au service du pays d’origine de leurs parents.

Même chez ces plus mobilisés, je n’ai jamais vraiment pu déceler la formalisation d’un parallèle, d’une analogie avec les situations d’exclusion que rencontrent un grand nombre de musulmans aujourd’hui en Europe, qui mènerait à la conclusion de la nécessité d’un engagement citoyen, associatif ou politique pour faire changer cet état de fait.
  
Il est pourtant révélateur de constater que de nombreux mouvements européens ou américains, à gauche, ont établi quant à eux le lien entre le Printemps arabe, les Indignés ou Occupy Wall Street, prenant exemple sur le courage et la détermination des jeunes Arabes se soulevant pour la justice, le respect et l’Etat de droit.
  
Il y a, à mon avis, une connexion, une rencontre qui ne s’est pas faite, en Europe, entre le mouvement des Indignés et les classes populaires issues des migrations, musulmanes ou non d’ailleurs.
 
Commentaires :

Il est manifeste que c'est sous le forme d'un regret, que Privot exprime le peu d'enthousiasme manifesté par les jeunes musulmans de chez nous, en rapport avec les événements ayant secoué depuis 2011, les pays arabes.

Le dernier paragraphe de la réponse de Privoe "Il y a, à mon avis, une connexion, une rencontre qui ne s’est pas faite, en Europe, entre le mouvement des Indignés et les classes populaires issues des migrations, musulmanes ou non d’ailleurs", est très révélateur de ce regret.

Sauf que depuis 2012, les semeurs de la haine et de la culture du repli sur soi, se sont bien rattrapés, puisque plus de 250 jeunes belgo - musulmans se sont rendus en Syrie pour soutenir la boucherie extrémiste qui s'y déroule.

Aujourd'hui, les Frères musulmans, Tarik Ramadan en tête, "travaillent" à la mobilisation de nos enfants, pour le prochain affrontement en préparation: celui opposant les Frères musulmans d'Egypte au dictateur Al Sissi.

L'étendard de la lutte contre l'islamophobie constitue le fer de lance de l'embrigadement des jeunes belgo - musulmans, dans les futurs unités combattantes à envoyer vers l'Egypte ou d'autres fronts chauds du monde arabe



 


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