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....autour des allocations pour les enfants restés au Maroc
Qui a raison et qui a tort ?
Depuis trois ans, le gouvernement hollandais tente de restreindre les droits des Marocains résidant en Hollande (naturalisés ou non), pour ce qui se rapporte aux enfants de ces Marocains qui résident au Maroc.
Cette restriction intervient suite au souci du gouvernement hollandais de rechercher des niches financières susceptibles de l'aider à renflouer les caisses de l'état/
Sauf que ces restrictions décidées par la Hollande au détriment des parents de ces enfants vivant au Maroc, ne correspondent ni à l'esprit ni à la lettre de la convention maroco batave, signée entre les deux pays depuis les années 1970.
Il est vrai qu'avant de prendre des mesures unilatérales relatives à ses restrictions, l'état hollandais avait à maintes reprises demandé au gouvernement marocain de rouvrir une discussion autour de cette question.
Mais le gouvernement du royaume chérifien n'a pas répondu à ces nombreux appels de son alter ego hollandais et fait la sourde oreille à cette demande
Las d'attendre, la Hollande décida d'appliquer unilatéralement ces restrictions (suppression de certaines allocation et révision à la baisse d'autres).
C'est à ce moment que le ministre des RME (résidents marocains à l'étranger) décida de réagir (comme d'habitude, les autorités marocaines attendent toujours que le feu soit dans la maison pour réagir).
La discussion fut dès lors âpre et inamicale puisque les décisions hollandaises étaient déjà coulées en textes applicables aux intéressés
Des associations marocaines de Hollande décident alors de saisir les tribunaux hollandais compétents pour casser la décision prise par le gouvernement hollandais.
Ces associations obtiennent gain de cause et marquent un point tant face au gouvernement marocain qui fut incapable de faire annuler la décision hollandaise que vis a vis du gouvernement hollandais qui avait institué lesdites restrictions.
Sauf qu'entêté comme pas deux, l'exécutif hollandais revient à la charge et prend des décisions dans ce dossier en modifiant les contenus des décisions cassées auparavant pas le tribunal néerlandais.
Le Maroc décide alors de négocier ces décisions pour tenter de réduire leur caractère particulièrement dur et restrictif.
Cette négociation finira par adoucir les décisions hollandaises et surtout par permettre d'étaler sur une longue période, les mesures arrêtées par Amsterdam et de réduire les allocations dues aux épouses résidant au Maroc
Là où le gouvernement marocain crie à la victoire, les associations de défense des droits des Marocains de Hollande dénoncent une grave collusion du gouvernement marocain avec les autorités hollandaises sur le dos des familles de Marocains résidant en Hollande
Venons au fonds de la question: le gouvernement hollandais a raison d'exiger des parents marocains résidant en Hollande de se faire rejoindre par leurs enfants afin d'assurer à ces derniers toutes les couvertures sociales dues par la caisse de sécurité sociale hollandaise et une scolarisation plus rentable
Ce gouvernement trouve curieux que des Marocains résidant en Hollande, maintiennent des enfants au Maroc au moment où la loi hollandaise sur les regroupements familiaux accorde le droit à ses parents de se faire rejoindre par leur progéniture
Sauf que ces enfants vivant au Maroc sont souvent le fruit d'un ou de leurs plusieurs mariages conclus au Maroc par le Marocain de Hollande, en plus du mariage avec l'épouse vivant avec lui en Hollande
Lorsqu'on sait que les pays d'Europe refusent la présence d'une épouse supplémentaire sur leur territoire, le problème se pose alors au mari vivant en Hollande, qui tout en bénéficiant de la douceur et de la chaleur d'une seconde femme (jeune de préférence) vivant au Maroc, tient par dessus tout à conserver les droits aux allocations au profit des enfants nés de ce second, voire troisième mariage conclus au pays d'origine
Car, c'est avec cet argent que le multi marié assure le gite et le couvert de la femme ou des femmes vivant au Maroc
Pas con le mec.
Sauf que les associations marocaines de Hollande qui défendent ces Marocains réfractaires au droit au regroupement familial au bénéfice de leurs enfants vivant au Maroc, ne disent rien quant aux droits des femmes de premier mariage lorsqu'il s'agit de partager la pension de veuve entre deux, trois voire quatre femmes, au détriment de la première femme vivant en Hollande
C'est ce qui s'appelle "manger à tous les râteliers"
Car parmi les "leaders" de ces associations marocaines, on trouve des mecs qui, à l'instar d'Abdou Mnebhi, sont concernés par ces doubles mariages
D'autant que la seconde ou la troisième femme vivant au Maroc, s'oppose généralement à ce regroupement familial qui est susceptible de permettre à ses enfants de rejoindre leur père en Hollande/
Elle, de bien entendu, n'est pas concernée par ce regroupement dans la mesure où la première femme de l'immigré, usée par les ans, se trouve en Hollande.
Et vous Mr Zeguendi, qui allez très souvent au Maroc, n'êtes-vous pas en train de nous cacher une ou deux femmes ? ;o)
RépondreSupprimerQui sait ?
Supprimermais moi je ne demande pas de bénéficier d'allocations pour qui que se soit