Ils doivent dresser une statue et tresser des lauriers, à leur héros, Abdellah Boussouf
Il a réussi l'inimaginable, là même où le roi Mohammed VI a échoué, là où tous les partis politiques ont failli à leur parole et à leurs engagements...
Abdellah Boussouf, ce héros a réussi l'entrée en grandes pompes des MDM au Parlement marocain.
Oui, c'est vrai que cette entrée victorieuse concernait la seconde chambre, celle des conseillers et pas la Chambre des représentants .
Mais tout de même, la seconde chambre fait partie intégrante à représentation bicéphale.
Et puis, ce n'est qu'un début. Et l'essentiel n'était il pas d'y être, d'occuper des sièges...
Pour occuper des sièges, les quelques MDM présents à la Chambre des conseillers, à l'invitation de leur héros, en ont occupés.
Une occupation éphémère et illusoire, comme celle du siège que l'on occupe parfois au cinéma, au théâtre ou au cirque, l'espace de 1 heure trente, le temps de la durée d'un film, d'une pièce ou du numéro d'un illusionniste ou d'un prestigitateur....
1 heure trente qui permet parfois de rêver et d'autres fois de se mettre dans la peau d'Al Pacino, Travolta, Penn ou Cruise ou Benchemass...
Sauf que là, dans la pièce proposée par Boussouf, le spectacle fut de très mauvais goût, le film un navet et les acteurs, de médiocres comparses comme ceux qui sont payés 100 dirhams la journée dans les studios en carton pâte de Ouarzazate.
Les quelques convives (je n'ose pas couper ce mot "convives"en deux), ont dû se contenter de jouer dans une pièce dont les dès étaient annoncés dès l'entame: pipés.
Ils ont fait semblant de protester contre la substitution de cette médiocre production "spaghetti" au chef d'œuvre Hollywoodien, qu'ils avaient souhaité voir.
Mais leur protestation fut noyée dans le buffet qui leur fut servi à la mi-journée.
Et les têtes à têtes et autres bâtons rompus qu'ils ont eu l'honneur et le privilège d'avoir avec les vrais représentants du peuple marocain, l'ont été en pure perte.
Boussouf, à qui je tire mon gibus, a réussi là une prouesse époustouflante : celle d'avoir mené en bateau, des "cadres", se présentant comme les dignes représentants du peuple exilé et bafoué dans ses droits citoyens.
Dans son for intérieur, l'ancien fqih de la mosquée de Strasbourg, sur papier président d'un centre européen taudisant du côté de Couillet, a dû se sentir surpassé par son talent dont il ne soupçonnait même pas l'existence, un talent qui lui a permis d'humilier ceux qu'il a invités à " siéger " pour du faux, l'espace d'une mascarade que n'aurait pas appréciée Abdelkebir Belguendouz himself.
Une franche provocation que le numéro joué aux MDM, par Boussouf, à ces venus de divers pays d'Europe (billets d'avion et chambres payées par le CCME)
Les échanges ont tourné au sein de la vénérable assemblée autour d'un sujet gravissime: celui relatif au sexe des anges.
Mission accompli avec un rictus malicieux que Boussouf, de plaisir, ne parvenait point à occulter.
Les jeux sont faits, cuculez, il n ' y a plus rien à voir.
Tous vous ont EUS: Le CCME, les deux Chambres, les roublards présidents des partis et last but not least le Palais.
Bravo l'artiste Boussouf. Ce fut votre apothéose....
Mais Harira bien........ Qui.....
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