mercredi 30 décembre 2020

Les salafistes et les Freres musulmans ...

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...verrouillent le débat au sujet de l'islam

 

J'aurais souhaité en tant que laïc de culture musulmane,  que la déclaration d'Emmanuel Macron relative à la crise que vit l'islam de par le monde, émane des institutions musulmanes. En particulier celles actives en occident.

Il n'en fut rien! Que du contraire: celles et ceux parmi les musulmanes et les musulmns qui admettent en coulisses que l'islam traverse une crise profonde qui risque de l'opposer à l'ensemble des peuples de la planète, sont restés, par peur, lâcheté ou résignation, silencieux. 

Tandis que les structures conservatrices ou fondamentalistes liées à des états islamiques ou tournant dans le giron des principales officines islamiques ou islamistes actives en Europe, ont pris sur elles, non seulement de s'enfermer dans le déni, mais de tenter de mobiliser les Musulmans européens dans une croisade visant à dénigrer le président français et à  l'abreuver d'insultes.  Sans oublier de lancer une grande campagne de boycott des produits français là où leur influence le leur permet.

Cette situation marquée d'un côté par l'absence totale et inquiétante des intellectuels musulmans d'Europe et leur mutisme incompréhensible, et de l'autre par la mobilisation tous azimut des activistes de l'islam politique hostiles à tout débat sur le devenir de l'islam européen de plus en plus questionné par de larges pans de l'opinion occidentale, ne contribue nullement à l'initiation du nécessaire dialogue entre les musulmans et les autres composantes humaines des sociétés européennes.

Ceci étant, il faut être aveugle, sourd et muet pour ignorer la profonde crise tant morale que civilisationnelle que traversent les musulmans, crise qui se répercute sur la vie des musulmans d'Europe.

Le repli des musulmans sur eux  eux-mêmes est quasi général dans les villes européennes qui connaissent des concertations importantes de populations émargeant à la religion 

Il suffit pour s'en rendre compte de circuler le vendredi après midi à pied dans les quartiers bruxellois, liegeois, parisiens ou marseillais où vivent les musulmans en très grand nombre. 

Chaque vendredi, durant trois à quatre heures, les magasins d'alimentation, les cafés, les pharmacies ferment leurs portes pour permettre à leurs gérants de participer à la prière e de la demi-journée.

Cette fermeture pénalise la clientèle  non musulmans de ces commerces.

Aucun restaurant ou autre snack situé dans ces zones n'est "autorisé" à vendre des produits alcooliques. Car, au risque d'être boycottés par les habitants, les commerces d'alimentation s'interdisent de vendre bières, vins ou liqueurs, encore moins de la viande de porc ou celle non estampillée halal.

La mainmise des structures islamistes sur les lieux de culte et les quartiers islamiques et partant sur les Musulmans de ces zones est totale.

Cette mainmise n'a pu se réaliser qu'à travers la complaisance des états européens.

Faut il le rappeler : en 1967, ce fût en grandes pompes et en présence du roi des Belges, Baudouin 1er que les clés du Pavillon oriental du Cinquantenaire furent remises au roi Faïçal d'Arabie saoudite en visite d'affaires à Bruxelles

Avec en prime, la reconnaissance à l'Arabie saoudite, régime obscurantiste et médiéval, de la prise en main des affaires des Musulmans de Belgique.

En découla le droit exclusif accordé à cette même Arabie de nommer les enseignants de religion islamique affectés dans nos écoles publiques ainsi que leur formation dispensée à Ryad par la Ligue islamique mondiale.

Les programmes et manuels confiés à ces enseignants portaient les enseignements fortement marqués par la doctrine wahhabite mysogine et antisémite.

En 1987, suite à la rupture de confiance entre l'état belge et l'Arabie saoudite, les éléments émargeant à la Confrérie des Frères musulmans se substituèrent au sein des mosquées et des écoles coraniques à la Ligue islamique mondiale, inféodée à Ryad.

Dotées d'une armada d'activistes hautement formés à la manipulation des esprits, les cellules fréristes d'Europe dont le travail fût guidé et encadré par Tarik Ramadan, investirent non seulement les lieux du culte islamique mais pénétrèrent solidement les cercles de la jeunesse instruite d'Europe, de seconde et troisième génération, à travers l'organisation Présence musulmane.

Peu au fait de ces techniques de manipulation et ne possédant que peu de notions liées à l'islam, la jeunesse musulmane d'Europe tomba comme un fruit mûr dans le panier de l'islam politique.

Son éloignement des réalités culturelles, sociales et politiques en vigueur dans les sociétés occidentale constitua et constitue encore, la pierre angulaire de cette mainmise islamiste sur cette jeunesse et son recrutement en faveur de causes suspectes ou de combats se déroulant à des milliers de kilomètres de nos pays d'Occident.

Aujourd'hui, les réalités liées au repli sur soit communautariste sont figées. Car, la mise sous tutelle islamiste tant salafiste que frériste maintient les musulmans d'Europe, par la peur et l'intimidation, dans une incapacité totale de se rebeller contre cette mainmise.

Dans leur immense majorité, les élus politiques issus du Maghreb et du Maroc en particulier, évitent, lorsqu'ils ne s'en rendent pas complices de ces courants pour des raisons d'opportunisme électoral, de s'impliquer dans le nécessaire et indispensable combat contre les islamistes, fossoyeurs du Vivre et du Faire ensemble







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