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... existe, enfin, bel et bien, même s'il n'a pas (encore) de nom
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Depuis l'indépendance du Maroc, les rois qui se sont succédés à la tête de l'état ont toujours régné et gouverné sans partage et cumulé la gestion des affaires relevant de la politique tant intérieure qu'etrangère avec la religion et les business.
Si les despotes marocains se sont toujours abstenus, pour ne pas clarifier les choses et les rôles, de fonder un parti ouvertement et structurellent s'exprimant au nom de la monarchie, ils ont réussi à utiliser les formations traditionnelles comme l'Istiqlal (conservateur-salafiste et ultra nationaliste- ) ou l'Union nationale des forces populaires comme soupape de sécurité quand leur pouvoir s'était trouvé affaibli.
Ces monarques, et Hassan II en particulier, ont créé de toutes pièces et de manière maladroite, des dizaines de partis politiques entre formations ethnicistes, islamistes, pseudo libérales ou carrément "faites maison"
Usant de l'intimidation, de la corruption ou carrément de la répression sauvage à l'encontre des dirigeants de ces formations, les rois marocains ont durant plus de 60 ans, réussi à former à partir de ces officines، des gouvernements franchement aux ordres du Palais royal.
Promouvant tantôt et selon les circonstances، les uns et reléguant les autres dans l'opposition, le pouvoir marocain dénommé le Makhzen, n'a jamais eu de difficultés à acheter l'obéissance et l'abnégation des politiciens
Aujourd'hui et après avoir usé et abusé à satiété de l'utilisation, à toutes les sauces, de ces partis jusqu'à les rendre honnis, affreux, sales et méchants aux yeux du peuple, le roi Mohammed VI est nu, puisque ne disposant d'aucun pion partisan qui ne soit grillé aux yeux des Marocains.
Ceux qui suivent aujourd'hui le déroulement sur le terrain de la campagne électorale des législatives et des communales n'en reviennent pas de l'hostilité des couches populaires à l'encontre des groupes de désœuvrés mobilisés par la classe politique pour mener campagne à sa place, grâce à des moyens importants et souvent illicites.
C'est que les ténors et autres notables de ces partis n'osent plus montrer le bout de leur nez dans la rue et quand ils le font, c'est entourés de centaines de prestataires recrutés pour leur protection ou des "militants khoubzistes".
Le roi est nu et tous les Marocains savent aujourd'hui qu'il n'a aucun parti politique sur qui compter pour faire avaler son pseudo processus démocratique largement démasqué par toutes les couches du peuple marocain.
Une immense campagne de boycott de ces élections traverse l'ensemble du pays présentement.
Et à n'en pas douter, si le scrutin à l'instar des précédentes consultations n'est pas falsifié, le taux de participation à cette élection risque d'être au delà du ridicule.
Cela, bien évidemment, n'empêchera nullement le dictateur et néanmoins roi predateur, de former le futur gouvernement en faisant appel à ses serviteurs des seuils cherifiens (Khouddam Al Aatab Acharifa) qui, la langue canine pendue, n'attendent que l'os à ronger qu'un monarque malade voudra bien leur jeter.
Nu, le roi a aujourd'hui un parti bien à lui: celui composé de sa police, de ses phalanges, de ses milices baltagistes, de ses moustiques électroniques sevissant sur les réseaux sociaux et surtout de ses services sécuritaires formés et encadrés par le Mossad
Tout cet ensemble forme le parti du roi, dont fait partie une querelle de pseudo intellectuels de gauche, anciens détenus politiques y compris..
Le peuple marocain n'est plus dupe de cette situation.
Dans un avenir très proche, un courant d'opposition à la monarchie publiera le texte d'un manifeste pour l'émergence d'une république marocaine, démocratique et populaire
Les initiateurs de ce manifeste inviteront l'ensemble de ceux qui se proclament de l'idéal républicain à signer ce document et à militer pour la concrétisation de ce noble idéal.
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