dimanche 25 septembre 2016

Tôt ou tard, le PJD (Parti de la Justice et du développement) tentera ....

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...le "coup de force" au Maroc


Plus puissant que jamais le PJD n'hésitera pas à s'accaparer du pouvoir par la force au Maroc


Comme tous les partis "Frères musulmans", la Formation islamiste marocaine, Parti de la Justice et du développement, fera ce qu'il se doit de faire pour s'accaparer tôt ou tard, du pouvoir politique au Maroc.

Il finira, quand il sentira que l'heure du " Grand soir" est venue, par entrer dans un conflit ouvert avec la monarchie et le reste des forces politiques et non islamistes du pays.

La récente "colère" exprimée par le souverain marocain en direction de certains partis politiques marocains est sans doute, un message des plus clairs au PJD.

Un message signifiant à la formation du premier ministre barbu, que le palais n'est pas dupe des calculs et des projets complotistes de cette formation

"Non", a signalé le roi dans son discours du trône du 30 juillet 2016, il n y a pas deux états au Maroc, l'un occulte et autoritaire et l'autre au service du peuple.

"Il y a par dessus tout, la Nation que je m'évertue à servir" a dit en substance le roi Mohammed VI.


مؤيدون لأوامر بنكيران: سمْعا وطاعة .. ورافضون: جُبن وخنوع

Ajoutant que certains préfèrent à cette nation, les intérêts étroits de leurs partis et leur avenir politique propre

En répétant à l'envi ce qu'il pense être une réalité - à savoir l'existence de deux états qui s'affrontent -, le secrétaire général du parti islamiste et néanmoins premier ministre, avertit.

Il avertit qu'étant à la direction de l'"État du peuple", il est engagé à combattre l'État profond et autoritaire.

La réaction du roi à ce discours islamiste est destinée à avertir celui qui aime user du qualificatif de "Chef  du gouvernement", en lieu et place de celui de président du gouvernement, que le roi n'est pas dupe de la stratégie du grignotage et des " petits pas" vers le pouvoir, que les Frères marocains sont occupés à pratiquer.

C'est qu'aujourd'hui, les barbus marocains se sentent de plus en plus forts sur l'échiquier politique marocain, que pour lancer de temps à autre, des ballons d'essai, afin de juger de la capacité de réaction de leur principal adversaire que représente la monarchie.

L'avertissement que leur a envoyé le souverain marocain le 30 juillet dernier a été reçu 5 sur 5 par les alter ego du PJD turc de Tayip Erdogan.

Ils ont compris que leur stratégie de la provocation se trouve désormais à nu au sein de la société marocaine.

En revanche, le parti islamiste qui se trouve être la formation la plus puissante et de très loin la mieux structurée, est conscient de sa force et de la discipline de ses bases militantes.

Il est convaincu que sa victoire écrasante lors du scrutin du 7 octobre prochain ne fait pas l'ombre d'un doute.

Tellement convaincu de ses forces que nombre de militants de ce parti n'hésitent pas à recourir à l'intimidation, comme ce jeune cadre du PJD qui n'a pas hésité à proclamer que le temps viendra où certains pourraient avoir la tête ou les mains tranchées

Tellement sûr de sa puissance que ce parti n'a pas hésité à accuser certains milieux qui'l n'a pas nommés, d'avoir été derrière la noyade de l'un de ces cadres dans un lac...

Et cela nonobstant le déroulement d'une enquête en cours au moment de ces déclarations

Le roi s'est rendu compte - tard ? - que l'adhésion proclamé de ce parti à la primauté de la monarchie, n'est en réalité que de la poudre aux yeux et un leurre destiné à avancer masqué...

De plus, le PJD a saboté la volonté du roi maintes fois répétée de permettre aux Marocains du monde de participer comme candidats et électeurs et à partir de leur pays de résidence, aux scrutins se déroulant dans leur pays d'origine.

En effet, c'est le PJD et point le ministre de l'intérieur qui se trouve derrière ce déni de démocratie qui bafoue l'esprit et la lettre de la constitution marocaine

Sa stratégie a consisté à faire croire pendant plus de deux ans, aux Marocains du monde, que la promulgation des lois organiques devant permettre leur participation politique au Maroc, était acquise... 

Et ce n'est qu'à quelques encablures des élections du 7 octobre prochain que le premier ministre islamiste tombe le masque, annonçant que pour des raisons que seul l'état connait, cette participation n'était plus à l'ordre du jour

Le second point de cette stratégie a consisté pour ce parti de fonder et de renforcer ses sections militantes dans les pays de résidence des Marocains du monde

Et ce seront dans quelques semaines, ces sections qui procéderont à la mobilisation des MDM, via les procurations pré imprimées que les commandos militants du PJD actifs en Europe, aideront les Marocains de l'étranger à compléter et à envoyer à des électeurs établis au Maroc

Dans le cadre de cette manoeuvre de mobilisation pour un vote en faveur du parti islamique, les animateurs des sections du PJD feront fonctionner le mail et le face book, comme rampe de lancement des procurations émanant des Marocains du monde

Tout cela au grand profit des candidats PJD au Maroc

Comme la déception des Marocains du monde a atteint un stade de révolte avancée contre cette relégation d'un droit reconnu par la constitution, il n'est pas exclu que dans leur stratégie visant à accabler le roi et à le montrer comme le responsable de cette non participation, les dirigeants du PJD présenteront le souverain comme celui qui a "laissé tomber" les MDM.

Le PJD a déjà entamé cette offensive en mettant la responsabilité de cette régression démocratique sur le dos du ministre de l'intérieur

Et qui dit ministre de l'intérieur, pourrait penser au roi, puisque ce ministre, dit de souveraineté, est désigné directement par le souverain.

Il est certain que si les élections du 7 octobre prochain se déroulent dans la transparence, le PJD raflera la mise et augmentera de sa puissance, devenant ainsi un parti dominant

Les disciples d'Al Qaradaoui et les héritiers de l'idéologie Khalifale de Hassan Al Banna, sont impatients de suivre l'exemple d'Erdogan ...

Ce qui se passe aujourd'hui au Maroc, n'est pas sans rappeler l'expérience des années ayant suivi l'indépendance du Maroc (1955 - 1959 ), années durant lesquelles le parti de l'istiqlal avait tenté par tous les moyens, de marginaliser la monarchie, représentée par le roi Mohamed V, grand père de l'actuel souverain

Il aura fallu à cette époque que le prince héritier, Moulay Hassan, entre dans la danse pour mettre un terme aux velléités putschistes de la formation d'Allal Al Fassi

L'histoire servira peut être les plats...puisque les protagonistes coté monarchie, portent les mêmes prénoms que ceux portés par les acteurs, aux affaires entre 1955 et 1960....


   

Si en 2012; le PJD avait réuni plus de 15000 personnes lors de son Congrès ayant suivi sa victoire aux élections de 2011, aujourd'hui, il est certain que ce parti est de très loin la formation qui domine outrageusement la scène politique marocaine 





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