jeudi 20 décembre 2018

Qui est Chamharouch

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Les marabouts et les croyances obscurantistes se renforcent au Maroc sous la direction du ministre des Affaires religieuses

Au Maroc, le ministère régalien des Habous dispose du triple du budget vde l'éducation nationale et du quadruple du budget de l'Emploi.

Des montants faramineux servent à renforcer l'emprise de l'obscurantisme  via la rénovation de lieux de culte et surtout de mausolées et autres tombes de marabouts

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Le pèlerinage vde Chamharouch draine un nombre considérable de  visiteurs....qui consomment des tonnes de nourriture
 
 
Il n’existe pas de village ou de tribu au Maroc qui ne dispose d’un ou de plusieurs sanctuaires de marabouts.

Des milliers de ses saints, appelés « Sadat, pluriel de siyed », accueillent chaque année, des centaines de milliers de Marocains, venus solliciter l'intercession auprès d’Allah, du Siyed, possesseur de la Baraka et capable suivant la valeur matérielle de l’offrande remise à ses descendants présents en permanence au sanctuaire, de jouer la « proximité » dont il bénéficie auprès du divin.
Figure représentant le roi des Djinns Chamharouch

 
Comme il existe des saints que l’on pourrait qualifier de « généralistes », pouvant être sollicités pour diverses sortes de problèmes, liés à la santé, à la fortune ou à l’espoir de l’une ou l’autre absolution de pêchés, le Marocain cherche aussi à s'adresser à l'un ou l'autre saint, plus spécialisé qu’il consulte pour des affaires liées à la stérilité tant féminine que masculine , à la guérison de maladies spécifiques, à l’évacuation des esprits et des jinns, s’étant emparés d’un corps humain ou à exorciser la « folie » ou la « démence » .
Ce rôle joué par des Marabouts, morts et enterrés depuis des lustres, ne diffère pas énormément de celui joué par des confréries pseudo religieuses, recourant à toutes sortes de pratiques, à caractère folklorique, culturel ou charlatanesque, comme le chant, la danse ou la lecture du Coran.
Parmi les plus anciennes et les plus célèbres, l’on peut citer la confrérie des Gnaouas.
Originaire d'Afrique subsaharienne, cette secte amenée au Maroc par des anciens esclaves de seigneurs marocains, excelle, d'après ses pratiquants, dans la chasse aux mauvais jinns (esprits malveillants), habitant le corps humain
Durant leurs chants rituels, qui peuvent durer toute une nuit « Lila », chants durant lesquels les Gnaouas qui font usage de castagnettes métalliques très bruyantes, prétendent pouvoir invoquer le roi des Jnoun, le puissant Chamharouch :
 
«Le fqih, ô Chamharouch
Le possesseur des deux livres
M’a frappé de sa main
Garantissant mon avenir
Le fqih instruit de Yassin
Garant de la foi.»
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