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...sont très absents des clubs de l'élite footbalistique
La réponse ou plutot les réponses à cette question sont complexes.
Quelle est la réalité aujourd'hui? Au niveau de la sélection nationale belge, et après la retraite précoce de Marouane Fellaini, seul Nacer Chadli continue d'assurer les remplacements en milieu offensif.
Ils sont des milliers de jeunes pousses issus de l'immigration marocaine à taper le cuir comme minimes dans des petits clubs provinciaux tant en Flandre, Bruxelles ou Wallonie.
Mais au delà de ces niveaux, les clubs superieurs leur restent hermétiquement fermés.
Pourquoi?
Le ghetto familial et ethnique y est pour beaucoup dans cette problématique.
Peu, très peu de parents se donnent la peine de procéder à l'inscription de leurs gosses au sein de clubs disposant de possibilités promotionnelles pour leurs jeunes joueurs.
Ces parents qui sont vissés aux cafés et aux mosquées molenbeekois, schhaebeekois ou Ten noodois trouvent très facile d'inscrire leurs mioches auprès de clubs de mini foot locaux souvent emargeant à un échevinat khoubziste à l'instar de celui chapeauté par le judoka Ahmed El Khankouss ou le nullard Émir Kir.
Faut il le souligner, ces créatures politiques de même que les responsables des mosquées poussent très forts les parents de ces gosses à les confier à des salles où se pratiquent les arts martiaux bas de gamme, animés par des clients électoraux.
Ainsi et au delà du football de l'élite, tu ne verras jamais des jeunes athlètes belgo-marocains concourant lors de grandes rencontres internationales dans des disciplines olympiques telles que la natation, l'équitation, les sauts en hauteur ou en longueur, sans parler de la perche du kayak ou du javelot.
Outre les parents autoconfinés dans des ghettos ethniques, l'autre obstacle qui se dresse devant ces jeunes est de nature religieuse.
Contrairement aux enfants de familles congolaises, ivoiriennes ou camerounaises qui fréquentent pour nombre d'entre eux, les offices religieux catholiques de leurs villages du Brabant flamand, d'Anvers ou de Gand, tu ne trouveras nulle trace d'un jeune musulman dans ces lieux où se tissent des liens de solidarités entre les croyants et où des coups de main sont donnés par les autochtones aux familles chrétiennes provenant d'Afrique.
Cet obstacle, parce que structurel, est insurmontables pour des enfants musulmans que les parents confient le mercredi après midi et les samedi et dimanche matin à l'enseignement coranique promu par la mosquée locale.
Cette fréquentation en overdose des cours coraniques ne laisse à ces enfants que très peu de temps pour souffler et s'adonner à des activités sportives ou cultuerelles tels théâtre, musique, danse; activités souvent jugées déviantes et illicites aux yeux des responsables des mosquées
Un ami, juge au tribunal de la jeunesse bruxellois, à qui j'avais demandé le pourquoi de la sévérité de certains sentences prononcées par des juges à l'encontre de jeunes belgo marocains comparativement à des peines prononcées pour le même délit contre d'autres jeunes, m'a fourni une réponse à laquelle je ne m'attendais guère
"Un jeune belgo marocain, m'a dit ce juge, a tendance à nier l'évidence découlant souvent d'un flagrant délit. Non seulement cela mais il le fait avec une certaine effronterie et souvent en gardant ses mains dans ces poches face au juge qui l'interroge.
De plus, il se présente rarement accompagné de ses parents, ceci alors qu'un jeune autochtone et même issu d'une autre origine, évite de provoquer le juge qui est en face de lui en affichant une posture de repentance"
Je vois mal, quant à moi, un coach ou un entraineur de foot ball encadrant des jeunes au sein d'un club important, accepter qu'un jeune lui tienne téte ou lui vole dans les plumes.
Le problème qui vient s'ajouter aux obstacles relatifs à l'intégration sportive des jeunes marocains de Belgique, réside dans l'attitude des joueurs de l'élite qui, sans rien devoir au Maroc pour leur formation sportive, préfèrent snober les sélections nationales européennes au profit du Maroc.
Ainsi, et avant de se voir promu par notre sélectionneur national Wilmots, Marouane Fellaini mis sous pression par son père s'était présenté devant le sélectionneur marocain pour être versé dans l'effectif du Maroc.
Ce fut après le rejet de sa candidature par le Maroc que Fellaini avait été récupéré par Marc Wilmots.
Il en fut de même pour Boussoufa qui préféra la sélection marocaine au collectif batave.
Autant Fellaini que Boussoufa ou encore Zyech ou Hakimi qui évoluent tous en sélection marocaine, sont nés, ont grandi et évolué dès leur tendre enfance au sein de clubs européens de leurs pays respectifs.
Cette attitude ingrate que les coachs et les fédérations européennes ne parviennent ni à comprendre ni à admettre et qui s'apparente à de la trahison, irrite autant les clubs que le public européen. Elle renforce également la méfiance envers les jeunes pratiquant le football, issus du Maroc.
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