jeudi 29 septembre 2022

Entre l'Etat marocain...et ses MRE (Ressortissants marocains résidant à l'etranger)...



    ...rien ne va plus.



Très (trop) pris par les préparatifs de l'installation au Maroc d'un second Israël, Bourita emmerde les MRE


 

https://r.newsletter.telquel.ma/mk/cl/f/fIjtz4tnPFys1gRlaVIJABrXOesphj70URYgpYbtXo5s0aGlA2QUink7bsrlgRM-GuSMojdFTjVarGIxBdjMzE4YJA1xSwt_IykQZaQfm5_vnNT2iGl3bOKx_xKVR1-3n3HAquA_TxuCWSMLri_jcLsuxJFC4VhKhLDiPz_lTkE6xqA9DjG41VulBhw77cvNY2rvNwYi-5hONPyvCZwAf4cHvy7NLrnx41YWMx2MBDMkNg8HXZxy25mWqyFeCPmcxKw540EPVPcBKq0s8itKGNFMExfWsSUr2XJoC7KYarI30P1I3cNcVdJuWN4jBEklC8QEMSnekvrKrr3X75Uae-EWJl3ZyFkqN4XkJulHEW0SHMDOqTIqH1kA72W6pont0TlSlJCgTpIhTwuqZwCJarQsbwvsrZIKlCEJrtFsYzC9kjw7j0b-KcQCgw9Bg9xR4ltZW0YW7xsdf7W-IQ



Le chat est parti, les souris dansent


Les Affaires étrangères marocaines ne sont pas le seul département ministériel ou c'est le (bordel) aujourd'hui.


En effet, depuis que le roi, qui avait monopolisé tous les pouvoirs entre ses mains, est absent pour des mois maintenant, chaque ministre du gouvernement Akhennouch sent un vent de "liberté" souffler dans sa direction.


Le ministre en charge des Affaires étrangères, des affaires africaines et de la communauté marocaine à l'etranger" - je reprends mon souffle après cette longue énumération des compétences Bouritistes -, fait tout et n'importe quoi.

Pour le dossier du Sahara, ce ministre est un réactionnaire ou si vous préférez un réactif. En ce sens qu'il a décidé d'attendre de recevoir des coups de la part de l'Algérie sur la scène internationale pour réagir. 


Mais laissons de côté ce dossier et regardons un peu ce qui se passe "rayon MRE".


Même si auparavant et depuis 1991, les différents ministres ou secrétaires d'état qui s'etaient succédés à la tête ce secteur intéressant les MRE, n'ont rien réalisé de vraiment palpable, sinon des effets de manches infructueux ou des festivités fades et improductives, aujourd'hui, le premier ministre copain de Sa Majesté, a cru utile de laisser ce poste inoccupé, ou plutôt charger Bourita de sa gestion



Le roi qui a reçu il y a un peu plus d'un an, des mains du Premier la liste des membres du gouvernement pour approbation, n'a semble t - il même pas remarqué la suppression de ce ministère 


Sa Majesté s'est rendue compte avec pas mal de retard (une année après l'installation de ce gouvrnement) de l'echec total de tous les rouages officiels mis en place depuis des décennies pour s'occuper "du bonheur" de ses sujets vivant à l'étranger.


Le spectacle relatif à ces institutions ressemble à la bataille de Waterloo après la défaite des troupes de Bonaparte: des ruines et de la désolation 


MRE, dernière préoccupation de l'état chérifien 


Jugez - en : 

Une très vieille fondation Hassan II cumulant des déficits budgétaires astronomiques (21 milliards de dirhams relevés en 2019). 
Un déficit  susceptible de permettre la construction de quelques universités et autres hôpitaux.


A sa direction, Monsieur Abderrahman Zahi, indéboulonnable depuis la création de cette fondation.


Le président délégué n'est autre que le conseiller du roi Omar Azziman, très proche de la Princesse Lalla Meryem, elle même présidente de cette structure.


Le Tetouani Azziman fut par ailleurs ministre régalien (de la Siyyada) de la Justice, dépendant directement du Patron de l'entreprise Maroc.


La Fondation s'occupe entre autres des aspects culturels et sociaux et accessoirement religieux intéressant les MRE. (Vacances pour leurs enfants au Maroc, envoi de prédicateurs en Europe au mois du ramadan, envoi d'enseignants dans certains pays d'Europe dans le cadre du partenariat avec les secteurs des pays d'accueil chargés de l'enseignement - "Programmes ELCO")

Avec un staff dirigeant pareil, lié au palais, vous pensez bien qu'aucun ministre ou parlementaire n'ose mettre son nez dans les affaires et les magouilles de cette institution.

Seuls des membres des Amicales marocaines tant decriées par les progressistes marocains à l'étranger, forment le comité directeur de cette fondation.


A côté de cette fondation, le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger) un autre bidule royal qui avait été créé par Dahir malaki en 2007 pour fournir recommandations et conseils à Sa Majesté en matière de gestion des affaires des MRE.


Ce Conseil s'est transformé depuis que le roi a décidé de s'intéresser aux profondeurs de l'Afrique, en gestionnaire des problèmes liés aux flux et à la présence migratoires provenant de l'Afrique  subsarienne.


Le CCME est lui aussi assis sur un budget colossal et n'est tenu de rendre compte à personne, rapport aux dilapidations de ces énormes moyens que seul son secrétaire général octroie à sa cour rapprochée de flatteurs professionnels et autres rapporteurs nadoris. Nador est la ville d'origine du SG Boussouf


Revenons à Bourita et à ses  fonctions de chargé des affaires des MRE.


Englué dans les problèmes liés à la gestion du dossier Sahara, il a oublié l'existence même des MRE et de leurs attentes.


Le Covid a montré le peu de cas que ce ministre faisait de ressortissants marocains residant à l'étranger.


Cette Compétence prend aujourd'hui eau de toutes parts:


- des bâtiments ayant servi de consulats,  à l'abandon depuis des années à Bruxelles au moment où le ministre achète un immeuble à Anvers pour y installer un nouveau consulat.


- Des consuls et autres ambassadeurs incapables de contrôler leur personnel pour l'empêcher de se servir dans les recettes provenant des poches des MRE.


Le cas du consulat de Barcelone dont s'est saisie la justice marocaine est loin d'être isolé. 


Avant ce consulat catalan, celui de Bruxelles fut cité il y a quelques années comme une plate-forme de corruption dont s'étaient plaints des milliers de Marocains de la capitale belge.


Depuis que les prises de rendez - vous s'effectuent de manière électronique, de très nombreux ressortissants marocains de France où ce système est désormais d'application, surtout des Chibanis ou des personnes informatiquement analphabètes se plaignent des tarifs exigés par des cybers voisins des locaux des consulats chez qui ils sont renvoyés par des "gorilles" de faction devant les portes des consulats. 


Remplir un formulaire sur internet qui prend moins de 5 minutes coûte 50 € auprès de ces boutiques qui font leur beurre de ce nouveau système. 


Le dernier discours du roi du 20 août passé fut un constat royal d'une politique dont l'echec est inrattrapable


Tout ceci se passe en l'absence de toute protestation des Zaims et grands Batals, qui ont perdu tout lien avec les MRE lambda


Ces "leaders en papier" sont davantage préoccupés par un siège de parlementaire au Maroc que par la défense des intérêts de leur communauté d'origine





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire