mercredi 13 octobre 2021

Yacob Mahi, porte parole de Tarik Ramadan...

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...de Belgique, définitivement condamné à 2 ans avec sursis et 5000 € d'amende


Porte parole de Tarik Ramadan en Belgique, Yacob Mahi condamné pour faits de mœurs sur mineurs

https://bruxellois-surement.blogspot.com/2020/05/depuis-les-attentats-terroristes-de-2016.html


On vient d'apprendre que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi déposé par Yacob Mahi, le 6 octobre dernier. 


Les condamnations prononcées à l’encontre de l’ancien professeur de religion islamique sont maintenant définitives. 


Yacob Mahi, cet enseignant bruxellois de 56 est définitivement déclaré coupable pour faits de mœurs et de violence physique sur des élèves de l’athénée Léonardo da Vinci à Anderlecht, dévoilés en 2014 et 2015.


Devant la Cour de cassation, Yacob Mahi développait un grief qui choquait ses victimes, en particulier cet élève qu’il était accusé d’avoir giflé en classe et que défendait l’avocat Hamid El Abouti.


Pour rappel, le théologien emargeant à la Confrérie des Frères musulmans etait conférencier  pendant vingt ans  (depuis l’affaire Dutroux et la disparition de Loubna Benaïssa) et un interlocuteur habitué des médias. 


Il était fréquemment invité sur les plateaux des télés, où il exprimait le ressenti de la communauté musulmane.


Mahi s'etait fait connaître par le biais de nombreuses polémiques, entre autres sur l’égalité homme-femme, l’holocauste (dans la mesure, du moins où il se reconnaissait dans les propos  de feu Roger Garaudy qu’il considérait même comme son "maître à penser") ou encore l’homosexualité qu’il présentait comme étant "contre-nature aux yeux de l’islam".


Le début de la fin s’amorçait le 6 février 2014, quand des plaintes d’élèves mettant Yacob Mahi en cause étaient portées à la connaissance de la préfète de l’athénée Léonardo da Vinci où l’intéressé enseignait.


Le 6 janvier 2021, la cour d’appel de Bruxelles le condamnait pour attentat à la pudeur avec violence ou menace sur mineur, harcèlement et coups et blessures volontaires.


Devant la Cour de cassation, Yacob Mahi plaidait le dépassement des délais raisonnables - les faits sous enquête depuis… 2014 étaient jugés en… 2021 


Ses défenseurs pointaient plusieurs manques de motivation. Ainsi, selon eux, la cour d’appel n’avait-elle pas vérifié si les actes d’attentat à la pudeur reprochés à leur client avaient réellement eu de la gravité et effectivement porté atteinte à l’intégrité sexuelle de la victime.


La Cour de cassation rappelle, à ce propos, que Yacob Mahi demandait régulièrement à l’un de ses élèves d’avoir des relations sexuelles avec lui et une autre personne, qu’il poursuivait de messages ou de propos à connotation sexuelle, lui donnait rendez-vous dans la classe et lui touchait les parties génitales.


La Cour suprême, enfin, estime qu’au vu de la nature et de la gravité des faits, la durée de la procédure n’a pas excédé le délai raisonnable.


Yacob Mahi est définitivement condamné à la peine de deux ans d’emprisonnement (avec sursis complet) et à l’interdiction d’enseigner durant cinq ans. Il versera 5 000 euros au client de Me El Abouti, l’élève victime d’attentats à la pudeur.


Les médias français annonçaient l’an passé que Mahi était pressenti pour dispenser en France des formations sur la foi et la croyance, au sein du centre "Chifa" fondé par Tariq Ramadan, lui-même quatre fois mis en examen pour viol, en France.

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