lundi 17 mai 2021

Ce que les vieux dirigeants Israeliens, ivres de leur puissance militaire, ne comprennent pas...c'est

 .

...qu'ils ont affaire à un nouveau peuple palestinien




Les tractations en coulisses et les cachotteries secrètes avec feux Yasser Arafat, Saeb Erekat et autre Abde Rabbou ou la croulante Hanane Chaaraoui ont vécu.


Finis les pièges de Madrid et d'Oslo de même que les promesses en grandes pompes de la mise en place d'un état palestinien dans 20 ans.


Finies les zones vertes et les lignes rouges.


La génération des politicards palestiniens calculateurs qui assuraient leurs arrières financières par des comptes à Doha ou à Londres, comme le grand bétonneur Nabil Chaat qui a fourni sable et ciment pour la construction par Israël, du mur de séparation raciste est passée de vie à trépas.




Cette génération qui a été apprivoisée par Sadate,  Moubarak, Hussein de Jordanie, Hassan II du Maroc et autre Abdelaziz d'Arabie a été remplacé par une nouvelle fournée de jeunes palestiniens qui sont nés sous les bombes sionistes, qui n'ont connu que l'enfermement, les checks points et la prison.


Cette nouvelle génération qui a vu le patriarche Abbas s'enfoncer dans les compromissions avec les colons sauvages et le soutien au Mossad pour la neutralisation de toute velléité patriotique. 


Cette génération qui a assisté à la deglingue d'une pseudo autorité palestinienne dont le souci majeur est de faire bonne figure dans les rencontres au sommet de la Ligue arabe ou de scruter les résultats de chaque élection se déroulant en Israël dans l'espoir que...., a décidé d'en découdre avec ses tortionnaires qui ne connaissent que le langage du fer et du feu.


Cette jeunesse qui a compris qu'aucune negociation avec les colonisateurs ne conduira à une paix juste et durable tant que les puissances occidentales portent à bout de bras cette créature illégitime qu'est le sionisme, a élaboré une stratégie nouvelle et a opté pour le choix de la lutte frontale.


Aujourd'hui, que ce soit dans les rues de Jérusalem ou par la voix d'abou Obeida, l'option arrêtée par cette jeunesse qui a tué son père Abbas, est de répondre du tac au tac aux agressions des colons fanatiques. De balancer non pas des roquettes artisanales qui tombaient jadis dans des champs en friche, mais des missiles puissants pour partie de fabrication locale et pour partie provenant de Téhéran 


Des missiles qui répondent aux bombardements aveugles des avions, frégates et autres chars israéliens et causent d'importants dégâts dans des villes aussi importantes que Tell Aviv ou des aéroports qui arrêtent leurs activités l'un après l'autre.


Qu'avons nous à perdre, déclarent les jeunes combattants palestiniens, sinon les chaînes qui nous empêchent de vivre et de respirer comme les autres peuples?


C'est à cette nouvelle génération de Palestiniens que les vieux dirigeants israéliens ont affaire.


Finiront ils par comprendre à temps, que rien, même pas leurs anti missiles Patriot, ne leur donnera l'avantage sur le terrain, quand bien même devaient ils raser tous les immeubles de GAZA?







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