vendredi 10 juin 2016

Recul généralisé et dans le désordre, de l'islam politique (islamisme)




....un peu partout dans le monde





Les sociétés arabes se mobilisent contre l'obscurantisme


Il a mis du temps à comprendre, Tarik Ramadan, que pour lui, la partie est bien finie, puisque ses anciens soutiens et amis du Golfe (Maouza, Al Qaradaoui et autres dirigeants de l'AKP turc...) sont eux mêmes dans le collimateur.

La tournure que prennent les événements au Proche et Moyen Orient, avec le reflux de la confrérie de Hassan El Banna, à laquelle est affilié le charlatan suisse, a fini, très tardivement, par faire comprendre à Tarik Rmadan, que le salut se trouve dans de nouvelles stratégies: celle de faire le dos rond en Occident et de tenter de rentrer dans le système.

Il vient de réitérer pour la énième fois sa volonté de demander la nationalité française...pour tenter de protéger ses arrières, très largement menacés par les nouvelles politiques mises en place par le gouvernement français; politiques qui livrent une guerre ouverte à tous les double discoureurs salafistes, comme Tarik Ramadan

Le premier français, Manuel Valls, n'est pas dupe de la tentative suspecte de Tarik Ramadan et a déclaré  que le prêcheur n 'a pas de place au sein de la république.

Mais au delà des tribulations de Ramadan, il est intéressant de relever les reculs génaralisés de l'islam politique un peu partout dans le monde....


L'islam politique est la négation même de la démocratie et du progrès humain

Avec le décès de Hassan Tourabi au Soudan, figure emblématique et charismatique du Frérisme dans ce pays et au delà, personne ne s'est porté candidat à sa succession, ni sur le plan spirituel, encore moins au niveau politique

En Tunisie, les idéologues d'Annahda, Moro et Ghannouchi en tête, ont fini par sentir que l'étau se resserre autour d'eux et que la défaite historique et tous azimuts de l'islamisme est aujourd'hui inéluctable. 

Résultat, les deux leaders islamistes tunisiens viennent de décider de séparer le religieux du politique, comme l'ont fait avant eux les Fréristes marocains, bien "conseillés" par le Makhzen.

En Turquie, Erdogan qui vient d'insulter les députés allemands et émis des doutes quant à la pureté de leur sang, suite au vote au Bundestag, sait que ses jours sont comptés

En effet, tant les Etats unis, qui arment massivement les kurdes de Syrie, que la Russie qui a décidé de faire tomber Alep et de couper tous liens de la Turquie avec les intégristes islamistes (Annosra, Ahrar Achcham etc), sont décidés à pousser Erdogan vers la sortie...

De fait, si Alep devait tomber sous les coups portés actuellement aux groupes armés anti Assad, c'en sera fini des aides que la Turquie et d'autres pays arabes apportent aux rebelles en majorité islamistes.

En Jordanie, l'aile pragmatique de la confrérie des Frères s'est détachée du puissant mouvement et a décidé de se fondre dans le système politique, régi et dominé par la monarchie hachémite

En Belgique, les nombreuses initiatives prises par divers acteurs musulmans, émargeant à l'islam moderniste (Les ICIB ou Initiatives citoyennes pour un islam de Belgique en tête), ont fini par acculer les fréristes de chez nous à des reculs significatifs.

La campagne de relations publiques avec les médias belges qu'ont initiée les ICIB, et qui s'est accélérée depuis les attentats de Bruxelles, a été pour beaucoup dans la mobilisation des médias de notre pays pour ce qui concerne la mise à nu des pratiques fréristes et salafistes.

La très intéressante émission de la RTBF du mois d'avril (Devoir d'enquête) a fini par démasquer les doubles discours des islamistes de notre pays.

La présence sur les plateaux des télévisions de représentants des ICIB a contribué très largement au démontage des stratégies mises en place par les islamistes de Belgique.

Le Vif l'Express qui avait consacré l'année passée un dossier relatif aux activités suspectes des islamistes de Belgique, a fait oeuvre utile en cette matière.

Ainsi, des membres belge de la confrérie des Frères musulmans, Michael Privot en tête, se sont sentis obligés de marquer un retrait tactique de ce mouvement....

Seule notre classe politique, électoralement opportuniste et éperdument naïve, reste à l'écart de ce combat contre l'obscurantisme et l'embrigadement des jeunes musulmans de notre pays

Quand se réveillera t elle ?    


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