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...veut rompre avec les Diyanet turques
Le Vice ministre président de la Région néerlandophone en a marre du double jeu des Diyanet turques qui contrôlent et financent quasi toutes les mosquées turques actives en Flandre.
Somers estime que les responsables de ces lieux de culte sont inféodés au gouvernement turc à qui ils prêtent allégeance
L'avertissement est on ne peut plus clair: soit ces mosquées coupent le cordon ombilical qui les lie à la Turquie d'Erdogan, soit elles se verront retirer les reconnaissances accordées par la Région flamande.
Pour celles qui n'ont pas encore obtenu cette reconnaissance qui leur apportera une fois reconnues, les finances nécessaires au paiement de deux imams par mosquée et les moyens destinés aux travaux d'aménagement des bâtiments, le ministre annonce qu'elles pourront attendre longtemps avant d'émarger à ces reconnaissances.
Car Bart Somers ne veut plus continuer à investir dans des bâtiments qui appartiennent aux Diyanet et conséquemment au gouvernement turc.
Le Vice ministre président flamand sait pertinemment qu'un vent de révolte agite actuellement les rangs de nombreux imams turcs qui remuent ciel et terre pour couper leurs relations avec la Turquie.
Engagés par la Turquie pour venir en Belgique prêcher la bonne parole dans les mosquées turques sous le contrôle des Diyant, ces imams ne veulent pas retourner en Turquie au terme des 4 années du contrat qui les lie à Ankara.
Leur souhait est de rester en Belgique et d'opter pour la nationalité de notre pays.
Nombre de ces imams se sont mariés en Belgique et confient leur progéniture à des écoles belges.
Le Vice ministre flamand est de plus en plus conscient du travail anti intégration des responsables des Diyant qui éloigne les fidèles des valeurs de la société belge.
Quasi tous les prêches prononcés par les imams turcs le sont en langue de la Turquie.
Ces mosquées ont joué un rôle de premier plan dans les visites effectuées par Erdogan à notre pays et surtout en Région flamande, lors des campagnes électorales du chef de l'état turc.
Après les complications survenues entre les responsables marocains de l'exécutif des Musulmans de Belgique et nos autorités de tutelle, c'est au tour des responsables turcs du domaine cultuel de connaître de graves difficultés relationnelles avec les dirigeants politiques flamands.
Après avoir encourager l'Islam des ambassades pour l'aider dans l'organisation de l'islam en Belgique, les gouvernements tant fédéral que flamand réalisent que ces acteurs sont un frein à l'émergence d'un islam belge.
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