vendredi 1 avril 2022

La peur du Maroc et la terreur sont les principales ...


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... causes du revirement de Pedro Sanchez dans l'affaire du Sahara occidental



Pedro Sanchez n'a pas eu les c.......assez solides que pour résister aux chantages marocains


Mercredi 30 mars, 2023  Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, s'est présenté devant les députés du parlement de son pays, à la demande d'un nombre important des élus de la nation espagnole


Sa comparution avait pour objet l'explication et la justification par le chef de l'Exécutif espagnol, de sa nouvelle position liée à l'affaire du Sahara occidental.

De fait, Pedro Sanchez avait envoyé il y a quinze jours, une missive signée de sa main au roi du Maroc, par laquelle il estimait que le plan d'autonomie des territoires sahraouis proposé par le roi du Maroc au F.Polisario, constitue une "base sérieuse pour un règlement définitif de la question sahraouie"

Devant une salle comble et majoritairement hostile à son initiative, le premier espagnol présenta sa nouvelle position comme une solution à tous les problèmes qui empoisonnent les relations de l'Espagne avec son voisin marocain.

Évoquant une menace permanente que fait peser la monarchie marocaine sur le caractère espagnol des villes espagnoles de Ceuta et Melilla et des îles Saffarines (sa ministre de la polotique territoriale, Isabel Rodriguez, a rajouté à cette liste la vaste région d'Andalousie), Sanchez a provoqué l'ire des députés qui l'ecoutaient.


Nombre d'entre eux estimant qu'agir comme le fait Sanchez sous l'emprise de la peur et de la menace est tout sauf digne du chef d'un gouvernement d'une grande nation comme l'Espagne.

De fait, c'est terrorisé par les afflux massifs de milliers de clandestins subsahariens et marocains à qui la monarchie chérifienne a ouvert toutes grandes les vannes pour un accès aux terres espagnoles, que Sanchez a cèdé au chantage marocain.

Mais cette épée de Damocles marocaine suspendue au dessus de la tête du premier ministre espagnol ne constitue pas la seule menace brandie par le régime "voyou" qui sévit au Maroc et pour qui, comme le considère Machiavel, la fin justifie les moyens, l'inondation des territoires voisins - et même lointains - par le canabis marocain constitue une arme de chantage d'une efficacité redoutable.

Sans omettre l'infiltration parmi les centaines de migrants marocains pénétrant en Espagne de dizaines de terroristes potentiels, prêts à actionner bombes et ceintures explosives sur le territoire espagnol comme ce fut le cas à de nombreuses occasions par le passé



Ce revirement de la position espagnole opéré à 180 degré par le seul Sanchez risque fortement de provoquer à court terme, la chute de l'actuel Exécutif du pays

La ministre espagnole du travail, issue des rangs du parti du Premier espagnol, a exprimé publiquement son désaccord avec son chef de file et le parti Podemos, soutien important de la cause sahraouie en Espagne, examine sérieusement une éventuelle sortie du gouvernement espagnol.

Ajouter à cela, le très récent abandon de la visite que devait effectuer au Maroc ce vendredi 1er avril (rien à voir avec le célèbre poisson), le ministre espagnol des AE, démontre clairement que Sanchez qui a décidé en solitaire de jouer son va tout, fonce allégrement dans le mur.


Est il nécessaire d'ajouter à ces "emmerdements" internes qu'affronte Sanchez, les grands ennuis que s'apprête à lui procurer le régime algérien. 

Lequel régime a commencé par rappeler son Aambassadeur en poste à Madrid pour consultations, avant de déclarer refuser l'accueil de ses ressortissants résidant clandestinement en Espagne

La révision par l'Algérie des clauses du contrat gazier la liant à l'Espagne est à l'étude à Alger.

Sans compter l'interdiction du survol du ciel algérien par les avions espagnol qui, elle aussi, se trouve sur la table du ministre du transport algérien.

Si l'on doit ajouter à ces leviers de rétorsion qui risquent de faire mal à l'Espagne, la très grande mobilisation des organisations civiles espagnoles, épaulées par la très dynamique et ultra politisée diaspora sahraouie d'Espagne, il ne sera pas exagéré de dire que les jours du gouvernement Sanchez 1er sont pour ainsi dire, comptés. 

Les indépendantistes catalans comptent les coups.

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