samedi 19 février 2022

Les mouches électroniques du regime marocain...

 .

...sont devenues folles avec l'arrivée d'Ibrahim Ghali au Parlement européen à Bruxelles


Ameur, au centre d'un groupe de groupies belges du régime marocain

Rachid Madrane, président du parlement bruxellois avec l'ambassadeur du Maroc, Ahmed Ameur. Double allégeance 



Youssef Amrani, Ambassadeur de M6 auprès de l'UE

Le drapeau sahraoui flotte sur la devanture du parlement européen 


Arrivée de Brahim Ghali au Parlement européen



Les mangeurs dans la main du régime marocain que sont ces chômeurs convertis par les services secrets du royaume,  en Youtubers-propagandistes des thèses officielles, se sont déchaînés jusqu'à perdre toute nuance et crédibilité,  lorsqu'ils ont vu le drapeau de la RASD (République arabe sahraouie démocratique) flotter sur la devanture du parlement européen à Bruxelles. 


Nombre d'entre ces "mouches" qui ont reçu des services de la police politique marocaine des GSM Samsung et du bakchich pour acheter des cartes puces et des recharges, ont failli s'étrangler lorsqu'ils ont assisté à la descente de Brahim Ghali, de l'avion présidentiel algérien sur le tarmac de l'aéroport de Bruxelles National. 


Et pas que ces moustiques électroniques mais aussi les deux ambassadeurs marocains en poste à Bruxelles: Ahmed Ameur représentant de Mohammed VI auprès de la Belgique et du Luxembourg et Youssef Amrani, désigné par le monarque marocain de droit divin, pour le représenter auprès des instances de l'Union européenne. 


Ni l'un ni l'autre de ces excellences n'ont compris comment cette visite de Ghali au Parlement européen, préparée de longue date, a pu leur passer sous le nez et la barbe (ils sont l'un comme l'autre, glabres).


Alors, dépités et battus en rase campagne, les confectionneurs et confectionneuses marocains de blagues à faire dormir debout sur Facebook et YouTube  se sont mis à débiter des conneries sans queues ni têtes, du style: Brahim Ghali est arrivé au parlement européen après avoir falsifié son invitation. (Là, il faut me retenir avant que je fasse un malheur).


A moins d'avoir forcé sur le cannabis de Ketama, il est difficile de lâcher pareils lapins.


A les croire, les polices européennes et les services protocolaires de l'UE sont des imbéciles finis qui ne savent pas distinguer entre une accréditation officielle délivrée à Ghali par la présidence de l'Union africaine et un faux document que ces limiers de Sa Majesté alaouite ont pu se procurer.


Comme ils ne savent probablement pas que les Affaires étrangères belges ont délivré à Ghali un visa spécial lui ayant permis d'arriver et de séjourner en Belgique pour assister au Sommet Union africaine - Union européenne.


A un journaliste du sérail royal marocain qui lui demanda pourquoi Ghali a pu entrer en Belgique, le Porte parole de Charles Michel rétorqua : "L'UE n'a pas à intervenir dans la désignation des membres de la délégation de l'union africaine, car c'est une prérogative de cette organisation. Et toc!


Et un autre moustique marocain nommé Tijjini Erroukhou,  pour se soulager, de dire: Oui mais, les ministres et présidents européens présents à ce sommet n'ont pas salué Ghali...


Ceci alors que le drapeau de la RASD flotta durant trois jours sur la façade du parlement européen 


Un échec cuisant lorsqu'on sait que depuis cinq ans, le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), présidé par l'imam Abdellah Boussouf à dilapidé plus d'un million d'euros pour promouvoir la formation de cadres marocains résidant en Europe - élus marocains des pays de l'UE compris- afin de défendre la thèse marocaine sur le Sahara auprès des gouvernements de l'UE. De l'argent engagé en pure perte.


Au delà de cette débâcle et de cet échec cinglant, le Maroc a perdu en Belgique son principal "espion", comme le décrit la Sûreté de l'état belge, s'agissant de Salah Echallaoui, ex président de l'exécutif des Musulmans de Belgique.


La très active députée régionale libérale  bruxelloise Latifa Ait Baala a vendu du vent au Maroc, elle qui se targuait avoir l'oreille de Georges Louis Bouchez, président du MR, de Didier Reynders, Commissaire européen et last but not least, de Sophie Wilmes,  ministre libérale belge des Affaires étrangères. 


Coup sur coup et en l'espace de sept jours, la diplomatie algérienne vient d'asséner des baffes douloureuses à son alter ego marocaine.


 D'abord en réussissant à enlever à Israël, nouveau grand allié du palais royal marocain, son statut de membre observateur au sein de l'UE et ensuite à intégrer la RASD au sein de la délégation de l'UE ayant assisté au récent sommet de Bruxelles.


Sans compter que la fermeture du pipe line que l'Algérie avait fait passer par le territoire marocain pour livrer à l'Europe du gaz algérien, occasionne aujourd'hui au Maroc des hausses vertigineuses des prix des carburants domestiques.


A ce sujet, des révoltes populaires de protestation, secouent le Maroc actuellement et menacent de déstabiliser le pays.

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