Defaite cuisante et cinglante du Maroc et de son allié...

stratégique israélien au sommet de l'union africaine

Brahim Ghali a voté hier au sommet des chefs d'états de l'UA pour le retrait immédiat du statut d'observateur accordé à Israël.

هيتاشي اليابانية لاتعترف بدولة الكيان الصهيوني

Hitachi ne reconnaît pas l'entité sioniste 

Les inconditionnels de la diplomatie dite royale au Maroc, se sont une nouvelle fois, réveillés avec une fameuse gueule de bois

En effet, moins d'une année de l'admission très discrète d'Israel comme membre observateur au sein de l'unité africaine par la seule volonté du président de cette organisation mis sous pression par le Maroc, la réunion au sommet des chefs d'états et des rois africains a pris hier, la décision d'enlever ce statut à Israël.

C'est suite à l'interminable marathon effectué depuis des mois par Lamaamra, ministre algérien des affaires étrangères, à travers des dizaines de capitales africaines, qu'un tel trophée fut remporté par le gouvernement algérien contre ses "ennemis" jurés : le Maroc et lsrael.

Le dernier déplacement effectué par Ramtane Laamara fut celui lors duquel il a rencontré le mois passé le chef de l'état égyptien pour le convaincre de rejoindre le camp des pays hostiles à la présence sioniste au sein de l'UA

Cette visite au maréchal Al Sissi semble avoir apporté ses fruits puisque l'Égypte qui, ironie de l'histoire, entretient des relations diplomatiques avec Israël depuis.... 1978 s'est ralliée à la résolution excluant Tell Aviv de l'instance africaine

Teboune et son ministre des Affaires étrangères jubilent face à cette éclatante double victoire qu'aucun média marocain (aux ordres du palais), n'a osé aborder à ce jour.

Alors que le gouvernement israélien n'avait pas encore commenté le retrait de statut d'observateur accordé il y a peu à Israël, Nasser Bourita, ministre des AE marocain, s'est mué en porte parole de l'exécutif sioniste pour minimiser la portée de cette décision africaine et attaquer comme à son habitude le gouvernement algérien.

Le président du Conseil Exécutif de l'UA qui avait pris seul la décision de doter Israël de ce statut d'observateur laissait entendre hier qu'il pourrait démissionner de sa fonction suite au cinglant désaveu infligé à son encontre par une majorité écrasante de chefs d'états africains

Malade et invisible au public marocain et aux médias depuis plus de 6 mois, le roi Mohammed VI était aux abonnés absents lors du sommet d'Adis Abeba, laissant à son ministre des AE, le très sioniste Bourita, la difficile mission de faire avaler aux Marocains cette nouvelle et grave défaite. 

Bourita fut très malheureux hier lors de la prise de parole d'Ibrahim Ghali, présenté comme il se doit comme le président de la République sahraouie.

Cette défaite marocaine s'ajoute à celle essuyée l'année passée lorsque le tribunal de l'Union européenne (UE) annula les accords commerciaux liant l'UE à l'état marocain pour ce qui touchait aux territoires du Sahara occidental, revendiqué par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui.

Ce qui s'ajoute à ces défaites marocaines, réside dans le fait que les USA de l'ère Biden, bien qu'ils n'aient pas été jusqu'à abroger la décision de Trump en fin de son mandat de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ont continué leur action au sein du Conseil de sécurité de l'ONU pour faire appliquer sur le terrain sahraoui, la résolution onusienne préconisant un référendum d'autodétermination pour le peuple du Sahara.

Les promesses faites par Trump de promouvoir des investissements au Sahara occidental et de procéder à l'ouverture d'une ambassade US dans cette terre disputée entre le Maroc et le F.Polisario, sont tombées aux oubliettes

Les USA ont de plus joué un rôle prépondérant dans la désignation tant du nouveau chef de la MINURSO que dans celle de Staffan Da Mistura, nouvel envoyé du Conseil de sécurité dans la région.

Ce diplomate a d'ailleurs déjà effectué un premier round auprès de la Mauritanie, de l'Algérie, du F.Polisario et du Maroc et s'apprête à déposer un premier rapport de mission entre les mains du secrétaire général de l'ONU.

Les Marocains continueront à avaler les mensonges et les prétendues victoires remportées par leur diplomatie, puisque les médias marocains ne peuvent nullement présenter objectivement la réalité des situations défavorables à leurs dirigeants.

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