mardi 26 janvier 2021

Le Zemmour musulman

 Noureddine (Lumière de la foi) Smaili

"Dieu ne sera jamais au dessus de la constitution" 
avait décalré Echallaoui, au sommet de sa puissance, au quotidien flamand De Morgen

 

Question à 1000 dirhams marocains:


Le ministre de la Justice Koen Geens, comme cul et chemise avec Echallaoui. Ici lors d'un Iftar organisé par l'EMB et le Rassemblement des Musulmans de Belgique, présidé par l'espion marocain



Pourquoi en 2016, Echallaoui avait mobilisé tous ses appuis au sein de l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) pour chasser Noureddine Smaili de la présidence de cet organe, sachant qu'en 2014, ce fût ce même Echallaoui, qui non élu à l'Exécutif, avait imposé Noureddine Smaili comme président de cet organisme?


L'ordre était venu à Echallaoui de Rabat! plus exactement du ministère des Habous et des affaires religieuses, son patron en tant qu'agent marocain  d'influence en Belgique.


Certains me demanderont pourquoi ce ministre régalien désigné par le roi du Maroc au sein du gouvernement marocain avait alors chargé Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'etranger) de transmettre cet ordre à Echallaoui.


Tout simplement parce que suite aux attentats commis à Paris contre les locaux de Charlie Hebdo, l'enseignant Vervietois de religion islamique, Smaili, hissé à la fonction de président de l'EMB, avait déclaré au JT de RTL qu'il comprenait Eric Zemmour et recommandait aux musulmans de Belgique de s'assimiler ou de quitter le pays.


Cette déclaration faite en direct à une heure de grande écoute avait soulevé une vague de protestations au sein des instances de l'EMB mais également parmi toutes les associations et autres mosquées de Belgique.


Représentée au sein des instances de l'Exécutif, la puissante Fédération des mosquées turques de Belgique convoqua dare-dare Smaili à son siège pour lui passer un savon Halal et lui intimer l'ordre, en présence d'Echallaoui, de s'abstenir dorénavant de s'adresser à la presse.


https://bruxellois-surement.blogspot.com/2015/01/les-responsables-des-organisations.html


De fait, contacté 48 heures plus tard par Belga (agence de presse belge) en vue d'une interview, Smaili fait répondre via le secrétariat de l'EMB que désormais l'Organe chef du culte ne s'exprimera que via des communiqués de presse.


Ce tollé soulèvé en Belgique par les propos de Smaili parvint au Maroc et est répercuté par la presse marocaine (Assabah, L'Economiste, Hespress, le Site info, le 360ma, Yabiladi et une kirielle de canaux émargeant à la sphère des réseaux sociaux) publient les déclarations de Smaili


Samir Addahre, alors ambassadeur du Maroc en Belgique indique au docteur Frankenstein Echallaoui qui avait fabriqué le monstre Smaili, qu'il fallait absolument stopper le président de l'EMB, lui expliquant que compte tenu des milliards d'€ transférés chaque année au Maroc par les MRE, le Maroc ne peut pas se permettre le luxe de se mettre à dos ses sujets établis en Belgique.


Revenons un tant soit peu en arrière et évoquons les longues années durant lesquels l'EMB connut de très graves dysfonctionnements.


Cette situation qui paralysa toutes les actions de cet organisme de gestion du culte islamique, débuta en 2008, suite à l'ingérence flagrante de la ministre de la Justice Laurette Onkelinkx dans les affaires internes à l'organe chef du culte islamique.


cette période fut marquée par des querelles intestines, des coups bas, des accusations de vol de matériel informatique et même de détournements de fonds. Le président de l'EMB,  Mohamed BOULIF, passera plus de dix jours en prison


Ces élections ayant eu lieu, une fronde allant crescendo, opposa les éléments légalistes au sein de l'EMB à ceux proches du PS et du Cdh.


Les opposants à la mainmise des éléments inféodés aux formations politiques et à des états étrangers se structurent en fondant une association: l'ADMB (Alternative démocratique  des musulmans de Belgique)


Cette entité regroupait en son sein quasi toutes les sensibilités de l'islam de Belgique (des convertis dont Isabelle Praile et Karim Gernaert), des nationalités autres que Marocaine et Turque et des intellectuels de haut vol tels Abderrahmane El Youssoufi et Fathallah Souiri


Cette structure finira par imposer de nouvelles consultations pour l'émergence d'une nouvelle Assemblée générale des musulmans de Belgique - 67 membres et un Exécutif formé lui de 17 membres issus de cette assemblée.


Isabelle Praile est élue à la présidence de ce nouvel Exécutif


Echallaoui Salah qui travaille comme inspecteur de l'enseignement de religion islamique en Communauté française s'emploie à convaincre la ministre de l'Intérieur Joelle Milquet de son approche réformatrice de l'Organe chef du culte, à savoir la voie des ambassades turque et marocaine.


Subjuguée par la prestance d'Ehcallaoui qui l'invitera à passer un séjour à Marrakech, Joelle Milquet s'emploiera au sein du gouvernement belge à convaincre les ministres concernés par la gestion du culte, dont Annémie Turtelboom, de miser sur l'approche portée par Salah Echallaoui qui devient le recours des politiques belges pour la réforme de l'EMB


Le ministre belge de la Justice se courbe devant l'imam antisémite et analphabète Toujghani, qui préside le Conseil des théologiens près l'Exécutif des Musulmans de Belgique.


Ainsi, la présidence de l'EMB par Isabelle Praile est sabotée tant de l'intérieur de l'Exécutif que par la préférence qu'accorda la ministre de la Justice à l'option maroco-turque.


Cette option sera poursuivie par le successeur de Turtelboom, Koen Geens.


Un arrêté ministériel concocté dans les coulisses, reconnait l'équipe menée par Echallaoui après que ce dernier mena une large campagne de séduction auprès des mosquées du pays en vue de son élection.


Ayant malgré tout échoué à être élu au sein de l'Exécutif lors d'un scrutin relativement transparent en 2014, Echalloui parvint à être élu comme membre du bureau de l'Assemblée générale des Musulmans de Belgique.


Il manoeuvrera lors de ces élections pour placer son homme de paille Noureddine Smaili, à la présidence de l'EMB.


Soumis à son inspecteur wallon Echallaoui par son statut d'enseignant de religion islamique, Smaili fera ce que l'agent du Maroc lui dictera de faire.


Le ministre Geens fera le forcing pour imposer, via un arrêté,  le bureau de l'Assemblée générale dont Echallaoui assurte la Vice présidence, comme partenaire des instances de l'EMB pour ce qui se rapportait à la gestion des subventions émanant du gouvernement belge en faveur de l'Exécutif.


Partant de ce coup de force ministériel, Echallaoui sera le principal interlocuteur du gouvernement belge pour la gestion de ces subventions qui constituent le nerf de la guerre de l'action de l'EMB



https://bruxellois-surement.blogspot.com/2018/03/echallaoui-connection.html


https://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/04/blog-post.html



https://bruxellois-surement.blogspot.com/2015/01/de-plus-en-plus-conteste-apres-son.html


Contraint de faire un pas de coté de par les révélations de l'actuel ministre de la Justice relatives à son rôle d'espion pour le compte du Maroc, Echallaoui vient de ressortir du néant pour le remplacer à la vice présidence de l'Organe chef du culte, celui qui lui avait servi jadis de larbin et que les Marocains de Belgique surnomment "Le Petit Zemmour"


Le minsitre de la justice sera t il dupe de cette manoeuvre grosse comme la tête de Noureddine Smaili ?



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